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Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.

Voir tout les articles sur ce sujet.

Religions et conflits

Religions pour la Paix - France,

Commission Asie du Sud Est : Point sur la Birmanie.


L’avenir de la Birmanie entre démocratisation et tensions ethniques (constitution, laïcité, religions, économie)



Photographies par Flore-Ael Surun en 1995,
écrit par Matteo Surun.


Les commentaires et réactions pourront être envoyés à l'adresse :
religionspourlapaix@gmail.com
.


Situé en Asie du Sud-Est, le Myanmar tirerait son nom d’êtres mythiques, des fantômes lumineux qui se seraient installés dans le pays, attirés par ses richesses et seraient devenus des hommes. En 1819, les Anglais déclenchent une invasion du pays pour protéger l’Empire des Indes. À la fin d’un conflit de 67 ans, la Birmanie devient une colonie britannique en 1886.

La Birmanie tient une place centrale pendant la Seconde Guerre Mondiale car elle est la base de cette route où, à partir de 1941, les Alliés fournissent des armes aux Chinois luttant contre les Japonais.

En 1948, les Anglais décolonisent la Birmanie. La liberté n’apporte pas la paix au pays traumatisé par la violence. Le héros de l’indépendance Aung Sang est assassiné. On assiste à des contestations communistes et à des soulèvements de minorités. L’armée prend le pouvoir en 1962, et réprime le socialisme, ainsi que les manifestations étudiantes.

En 1988, la fille d’Aung Sang, Aung Sang Suu Kyi remporte les éléctions présidentielles mais le pouvoir militaire n’en tient pas compte. Elle est placée en résidence surveillée. En 1991, elle est libérée et nommée Prix Nobel de la Paix.

Aujourd’hui, le pays s’ouvre progressivement aux capitaux étrangers et au tourisme. Le pays n’est pas cependant libéré des tensions qui subissent entre les différentes éthnies.


En février 2020, je participais pendant trois jours à un Model United Nations à la John Cabot University à Rome. Je représentais l’Autriche à l’United Nations Human Rights Council et devais débattre sur les deux sujets suivants : « Death Penalty and the Rohingyas Crisis ».

Je me suis particulièrement intéressé à ce pays qui me posait de nombreuses questions, à ses pagodes du site Bagan aussi fascinantes que le site khmer d’Anghor Vat au Cambodge et à cette figure emblématique et historique : Aung San Suu Kyi, véritable Gandhi du XXIème siècle.


Je n’arrivais pas à comprendre que ce peuple si humble et chaleureux qui transparaissait dans les photos de ma tante puisse avoir autant de haine et infliger autant de violences contre une minorité ethnique. En faisant des recherches sur ce pays j’ai commencé à saisir la complexité de ce peuple de par sa diversité. J’ai réalisé, en même temps que la communauté internationale, qu’Aung San Suu Kyi n’était pas seulement la figure morale qu’on lui prêtait mais surtout une femme politique.

Elle dit lors d’une entretien que « les jeunes afin de se construire dans la vie doivent suivre leurs principes et être investi d’un devoir sur Terre » . Sa mission est de sortir son pays de la misère et de le faire rentrer dans l’Histoire.

Elle dit n’avoir pas souffert lors de son arrestation car « elle a choisi son destin ».

Elle a choisi de vivre “avec son peuple et pour son peuple”. Bien qu’elle soit critiquée par rapport à sa position face à la crise des Rohingyas, elle a toujours pour objectif de servir son pays.

Instaurer la démocratie dans ce pays divisé depuis tellement d’année semble avoir pris le dessus sur les principes moraux d’Aung San Suu Kyi. Tout en condamnant les violences commises contre les Rohingyas, elle refuse le terme de « génocide » et lui préfère le terme de « nettoyage ethnique » devant la Cour Pénale Internationale de la Haye. Lorsqu’un journaliste lui demande si les Rohingyas sont des Birmans elle répond « qu’elle ne sait pas, elle reste perplexe ».


Le but de mon article ici n’est pas d’aborder exclusivement la crise des Rohingyas. Je m’intéresse à la place du dialogue interreligieux qui est nécessaire dans ce pays à majorité bouddhiste et au respect des minorités tout en préservant une identité birmane, grâce à un vivre-ensemble,


QUI SONT LES ROHINGYAS ?













En 2012, des violences intercommunautaires ont éclaté dans l’État d’Arakan, causant plus de deux cents morts, principalement parmi les musulmans.

En Août 2017 une nouvelle crise touchant des Rohingyas apparaît à la suite du viol d’une birmane par des musulmans.

Les Rohingyas descendent de commerçants et de soldats arabes, mongols, turcs ou bengalis convertis à l’islam au XVe siècle. La position du gouvernement affirme que les Rohingyas sont arrivés au moment de la colonisation britannique, à la fin du XIXe siècle. Ils seraient selon leur dires, des émigrés illégaux du Bangladesh voisin. Une loi de 1982 instaurée par la dictature militaire les a rendus les apatrides. Ils n’ont pas été reconnu parmi les cent trente-cinq ethnies répertoriées en Birmanie. Le gouvernement birman ne reconnaît que les « races nationales », celles présentes dans le pays avant l’arrivée des colons britanniques, en 1823. Selon un rapport de la Commission européenne, « il existe des tensions de longue date » entre les Rohingyas et « la communauté bouddhiste du Rakhine ». La ségrégation communautaire y est institutionnalisée.


La communauté Padaung et les autres éthnies.


Photo Wikipedia, voir crédit ci-dessous.









La communauté Padaung est emblématique de la Birmanie. Elle fait partie des Karens au Myanmar et est connue pour ces « femmes girafes ». La véritable origine de cette tradition reste encore un mystère.

L’éthnie Wa au Nord Est de la Birmanie n’est pas encore incorporée dans l’Union et c’est un enjeu actuel encore plus important que les Rohingyas pour Aung San Suu Kyi aujourd’hui.

La Birmanie est nourrie par une diversité ethnique et religieuse. L’essentiel de l’héritage des Mons et Pyus. Les Mons ont apporté le bouddhisme therevada en Birmanie et le couvre-chef traditionnel : le gaung baung qui signifie en birman « Enroulé de tête ».

Les Pyus, civilisation datant de 200 avant J-C au XIème siècle après J-C ont apporté l’alphabet et le calendrier birman. Le pays a cependant été traversé par l’immigration de divers peuples et de différentes religions notamment la religion musulmane.


VOYAGE DE MA TANTE FLORE-AEL SURUN AU MYANMAR EN 1995.

Lettre Août 1995 de ma tante Flore-Ael Surun

Le Myanmar (ex Birmanie) est un pays extraordinaire d’abord par la richesse et la diversité de ses paysages ( plaine aux mille pagodes, fleuves et lacs regorgeant de vie ; montagnes majestueuses et mystérieuses). Mais à mon avis la grande richesse de ce pays, c’est sa population. Des dizaines d’ethnies toutes aussi acceuillantes et ouvertes au contact les unes que les autres cela certainement d’ailleurs car ce pays a été longtemps épargné de certaines mauvaises influences du tourisme…

Aujourd’hui, 85% de cette population est bouddhiste, résultat, un peuple serein, calme, ouvert, et toujours prêt à faire partager cette absolue richesse intérieure…

C’est pourquoi j’ai voulu lors d’un récent séjour dans le pays fixer ces instants si forts qu’ont été mes rencontres avec les birmans. »







































Un reportage « humaniste » sur le Myanmar

J’ai voyagé en lieu serein : le Myanmar. J’y suis allée avec des yeux, des mains et mon cœur : leur seul language. Ils vivent l’Harmonie dans sa totalité ; ils ont le respect de la Vie, de l’Être, de la Souffrance. Ils donnent sans prendre. Comment comprendre leur réalité. Ils sont dans un autre temps. Les secondes sont éternelles… Ils m’ont prise par la main du cœur.

À chaque instant, par leur Méditation à Bouddha, ils envoient au monde entier la Paix et la Joie. J’aimerai vous faire un peu voyager au fond de leurs yeux, vous faire danser sur leur sourires. Leur devise : « Step by step », au-délà il y a le Nirvana. »













Procession d'enfants bouddhistes











































Des lieux d’exception….














BAGAN est un site archéologique bouddhique de près de 50 km2 situé dans la région de Mandalay datant du royaume de Pagan, premier royaume birman régnant du IXème au XIIIème siècle.

L’Inde a historiquement exercé une influence déterminante dans l’Asie du Sud-Est dont témoignent aujourd’hui encore les vestiges des splendeurs d’Angkor (Cambodge), Borodur (Indonésie) ou de Bagan (Myanmar).

Le bouddhisme et l’hindouisme diffèrent sur le concept d’Atman qui est l’existence de l’âme. Pour les bouddhistes, il existe l’Anatman : le non-soi tandis que pour les hindouistes il existe un atman c’est-à-dire un Soi connaisseur.

Une Rencontre avec AUNG SAN SUU KYI

















Nous finirons par l’interview que l’ami journaliste de ma tante Flore-Ael Surun a donné à Aung San Suu Kyi en Août 1995.

Serge Rombi : On a le sentiment que les choses évoluent très vite en ce moment en Birmanie ?

Aung San Suu Kyi : C’est sûr… Les choses changent en Birmanie… Le tourisme est en pleine explosion, ça bouge aussi dans le domaine de l’éducation. Mais, ce n’est pas demain que les birmans pourront rejoindre notre action pour la liberté.

Serge Rombi : Justement, votre libération, n’a-t-elle pas permis aux birmans de pouvoir rallier votre cause ?

Aung San Suu Kyi : Mais… c’est impossible ! D’abord, nous ne sommes pas autorisés à recruter de nouveaux membres. Et puis, pire que cela, notre parti (la Ligue Nationale pour le Démocratie) est en train de disparaitre. Dès que l’un de nos membres décide de nous quitter ou bien meurt… Nous n’avons pas le droit de le remplacer. La junte est en train de nous étrangler.

Serge Rombi : Mais la fin de votre séjour en résidence surveillée marque quand même un certain pas vers la démocratie ?

Aung San Suu Kyi: C’est vrai. Mais ce n’est qu’un pas, un tout petit pas, et bien sûr ce n’est pas assez. Les gens de ce pays attendent beaucoup plus. Les birmans veulent un système politique dans lequel ils sont autorisés à s’exprimer, où il n’y a pas de sujets tabous. Un système basé sur le respect de l’être humain. En fait, les gens de ce pays veulent une chose simple… Ils veulent la démocratie !

Serge Rombi : Et pensez-vous que c’est possible ?

Aung San Suu Kyi : Oui. Mais si les gens veulent que cela arrive, il faudra travailler beaucoup, il faudra se battre et ne jamais baisser les bras. Mais je suis convaincue qu’un jour la démocratie viendra. Parce que les birmans sont prêts à travailler pour l’obtenir. »



Prix nobel de la paix en 1991et figure emblématique de l’opposition birmane, Aung San Suu Kyi a été remise en liberté le 10 juillet 1995 par la junte militaire au pouvoir dans son pays. Après 7 ans passés en résidence surveillée. À 51 ans, la fille du héros de l’indépendance birmane Aung San a réaffirmé sa volonté de continuer le combat pour que la démocratie s’impose dans son pays.

Après avoir lu "Se libérer de la peur"(1) de la lauréate du prix nobel et "Mystiques en action : Bonhoeffer, Malcolm X, Aung San Suu Kyi : trois modèles pour le XXIè siècle" de Curtiss Paul DeYoung (1), je peux affirmer que cette femme politique a sacrifié sa famille et son confort pour se battre, elle a choisi son destin et aujourd’hui il est de notre devoir de l’aider dans sa mission.

Ce que fait Religion For Peace en Birmanie :

L’objectif de Religion pour la Paix est de former les responsables religieux, citoyens, de
jeunes à la résolution des conflits et au maintien d’une paix durable. Ces derniers seront
capables d’identifier les sources de conflit, de les résoudre et de développer des initiatives
au niveau local et national en utilisant plusieurs outils comme l’éducation, la défense des droits, les stratégies de mise en place d’une assistance humanitaire, l’utilisation des nouveaux moyens de communication et la création de programme pour empêcher et répondre aux tensions sociales.

Religions pour la Paix au Myanmar - Réconciliation.( cliquer )

Aujourd’hui nous pouvons constater que la minorité musulmane est persécutée en Asie notamment les Rohingyas en Birmanie, les Ouighours en Chine et les musulmans dans l’État d’Assam en Inde.

Des leaders politiques comme Aung San Suu Kyi ont la responsabilité de régler ses tensions ethniques et de mettre en place un état de droit et une démocratie. En Birmanie, le dialogue interreligieux doit prendre part à ces reformes et accélérer le processus de réconciliation nationale.












Cartes (1):


Expansion de l'Islam en Asie ( XIVe - XVIe siècles)(1)




















Expansion historique du Bouddhisme.(1)



Carte marché mondial musulman.(1)


(1)Références des livres,

- Se libérer de la peur
de Collectif, Suu Kyi Aung San , et al. | 12 décembre 1991

- Mystiques en action: Bonhoeffer, Malcolm X, Aung San Suu Kyi : 3 modèles pour le XXIe s.
de Curtiss Paul Deyoung | 14 octobre 2010

- Cartes :
Géopolitique des empires: Des pharaons à l’imperium américain
Livre de Gérard Chaliand et Jean-Pierre Rageau paru chez Flammarion en 2015.

Les commentaires et réactions pourront être envoyés à l'adresse
religionspourlapaix@gmail.com

Crédit photo : Nom de la page : Padaung
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Padaung de Wikipédia en français (auteurs)


Transmis le Avr 29, 2020 - 06:40 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux

Rapport d’Activités du groupe Compostelle-Cordoue

pour l'AG de RELIGIONS POUR LA PAIX du 25 novembre 2018




Projet de la Marche Mondiale pour la Paix.

1) Activités 2018-2019.

L‘action marquante aura été la participation au Pèlerinage des Sept Dormants, en Bretagne du 15-22 juillet dernier. Voir l'article c-joint, consacré au compte-rendu de cette marche.
Notre groupe était composé de 25 participants dont 10 amis musulmans.
Une marche de 7 jours précédait le week-end où nous nous retrouvions tous au Vieux Marché (30kms sud de Lanion).
Une table ronde le 21 juillet, avec Bérangère Massignon (petite fille de Louis Massignon) Jean Noël Pénicaud (journaliste à Ouest France), Antoine Paumard directeur de JRS France (Accueil des Réfugiés) nous aura permis de toucher du doigt le rôle de Louis Massignon dans le rapprochement et la compréhension de nos cultures religieuses.

Nous nous sommes réjouis de la 1ère journée mondiale du « Vivre Ensemble » pour laquelle le Cheik Bentounès a beaucoup milité….Sur la région parisienne des tracts ont été distribués entrainant des dialogues courts mais riches ( par exemple devant Beaubourg ).

Les liens de Compostelle-Cordoue avec la confrérie Alawiya se poursuit. Les initiatives du Centre pastoral de St Merri sont suivies par nos amis musulmans (Nuit Sacrée) et inversement le Mawlid est fêté avec eux.

Nous réfléchissons au moyens d’intégrer des réfugiés dans nos groupes de marche. La prochaine étant en juillet ( Le Puy-Conques) pour fêter les 20 ans de Compostelle Cordoue. Les scouts musulmans ( de Toulouse) seront de la partie.
Nous maintenons les liens avec « le Jardin de la Paix »  de Beauvais orientés eux aussi vers l’accueil des migrants.

2) Projet de la Marche Mondiale pour la Paix.

Nous avons été très impressionnées avec Morice de la force de conviction qui se dégage de Rajagopal *rencontré le 28 novembre, pour « créer un mouvement mondial capable de bouleverser les consciences ».
L’injustice sociale entraine l’injustice économique : sans justice sociale, pas de paix.
Face au réchauffement climatique, le monde politique ne réagit pas, aussi la société civile se mobilise et nous allons à Genève entamer un dialogue avec les Nations Unies. Les plus pauvres sont les premières victimes du réchauffement climatique, or ils n’en sont pas les RESPONSABLES. Il faut mettre les plus démunis au centre des revendications. Nous sommes tous les militants actifs de nos propres régions. En Inde, nous encourageons les jeunes à revenir dans leur région d’origine et à se mobiliser sur place. C’est en agissant localement, au plus bas niveau que l’on peut changer les choses.
La force des plus pauvres c’est leur richesse spirituelle.
La démarche, pour faire évoluer les mentalités, se fait par étapes : - sensibiliser au fait que la pauvreté est une violence - refuser la fatalité - lutter pour défendre l’indivisibilité des droits.
… en prenant appui sur quatre piliers :
° la force d’être ensemble ° la force de la jeunesse ° la force de la solidarité ° la force de la non violence plus efficace que la violence.
La JAI JAGAT arrive dans une tradition de culture des marches. Elles ont fait leur preuve en ayant déjà obtenu de changer les lois*. Un autre signe encourageant : la participation des femmes (aujourd’hui 60% ) à ces différentes marches.
Plusieurs pays se sont déjà inscrits le Kenya,, le Brésil, la Colombie, l’Allemagne, la Suisse. Parallèlement d’autres marches s’organisent dans le même esprit afin de creéer une convergence des luttes. Plusieurs mouvements sociaux se joignent à l’initiative : le processus reste ouvert
Nous ne pouvions que regretter le petit nombre (une soixantaine de personnes dans une salle qui aurait pu en accueillir 400 !) mais étaient présents des militants de longue date : le CRID (Centre de Recherche et de formation pour le Développement) joue un rôle fédérateur en regroupant des initiatives très diverses ( ATD, SOL…)
Anne hidalgo a donné son accord pour que Paris soit sur une des trajectoires : à suivre.
Agnès * auquel nous nous sommes présentées, faisant référence à « Alain-de-Genève » : un salut mains-jointes, acompagné d’un large sourire, aura été son amicale réponse …
** Désormais les titres fonciers peuvent être établis au nom des femmes : 2000 en ont bénéficié / les prêts bancaires peuvent être signés par l’un ou l’autre des conjoints etc. Il serait trop long de tout énumérer.


Alain Simonin, Président de l'Association Compostelle Cordoue.
alain.simonin913@orange.fr
Michel Rouffet, Secrétaire Général
rouffet@free.fr
Bernard de Senarclens,
bernarddesenarclens@hotmail.com
Morice de Lamarzelle, relations médias
morice.delamarzelle08@gmail.com



Transmis le Déc 05, 2018 - 11:05 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Prières


Chers amis, chères amies,

où que vous soyez,
à Paris, en région ou à l'étranger,
quelles que soient votre religion
ou vos convictions non religieuses,
nous vous invitons à garder le silence

pour la Paix

entre 18h. et 19h .

le dimanche 17 avril 2016.


De plus
si vous pouvez venir et si vous le désirez,
nous vous accueillerons à ces mêmes date et heure
pour vous taire avec nous pendant une demi-heure

3 rue Poulletier, Paris 4e

( Métro Pont Marie )

Pour tout autre renseignement :
Père Higoumène BARSANUPHE
Vice-Président de la C.M.R.P.
06 88 20 71 47
ouv@club-internet.fr



Transmis le Juin 17, 2009 - 01:22 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux

Fin de Ramadan 2006 dans le 11ème arrondissement de Paris



Nous nous sommes retrouvés à quinze, à l’entrée du gymnase de la rue de la Fontaine au Roi dans le 11ème arrondissement de Paris, en cette fin de matinée du lundi 23 octobre dernier. Sur une table recouverte d’une nappe blanche, la communauté musulmane de la mosquée Omar avait installé du thé, du café, des jus de fruit ainsi que des pâtisseries françaises et orientales. Hammadi Hammami nous avait prévenus la veille de cette invitation à venir fêter l’Aïd-el-Fitr, le « petit Aïd », qui met fin au Ramadan. Représentant notre groupe de La Fontaine aux Religions, je me suis retrouvé en compagnie de M CAEN, directeur du centre Raphaël, une institution juive qui jouxte la mosquée Omar et qui accueille des enfants handicapés «de toutes les religions ». Il y avait aussi le commissaire de police et son adjoint. Ainsi qu’un journaliste, qui « suit » depuis de longs mois la mosquée à rebours de ses collègues sensibles aux préjugés à l’encontre de cette communauté du mouvement Tabligh. Hammadi Hammami était accompagné de son père, président de la mosquée, qui, fatigué après une nuit de prière, nous a confié en arabe des paroles de paix, d’amour de Dieu et de vie commune au sein de ce quartier où nous nous sommes tous frères. Rochdi Baklouti, secrétaire général, et qui avait été notre interlocuteur lors du dernier Tour du Monde de juin 2006, était accompagné d’une dizaine de membres de la mosquée. Tous ensemble, ils avaient prié le matin même, en se répartissant entre la mosquée et ce gymnase, mis à leur disposition par la mairie du 11ème. Les femmes avaient ainsi pu être convenablement installées à la mosquée. Il y eut, après les propos de bienvenue du président Hammami et les mots d’accueil de son fils, un échange de paroles entre le représentant de la République et les autres invités. Chacun se félicita de cette rencontre qui traduisait la volonté commune de contribuer au vivre ensemble dans ce quartier où juifs, chrétiens, musulmans et non croyants se côtoient au quotidien. Le directeur du centre Raphaël rappela que, chaque vendredi soir, alors que la rue Morand est bondée de croyants en prière, un passage est toujours préservé pour que les véhicules venant déposer ou chercher les enfants puissent accéder au centre. Et l’après-midi de ce lundi, tous les enfants du centre allaient recevoir des gâteaux de la mosquée à l’occasion de la fin du ramadan. J’avais pu venir in extremis, en zappant la fin d’une réunion professionnelle. J’étais là, parmi ces hommes qui parlaient de fraternité et de chemin de confiance. Nos frères musulmans firent une dernière invocation au Dieu unique. Le directeur juif et moi-même nous y associâmes. J’étais là et je me sentis heureux de cette volonté de paix.

Patrice Obert, de la Fontaine aux religions


Quelques nouvelles de Paris :

Le maire de Paris, Bertrand DELANOË, a convié le 30 septembre plus de 5000 personnes à fêter le ramadan au stade Charlétty, en présence de nombreux artistes et de mouvements musulmans

L’association Vivre ensemble dans l’est parisien a organisé le 7 octobre, pour la 11ème année consécutive, un Repas d’Iftar. Comme l’an dernier, ce repas s’est déroulé dans la crypte de l’église Notre Dame de la Croix de Ménilmontant.

Le Centre de Préfiguration de l’Institut des Cultures Musulmanes, situé rue 19-23 rue Léon, dans le 18ème arrondissement a été inaugurée par le Maire de Paris et le Maire du 18ème le 19 octobre.


Transmis le Nov 01, 2006 - 07:00 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux

Groupe Interreligieux de DIJON


- Depuis plusieurs années, il existe sur Dijon un groupe judéo-chrétien et un groupe islamo-chrétien.

- Les communautés juive, musulmane, protestante et catholique de Dijon interviennent et s'engagent régulièrement au sein de la cité en participant à des manifestations, en publiant des communiqués et à l'occasion de conférence.

- Réalisation de célébrations : veillée de prière et de méditation, prières pour la paix, portes ouvertes dans différents lieux de culte, célébration interreligieuse.

- Organisation annuelle d'un festival :

. Festival 1999 : Valeurs et repères pour le temps présent.

. Festival 2000 : L'écriture dans tous ses états.

. Festival 2001 : Rêvons la vie, vivons le rêve.

. Festival 2002 : Les racines de l'avenir, quelles promesses ?

. Festival 2003 : Noblesse du politique au service de la paix. Site : « www.articulation.org »

Contact Email : philolavallee@wanadoo.fr




Transmis le Mai 07, 2006 - 11:27 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieuxC.M.R.P. - GROUPES SYMPATHISANTS


AIGUEBELLE - MONTELIMAR : Abbaye d'AIGUEBELLE


- Dialogue interreligieux islamo-chrétien : rencontre annuelle (dernier lundi de mai)

Contacts :
1) Dom André BARBEAU - Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle - 26230 MONTJOYER
Tel : 04 75 98 64 70 - Email : ab.aiguebelles@wanadoo.fr
ou
2): ericantoine64@wanadoo.fr




*******************************
ANGERS


- Intervention au niveau scolaire dans le cadre de la CMRP et du dialogue islamo-chrétien.

- Participation à des conférences interreligieuses avec l'université catholique d'Angers.

- Organisation de réunions de prières à différentes occasions.

Contact - Email : hmjdesoos@wanadoo.fr


*******************************

BIOT - SOPHIA-ANTIPOLIS - VALBONNE.



Projet de création d'un groupe interreligieux

Contact Email : giro.henault@tiscali.fr


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LUCHON SAINT-GAUDENS



- Projets de rencontres entre population locale et groupes de passage, ainsi qu'entre croyants de diverses religions.

Contact : Jean-Charles SEILLAN - Tel : 05 61 95 85 09


*******************************

MELUN : BIBLE et RENCONTRES


- L'association a été créée il y a huit ans pour une exposition biblique à Melun. Aujourd'hui elle compte une centaine de Membres sur l'agglomération melunaise et Montereau.

- Son activité ces dernières années a surtout consisté en conférences sur des questions religieuses ou interreligieuses : interventions sur l'Islam, sur Abraham et un concert à Montereau.
- Ses projets en 2003 : une manifestation interreligieuse sur la paix début mars, une exposition biblique début 2004 à Provins, des conférences au printemps à Melun.
- Le groupe CMRP est actuellement en sommeil.

Contact : Email :
Paul LIENHARDT – Pasteur. < href="mailto:helene.lienhardt@orange.fr"> helene.lienhardt@orange.fr

claude.sage@ac-creteil.fr


Avignon, DIRE, dialogue interreligieux


Groupe interreliieux de Dijon


Groupe interreligieux de prière de Grenoble


Marseille-Espérance


Paris, La Fontaine aux Religions




Transmis le Avr 23, 2006 - 11:27 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux

GRENOBLE : Groupe Interreligieux de Prières




« La Foi est une oasis dans le cœur que la caravane de la pensée n'atteindra jamais»


Pour notre treizième année de partage, nous avons décidé comme l’an dernier nous nous réunirons à La Rencontre 43 rue de la Liberté 38180 SEYSSINS et que les réunions du Groupe se déroulerait comme suit :

L’accueil se fera à 20 h 30 et nous commencerons la soirée à 20 h. 45 avec au programme
5 à 10 minutes de musique
25 minutes de méditation silencieuse
20 minutes de prières
De 21 h 40 à 22 h 30 Agapes pendant lesquelles nous pourrons échanger

Nous nous réunirons les seconds mardis de chaque mois, ce qui donne le calendrier suivant :
Mardi 10 octobre, 14 novembre, 12 décembre 2006
Mardi 9 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 8 mai, 12 juin et 10 juillet 2007

Pour tout renseignement concernant les réunions ou le groupe s'adresser à la Secrétaire du groupe :
Denise KAHN – 04 76 47 45 35 (Répondeur )
couriel : denise.kahn@free.fr



Transmis le Avr 23, 2006 - 10:26 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Education à la Paix


PRÉSENTATION DES FICHES – OUTILS PROPOSÉES PAR
LA COMMISSION EDUCATION A LA PAIX
DE LA CMRP France ( WCRP Religions for Peace)
( Marie LEMESLE- traduction en anglais Méhérézia MAIZA-LABIDI)



Ces fiches-outils

qui s’inscrivent dans l’ensemble des actions de la WCRP Religions for Peace, notamment au niveau Europe

- ont été créées à partir des travaux de la Commission Education à la Paix de la CMRP, groupe qui rassemble une douzaine de personnes de différentes religions, impliquées le plus souvent sur le terrain dans l’Education (chercheurs, enseignants, étudiants, formateurs, parents).
L’objectif de leurs auteurs est d’être, à l’instar de tous les membres de la WCRP, des « facilitateurs » de Paix
non spécialistes, désirant faire un tour d’horizon rapide sur l’une ou l’autre question
Leur slogan pourrait être « un minimum de mots pour un maximum d’action »

- sont conçues selon le même plan( ce qui permet leur utilisation tranversale)
1) « Constat actuel »de départ au sujet de la situation en 2005, limité à la situation en France
2) « Eléments d’analyse », sous forme de trois pistes principales de réflexion, à savoir l’historique, la spécificité et la problématique
3) « Axes du débat », c’est-à-dire les ouvertures et les perspectives abordées
sous forme de questionnement
Il s’agit en fait d’un « kit prêt à l’emploi » pour organiser une rencontre, un débat, toute manifestation privée ou publique en relation avec l’Education à la Paix

- correspondent au désir de leurs auteurs de travailler de façon interactive, en solidarité avec d’autres acteurs de l’Education à la Paix qui sont donc largement invités à leur communiquer leurs remarques, corrections etc.





Transmis le Nov 15, 2005 - 12:09 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Education à la Paix

Commission Education à la Paix



Mme. Marie LEMESLE,
Mme Mehrézia MAIZA


Chers amis,
Dans la suite de nos échanges dans le cadre des travaux de la commission éducation à la paix. Nous vous invitons à vous joindre à notre prochaine rencontre le :


Samedi 11 Juin 2005 de 14h00 à 17h30
Au CISED (Asso. M de Certeau), 5 rue de liberté à St. Denis

(Métro Saint-Denis Université)



Partant de l’intervention de Monsieur Vincent ROUSSEL, responsable de la commission éducation de la coordination française de la décennie, nous discuterons le thème suivant :


Les outils de la promotion d’une culture de paix
dans la société en France



Déroulement :

- 14h00 : Présenter brièvement les participants (tes) (surtout les nouveaux et nouvelles)
- 14H30 : Résumé des travaux précédents et présentation des fiches-outils développées par le groupe.
- 14h45 : Donner la parole à Vincent ROUSSEL
- 15h30 : pause
- 16H00 : discussion

- 17h00 : Conclusions

Pour confirmer votre participation, envoyez un courriel à ce site.






Transmis le Juin 03, 2005 - 07:02 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Education à la Paix

C.M.R.P. COMMISSION EDUCATION A LAPAIX
Compte rendu de la réunion du samedi 22 janvier 2005
(par Marie LEMESLE)



Réunion-causerie autour de deux auteurs, acteurs du dialogue interreligieux, avec la présence du « noyau dur » de la Commission entouré de personnes de divers horizons, dont plusieurs représentants du Groupe Orsay, de Démocratie et Spiritualité ainsi que de deux étudiants




La soirée s'est déroulée en deux temps :

1- Laurent KLEIN, directeur d’école à Paris, co-auteur ( avec Mehrézia MAIZA) de Abraham, réveille-toi, ils sont devenus fous ! Edts de l’Atelier, 2004).

L’auteur a choisi de faire part des motivations qui l’ont amené, lui de religion juive, à sortir de sa réserve d’enseignant d’école publique pour rédiger ce livre avec une mère d’élèves, elle de religion musulmane.
Il parle des difficultés du « vivre-ensemble »rencontrées actuellement en milieu scolaire. Face à des élèves baignant dans la mixité culturelle et oscillant entre le désir de mieux se connaître et la tentation du repli communautaire, l’Ecole se révèle démunie sur plusieurs plans :
manque de culture religieuse de maîtres devenus ignorants de leur propre héritage;
absence de références fortes en matière d’identité citoyenne ( française ? européenne ?);
préjugés souvent négatifs à l’encontre des religions ;
prédominance d’une approche scientifique systématique du savoir et refus de toute notion de transcendance.
La teneur du programme d’instruction civique ne comble pas ce qui risque de devenir un vide éducatif.

De là, L.Klein interroge :
l’Ecole saura-t-elle se remettre en question afin de permettre à chacun de mieux s’intégrer à la République ?
Est-elle prête à former des maîtres pour l’indispensable enseignement du fait religieux ?
Et la loi du 15 mars 2004 (sur les signes religieux ostensibles) n’a-t-elle pas été motivée par la crainte de l’islam, religion dont la présence en France est la plus récente ?
A force de rechercher la neutralité à tout prix, l’Ecole de la République ne risque-t-elle pas d’encourager la création d’écoles communautaires ?


Au cours des échanges avec l’auteur, l’accent est mis sur les point suivants :
L’Ecole doit expliciter ce qu’est vraiment la laïcité, en affirmer le caractère non sectaire et travailler à l’élaboration de valeurs communes à tous; un travail de mémoire en relation avec les origines multiples des élèves est nécessaire, afin de réactiver des valeurs universelles et d’établir un « socle commun » qui va au-delà de l’acquisition de connaissances .

L’on regrette que les religieux aient tant de difficultés à intervenir dans les écoles publiques ( ce qui n’est pas le cas dans les autres pays d’Europe) et l’on s’ accorde à encourager l’utilisation ( voire la réalisation) de calendriers interreligieux pour célébrer les fêtes.



2- Anne-Sophie LAMINE, sociologue à Strasbourg, auteur de La cohabitation des dieux (Pluralité religieuse et laïcité), P.U.F., 2004

L’auteur a accepté de traiter le sujet « L’interreligieux est-il un facteur de médiation ? » à partir de son ouvrage.
Elle commence par répondre, paradoxalement, par la négative. En effet, si les intentions des acteurs de l’interreligieux sont par principe bonnes, elles aboutissent souvent à des impasses : juxtaposition des différences sans recherche d’harmonisation;
crainte à peine dissimulée de la religion de l’autre (notamment en matière de conversion) ;
domination paternaliste de la part de la religion culturellement dominante ( allant jusqu’à revisiter les textes des autres religions);
besoin d’imposer à l’autre sa propre façon de faire de l’interreligieux ;
dissymétrie socio-économique des intervenants ;
prise de parole réservée aux interlocuteurs réputés « libéraux ».

Mais A.S. Lamine rebondit en fournissant une série d’ exemples concrets de réussite en région parisienne ( repas intercommunautaire impliquant toutes les couches de la population - à Limeil-Brevannes- 78- ; médiation conjointe de religieux auprès de la société civile - à Aubervilliers 93- ; création d’une structure de développement local -à Gennevilliers 92).

Elle expose ensuite en quoi l’interreligieux se révèle comme une force de médiation positive:
au niveau humain, parce que chaque acteur partage avec l’autre les difficultés de reconnaissance mutuelle ;
au niveau religieux, lorsque chacun accepte d’écouter une croyance qui n’est pas la sienne (ce qui peut être plus difficile pour des « libéraux » gênés par la rigueur de la foi de l’autre que pour des « orthodoxes » plus à l’aise en raison de leur propre ancrage dans une tradition). ;
enfin au niveau sociétal, tant la présence interreligieuse est sollicitée en interphase lors de conflits locaux ou autres.

Les échanges avec l’auteur portent sur les thèmes suivants :
promotion du « faire-ensemble » comme concrétisation de l’engagement;
nécessité d’un travail sur les termes polysémiques du dialogue utilisables par tous dans le même sens ( par exemple pour « libéral « et « orthodoxe ») ;
bien- fondé des interventions pacificatrices dans la société civile ;
ouverture indispensable aux non-croyants : il s’agit de rechercher ensemble ce qui nous est commun en tant qu’êtres humains et c’est ce sentiment d’appartenance commune qui anéantira les peurs.

M. L.


Transmis le Fév 22, 2005 - 07:26 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux
GRENOBLE : Groupe Interreligieux de Prière



- Le groupe interreligieux de Grenoble et sa région a entamé à la rentrée 2002 sa neuvième année d'existence. Un mardi par mois, se trouvent réunis par le désir de partage et de paix dans le respect de l'autre, des représentants des Fois juive, bouddhiste, chrétienne (catholiques et protestants), musulmane et bahá'ie.

- Cette année, les réunions consistent en un temps de musique pour se poser, évacuer une journée parfois chargée, un temps de prière parlée, un temps de méditation. Le tout est suivi pour ceux et celles qui veulent ou peuvent rester plus tard d'agapes pendant lesquels les ami(e)s peuvent discuter, échanger.





Transmis le Fév 26, 2003 - 03:12 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Dialogue interreligieux

International

A l'Assemblée Mondiale de la WCRP



La Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (World Conference on Religion and Peace - WCRP) a tenu sa septième assemblée mondiale à Amman (Jordanie) du 25 au 29 novembre 1999


Transmis le Fév 12, 2003 - 11:21 AM Suite du texte (5376 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable