Jeudi 15 avril 2021 - Coexister, soirée ZOOM Covid et cohésion sociale.
Jeudi 15 avril 2021 - Fédération Védique de France, visioconférence : Maya, illusion et réalité virtuelle.
A lire : le Bulletin d'avril 2021 de l'association Tibhirine.(cliquer)
le Bulletin de Decembre 2020 de l'association Tibhirine.(cliquer)
Nous vous recommandons des articles très intéressants à l'occasion du déconfinement dans:
le Bulletin de juin 2020 de l'association Tibhirine.
La Lettre du CERDI, de juin 2020.
Et les numéros précédents, en temps de confinement:
le Bulletin de mai 2020 de l'association Tibhirine.
l'Edition spéciale de la Lettre du CERDI ( Angers) sur le Coronavirus.
- Vidéo de l'hommage-prière interconvictionnelle pour les victimes de la pandémie par l'association Agir pour la Fraternité.Paris 15e (cliquer)
- Mardi 5 février 2021 : vidéo-conférence La dimension spirituelle des enjeux actuels, regards croisés ; juif, catholique, musulmane">
Important : Revoir la rencontre du 5 février.
- Mercredi 6 février 2021, en webinaire : Colloque de l'ISTR et Ensemble avec Marie : Marie chez les mystiques chrétiens et musulmans
- Mercredi 16 décembre, webinaire par Zoom, Institut catholique en ligne : Religions et laïcité, le défi de l'intransigeance.
Revoir ce webinaire. (cliquer)Attention, enregistrement complet du Forum de Strasbourg sur le thème : Quelle place pour le discours religieux dans nos sociétés ? Les religions doivent-elles encore avoir droit au chapître ?( Cliquer )
Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.
- Pour adhérer : Bulletin d'adhésion ICI (cliquer )
- Pour nous contacter, participer à la vie de la CMRP,- Prières des différentes religions ou relatives à l'interreligieux.
En particulier, prières contre le Covid-19 , proposées par les Baha'is de Nice.
"RELIGIONS ET DROITS DE L’HOMME "
Le 16 décembre 2009 à 20h00
Chapelle Saint Léon - 11 place du Cardinal Amette – 75015 PARIS
(Métro La Motte-Picquet – Grenelle)
Modérateur
Ghaleb BENCHEIKH – Président de la CMRP
Intervenants
Maurice RIEUTORD – s.j.
Mahmoud AZAB – Professeur à l’I.N.A.L.C.O.
Hervé élie BOKOBZA - Talmudiste et écrivain
Entrée libre
Le Père Higoumène BARSANUPHE, Vice-Président de
la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix propose ,
UN DIALOGUE OUVERT A TOUS
Sur le thème de
LES RELIGIONS POUR LA LAÏCITE
Hommage à PAPA IBRAHIMA SECK, récemment décédé.
Poète et politologue sénégalais
Projections et témoignage
16ème Rencontre Interreligieuse de Doumérac
le jeudi 6 août 2009 à partir de 14h
Colloque Hommage:
Unité sociale et unicité divine : La place de l’engagement social dans la spiritualité musulmane
Dimanche 11 Janvier 2009
13H - 17H
Institut international de la pensée islamique (IIIT France)
9-11, avenue Michelet 93400 Saint Ouen
Avec la participation de :
Ahmed JABALLAH, Tahar MAHDI, Yacob MAHI
Dhaou MESKINE, Mohamed MESTIRI, Tareq OUBROU
Présentation:
A l’heure d’une mondialisation essoufflée par une crise profonde de tous ordres - économique, sociale, politique, environnementale - une lueur d’espoir apparaît à nombre de gens comme une ressource intarissable. Face à ce malaise de l’être moderne, l’homme retourne à sa source, à son sens d’existence, à sa spiritualité afin de retrouver son équilibre en société.
Ainsi, l’Institut international de la pensée islamique - IIIT France a-t-il choisi comme thématique annuelle pour ses activités 2008-2009 : « Spiritualité et éthique sociale en islam ». Cette année sera empreinte d’un nouvel essor où la spiritualité sera reconsidérée dans son implication et sa finalité sociétales.
IIIT France consacre son deuxième colloque au thème : « Unité sociale et unicité divine : La place de l’engagement social dans la spiritualité musulmane ». La relation de l’homme à la spiritualité et à son engagement sociétal est perçue comme un tout indissociable. Les échanges, au cours de ce colloque, nous permettront de mieux appréhender les enseignements et les repères nécessaires pour atteindre cet équilibre tant recherché : celui de l’homme dans sa relation à Dieu, à lui-même et à l’autre. La question de la spiritualité et ses implications sociales est aussi une question de citoyenneté et de
responsabilité dans le vivre ensemble. Alors, quelle place pour la spiritualité dans nos sociétés modernes et quels apports peut-elle nous offrir pour conjuguer la paix de l’âme et la paix entre les hommes?
Ce colloque rend hommage aux Dr Mona Abul-Fadl et Dr Abdelwahab Elmessiri, deux éminents penseurs du monde arabo-musulman qui nous ont quittés l’été dernier. Chacun d’eux, à partir de son domaine d’études, s’est fait connaître pour ses idées unificatrices de la nation de l’islam, à partir des sources unificatrices de la spiritualité. Mona
Abul-Fadl, docteur en sciences politiques, a fondé l’ensemble de son oeuvre sur l’unification des sciences islamiques et des sciences sociales, afin d’édifier une nouvelle approche civilisationnelle des sciences politiques et inviter la Oumma musulmane à s’unir et devenir charismatique. Abdelwahab Elmessiri, quant à lui, spécialiste de la littérature anglaise, a traité notamment divers sujets allant du sionisme au postmodernisme en passant par la pensée politique musulmane, les mouvements de libération de la Palestine et l’intifada. Il a défendu l’idée selon laquelle, nulle victoire sans unité sociale. Ainsi, a t-il appelé, tout au long de sa vie, à l’unité de la nation musulmane contre les agressions dont elle est victime. Ces deux grands penseurs se rejoignent sur l’importance de l’unité de la foi dans l’unité sociale, de la spiritualité comme fondement pour toute éthique sociale.
Entrée Libre
Institut international de la pensée islamique (IIIT France)
9-11, avenue Michelet 93400 Saint Ouen
Tél : 0140102446 Fax : 0140102447
E-mail : iiitfrance@yahoo.fr
www.iiitfrance.net
Groupe Inter-religieux pour la Paix 93
Saint-Denis 15 janvier 2008
Interreligieux et laïcité
Feuille de route pour une action commune
Religion et laïcité ne sont pas incompatibles, à condition de s’entendre sur le contenu des termes.
Les religions sont liées structurellement à l’absolu de Dieu. C’est pourquoi elles se prêtent à toutes les entreprises de récupération idéologique. Il y a donc une distinction à faire entre la dynamique religieuse elle-même et les usages détournés que l’on en fait, qui sont des perversions.
La perversion de la religion est dans sa réduction à une fonction strictement utilitariste au plan humain :
- pour les puissants, la religion ne peut pas être une légitimation du pouvoir en vue de la réalisation d’ambitions personnelles ;
- pour les pauvres et les faibles, la religion ne peut pas être une consolation illusoire qui incite à l’acceptation de conditions de vie indignes ;
- pour les craintifs, la religion ne peut pas être un réconfort sécurisant qui conduise au repli dans des groupes fermés, hostiles à toute altérité ;
- pour l’intelligence, la religion ne doit pas être un carcan intellectuel qui empêcherait l’homme de prospecter dans tous les domaines inconnus du savoir ;
- pour la volonté, la religion ne doit pas être un obstacle à la créativité, empêchant l’homme de gérer l’univers et d’aménager ses conditions d’existence ;
- pour tous, la religion ne doit pas être un étouffoir d’humanité en se réduisant à la compensation sacralisée d’une frustration.
Et pourtant, par sa référence à une altérité radicale, la religion interroge l’homme en profondeur dans sa volonté de puissance, ses limites, ses peurs, ses relations à l’autre et au monde, sa capacité à connaître et à maîtriser ses conditions de vie. Mais nous pensons que la religion n’est à la hauteur de sa réalité que lorsqu’elle se fait interrogation suggestive plutôt que censure et interdit.
D’un mot : la religion se pervertit lorsqu’elle s’érige en instance de pouvoir et de contrôle immédiat des conduites individuelles et collectives. Au contraire, la religion est fidèle à elle-même et au Dieu auquel elle renvoie lorsqu’elle se présente à l’homme comme force de proposition et suggestion de sens, à niveau personnel comme au plan relationnel. La dimension institutionnelle de la religion est au service de cette force de proposition et ne peut aller au-delà. Nous pensons que la normativité religieuse ne découle pas du corps religieux lui-même, mais seulement de la personne qui, face à la proposition de sens qui lui est faite, prend la liberté de se déterminer raisonnablement elle-même en fonction de ce qu’elle estime juste.
C’est en cela que la religion n’est pas antinomique par rapport à la laïcité.
Car dans le cadre de la laïcité, l’Etat ne nie pas le fait religieux en tant que tel, mais décide de ne reconnaître et de ne financer aucun culte, tout en réaffirmant la liberté de pensée, d’expression, d’association et de culte. La laïcité pose ainsi un principe d’indépendance de la société dans son travail d’organisation et dans son devenir collectif. En même temps, la laïcité garantit aussi la liberté individuelle en faisant barrage à l’ingérence directe du religieux dans la vie sociale : nul ne peut être inquiété ou subir de contraintes pour des questions religieuses.
Cependant, la séparation de l’Eglise et de l’Etat s’est produite à un moment historique où tous les membres de la société, religieux ou laïques, participaient de la même manière à des réseaux de sens collectifs et structurants. Qu’il s’agisse de la religion, de la patrie, d’un idéal de classe sociale ou d’un idéal de prospérité matérielle, il était entendu que la vie individuelle ne pouvait avoir de sens qu’au regard d’une destinée collective, quelle qu’elle soit. La valeur de l’individu était dans sa capacité d’agréger ses propres richesses personnelles à un ensemble qui le dépassait. Il y a plus dans le « tous » que dans « l’unique ». C’est le fondement de la démocratie au plan politique et de la cohésion sociale au plan national.
Or aujourd’hui, nous sommes sortis du monde fédérateur que constituaient la chrétienté et les grandes idéologies porteuses. L’épanouissement individuel concurrence directement l’utilité publique. L’intérêt individuel prédomine et s’exprime de manière ambivalente : dans le registre de la puissance, chacun voudra convaincre l’autre de son génie propre dans un domaine particulier, fût-il des plus restreints. Chacun rêve d’accéder à une position monopolistique par rapport à autrui. Dans le registre de la frustration, chacun revendiquera pour soi-même un statut de victime innocente et impuissante, comme pour mieux légitimer l’élimination de l’autre, diabolisé en bourreau coupable et tout-puissant. Le narcissisme de chacun postule ainsi la présence de l’autre, requis comme témoin du triomphe de la puissance individuelle ou de l’innocence de l’impuissance individuelle ou d’un groupe particulier. Le besoin de l’autre à des fins narcissiques est aujourd’hui le seul rempart contre l’éclatement social. Car en dehors de cet « usage » réducteur, l’autre n’est plus qu’un concurrent à éliminer.
Dans ce contexte largement conflictuel, la laïcité a sainement posé en France un principe de tolérance et de respect de chacun qui sauve théoriquement la culture de tout arbitraire idéologique et de toute violence individuelle. La laïcité se présente en cela comme un cadre juridique neutre garantissant à tous des conditions de vie possibles. Mais devant la fuite en avant de l’individualisme le plus exacerbé, devant la frénésie du gain, du matérialisme et du consumérisme, la laïcité, en raison même du cadre de neutralité idéologique qu’elle impose, semble mal outillée pour proposer des modèles renouvelés de valeurs individuelles et plurielles, aptes à produire de nouvelles synergies au cœur même de nos cultures diversifiées.
C’est à ce niveau que la religion peut avoir un rôle à jouer, à la condition impérative que ce rôle soit différent de celui du passé. Entre le contrôle omniprésent de la religion sur la société et la simple relégation du religieux dans la sphère du privé, n’y a-t-il pas de place pour une tierce voie constructive pour tous ? Nous pensons en particulier que l’interreligieux a modestement une carte à jouer puisque le dialogue interreligieux développe structurellement l’ouverture aux modes de pensée et de pratiques des autres traditions, dans une confrontation respectueuse, à la fois gratifiante et exigeante.
Nous pensons que la paix ne pourra se construire qu’en oeuvrant concrètement dans le sens de l’évolution qui se dessine. Nous pensons aussi qu’à niveau fondamental, la paix ne triomphera pas d’une lutte ouverte contre les forces contraires. Le bien ne doit pas se faire plus fort que le mal. Car dans une dialectique d’opposition frontale, chacun des opposants finit par faire sienne la stratégie de domination violente du mal. Il ne s’agit donc pas de con - vaincre l’autre à coups d’arguments probants, mais de s’investir concrètement dans un travail positif et constructif. Et ce travail commence par la conversion de son propre regard sur la réalité de l’autre. Car ce serait trop peu encore que de reconnaître le droit de l’autre à l’existence. Il faut aller jusqu’à faire renaître en soi l’estime pour l’autre par la reconnaissance assumée de sa particularité, de son mérite, de son honnêteté. Cela suppose que les uns et les autres travaillent durement à l’assainissement de leur propre démarche. Sur ce chemin, on ne peut qu’avancer ensemble, et au rythme du plus lent et du plus faible. Le plus violent est en réalité le plus faible et le plus lent. Mais à travers et au-delà de sa violence, c’est la part de dignité de l’autre qui doit être entendue et reconnue.
C’est dans cette perspective que le GIP 93 souhaite entreprendre une action modeste auprès des jeunes, en collaboration avec les réseaux scolaires existants.
Il ne s’agit pas de prêcher une idéologie de la paix, et certainement pas une idéologie religieuse, fût-elle positive dans son intention. Cette tentative relèverait encore de la perspective religieuse ancienne d’influence directe sur les consciences au nom d’une certaine idée du bien collectif.
Il s’agit de proposer des thématiques de réflexion susceptibles de produire de la créativité expressive et artistique. Et nul ne peut préjuger à l’avance ni de la forme, ni du contenu des œuvres à produire.
Réunion-débat “La liberté de conscience et de culte en Islam : le cas baha’i en Iran et en Egypte”
En solidarité avec les sept détenus baha’is de Téhéran.
Récemment en Iran, sept responsables baha’is (deux femmes et cinq hommes) ont été arrêtés.
Détenus à Téhéran, ils sont accusés d’« avoir agi contre la sécurité nationale et d’avoir noué des liens avec des étrangers ».
Au mois de janvier dernier, 54 membres de cette communauté, estimée à quelque 300 000 personnes (5 millions dans le monde), ont été condamnés à des peines de prison, trois d’entre eux à quatre ans, les autres à un an avec sursis.
Les juges les accusaient de prosélytisme à Chiraz, une des villes où les membres de cette religion monothéiste fondée au XIXe siècle sont nombreux.
Prendront la parole : Foad Saberan, psychiatre, Marc Kravetz, journaliste, et Ghaleb Bencheikh, président de la CMRP-France.
Vendredi 27 juin 2008, de 19h30 à 22h
Maison Madeleine-Rébérioux
5 rue Perrée, 75003 Paris
(métro Arts-et-Métiers)
Pour réserver : manifeste@manifeste.org
INVITATION
Dans le cadre de sa thématique 2007-2008 : « LIBERTE, CREATIVITE & RESPONSABILITE»,
L’institut International de la Pensée Islamique – IIIT France a le plaisir de vous inviter,
Le dimanche 9 Décembre 2007 de 9h30 à 18h30
Au siège de l’Institut : 9/11 avenue Michelet 93400 Saint Ouen 9ème étage
Métro n°13, arrêt Carrefour Pleyel, Sortie BD Ornano
à son colloque intitulé :
CENSURE ET AUTO-CENSURE
DANS LE DISCOURS ISLAMIQUE
Entrée libre