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Publié le Fév 21, 2003 - 06:31 PM
Vivre ensembleInternational



INFORMATIONS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Dr. William F. Vendley
3 janvier 2003

A un moment où le terrorisme menace notre famille humaine d'une polarisation accrue, et où le danger d'un choc entre nos civilisations semble grandir, la mission de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (WCRP) s'affirme plus nettement que jamais comme essentielle pour un avenir de paix. Il y a une trentaine d'années, cette mission était considérée comme "un luxe" par bien des gens sincèrement religieux ; mais aujourd'hui, on reconnaît de plus en plus que c'est "une nécessité", qu'elle met en jeu ce que signifie, dans le monde contemporain, être un croyant religieux sincère.




La mission de la Conférence mondiale affronte de plein fouet les défis fondamentaux de l'époque. Notre monde aborde une période de grandes tensions. Les périls de la guerre froide ont laissé la place à une prolifération de conflits ethniques. Dans de telle situations de conflit, la religion a souvent été détournée en vue de fournir une apparence de légitimité aux ambitions d'un groupe ethnique au détriment d'un autre.

Le pire est qu'on voit se développer le danger croissant d'un choc entre les différentes civilisations. La religion est l'élan créateur qui est à la source des grandes civilisations du monde. Iil y a aujourd'hui dans toutes les principales religions des extrémistes qui en donnent une interprétation étroite et intolérante, qui prétendent que le vrai et le bien résident tout entiers dans leurs seules communautés, et qui voient en ceux qui n'y appartiennent pas une force hostile sur laquelle il faut prévaloir.

Les dangers de conflit ethnique et de choc des civilisations sont tragiquement accrus par la menace grandissante du terrorisme et par la crainte qu'il inspire. Il n'est pas étonnant qu'en s'efforçant de résister au terrorisme par des moyens militaires, on puisse aggraver la peur, l'incompréhension et le sentiment d'être une victime qui peuvent être exploités à l'appui du terrorisme. Que des gens innombrables subissent en même temps de grandes souffrances leur laisse un sentiment de désespoir qui les rend d'autant plus vulnérables à une exploitation agressive de la religion.

Heureusement, de plus en plus d'hommes et de communautés de religion collaborent au sein de la WCRP pour faire face à ces défis communs. Ce travail est doublement transformateur. Il aide à apporter la guérison dans des situations de désordre et de profonde souffrance Mais quelque chose de plus survient. Les gens de religion que nous sommes sont changés par ce travail fait en commun. Une coopération sincère nous invite à aller plus profond dans le souci que nous avons des autres et elle nous y aide.

Au seuil d'une nouvelle année, je voudrais partager avec vous quelques unes des réalisations de la WCRP en 2002. Il m'est agréable de noter que des progrès significatifs ont été faits dans tous les domaines d'activité de la Conférence.


SERVICES MONDIAUX

Avec l'appui adroit et énergique du Rév. Kyoichi Sugino, directeur des services mondiaux, la Conférence mondiale des religions pour la paix s'emploie en divers lieux à aider les groupes religieux à créer et à renforcer des structures nationales et régionales de collaboration multireligieuse en vue de la paix. Il existe plus de quarante Conseils interreligieux ou sections locales de la WCRP au niveau national, et des conseils de responsables religieux de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe s'occupent au niveau régional de parler et d'agir dans des domaines tels que la transformation des conflits, les droits de l'homme et la bonne gouvernance, le développement, ainsi que le désarmement et la sécurité. En 2002, de nouveaux conseils interreligieux ou sections locales ont été inaugurés au Liberia, en Guinée, au Mozambique et au Cambodge. Grâce aux efforts de M. Abubakar Francis, représentant spécial de la WCRP pour la coopération interreligieuse en Afrique, des conseils interreligieux vont être institués en 2003 au Botswana, au Burundi, au Ghana, en Côte d'Ivoire, en Namibie, au Swaziland et en Zambie. Il y a de bonnes chances pour que la WCRP réussisse à faciliter la formation de conseils interreligieux au Laos, au Vietnam, dans le Myanmar et ailleurs en 2003.

Des responsables religieux africains de rang élevé ont chargé la WCRP de contribuer à l'institution d'un premier Conseil panafricain de responsables religieux pour faire face aux défis communs à tout le continent que sont les enfants en danger, les conflits, les droits de l'homme et la misère. Un groupe de travail composé d'un petit groupe de leaders religieux de haut niveau et de représentants d'organisations
religieuses panafricaines a été constitué et prépare la première réunion du Conseil devant se tenir en juin 2003 à Abuja (Nigeria) où elle sera accueillie par l'archevêque John Onalyekan, co-président de la WCRP.

Des responsables religieux de haut niveau de l'Europe de l'Est et de l'Ouest ont mis en place le Conseil européen de leaders religieux, première organisation interreligieuse de ce genre en Europe, lors d'une réunion inaugurale tenue à Oslo les 11 et 12 novembre. Les membres fondateurs de ce Conseil comprennent le cardinal Danneels, archevêque catholique de Malines-Bruxelles, l'évêque luthérien Gunnar Stalsett d'Oslo, le grand rabbin René-Samuel Sirat de Paris, le métropolite Kirill de l'Eglise orthodoxe russe, le Dr. Mustafa Ceric, grand mufti de Bosnie-Herzégovine, et M. Jehangir Sarosh, modérateur de WCRP / Europe. Le Rév. Leonid Kishkovsky, vice-modérateur de la WCRP, représentait le Conseil international. S. E. Mokhtar Lamani, ambassadeur auprès des Nations Unies de la Conférence islamique et membre du conseil international des trustees de la WCRP, représentait ces derniers. M. Romano Prodi, président de la Commission européenne, a adressé un message à la réunion, à laquelle ont assisté aussi des représentants à haut niveau de l'Union européenne, le secrétaire d'Etat au développement international du gouvernement norvégien, et les secrétaires généraux de plusieurs organisations religieuses pan-européennes. Dans une déclaration finale, le Conseil a pris note de l'histoire conflictuelle sanglante de l'Europe ainsi que des tentatives actuelles de déformer la religion pour attiser les oppositions ethniques en Europe et ailleurs. Les trente membres du Conseil ont pris l'engagement de travailler à mettre un terme aux conflits, à réaffirmer le rejet de la terreur par les religions et à promouvoir la justice et la coexistence pacifique entre les divers peuples, religions et traditions de l'Europe.


PROGRAMME RELATIF AUX ENFANTS

La mission de la WCRP consistant à aider les enfants du monde a avancé grâce à deux réunions organisées avec succès par M. James Cairns, directeur du Programme relatif aux enfants, et à l'intensification de la participation de la Conférence à l'Initiative "Espoir pour les enfants d'Afrique".

A l'occasion de la session extraordinaire des Nations Unies sur les enfants, la WCRP, agissant en partenariat avec l'UNICEF, a réuni les 6 et 7 mai 2002 un groupe de leaders religieux. Une première séance a été consacrée au rôle moteur que jouent les religions, et particulièrement les organisations de femmes religieuses, dans les soins aux enfants. La seconde a manifesté l'engagement politique pris par les responsables religieux et l'UNICEF de collaborer pour défendre la cause des enfants. Pour finir, une cérémonie pluri-religieuse a mis l'accent sur l'obligation morale qu'ont toutes les religions d'avoir le souci des enfants et de les protéger précieusement. Cette réunion a fourni une occasion exceptionnelle de mettre en lumière l'importance du rôle des organisations religieuses pour le bien-être des enfants et d'adresser d'une seule voix à la communauté internationale un appel moral pour qu'elle prenne sérieusement en compte les besoins des enfants du monde. Les participants ont aussi renouvelé leur engagement de travailler en partenariat, entre les religions, avec l'UNICEF et d'autres agences internationales, ainsi qu'avec les gouvernements et la société civile, pour que soient atteints les objectifs de la session extraordinaire. Le Programme relatif aux enfants travaillera avec toutes les autres instances de la WCRP à la mise en oeuvre du plan d'action adopté à la réunion.

La WCRP a réuni, d'autre part, du 9 au 12 juin à Nairobi la première assemblée africaine de responsables religieux sur les enfants et le virus du SIDA. Cette rencontre sans précédent a rassemblé, dans le cadre de l'initiative "Espoir pour les enfants d'Afrique", plus de 125 leaders religieux, hommes et femmes, de plus de 25 pays qui se sont saisis pour la première fois, sur une base multireligieuse et panafricaine, de l'impact du SIDA sur les enfants et les familles de l'Afrique. Elle a renforcé l'engagement pris par tous les participants de s'investir davantage dans la lutte contre le SIDA et ses conséquences pour les enfants, notamment en prenant la tête des efforts pour réduire la honte qui s'attache à cette maladie, en mobilisant leurs communautés, et en réclamant aux gouvernements des politiques plus énergiques dotées de ressources accrues. La déclaration finale et le plan d'action l'expriment avec force.,et les délégués ont décidé de créer un Conseil des leaders religieux d'Afrique sous l'égide de la WCRP.

L'initiative "Espoir pour les enfants d'Afrique" est en pleine activité dans trois pays, l'Ouganda, le Kenya et le Malawi. Dans chacun de ces États, l'instance locale de la WCRP joue un rôle central dans l'administration du programme au niveau national, notamment en matière d'octroi de dons financiers. L'initiative est en phase préparatoire au Mozambique, en Zambie, au Sénégal et au Cameroun où WCBP / Cameroun est l'organisme chef de file. Le Programme relatif aux enfants a mis en place un bureau régional à Nairobi pour coordonner le travail avec celui de nos partenaires dans chaque pays, et pour maintenir un lien avec le secrétariat de l'initiative, également basé à Nairobi. De plus, la WCRP travaille directement en Ouganda, au Kenya et au Malawi avec les organismes interreligieux de ces pays pour appuyer les dons de faible montant et les aides de formation accordés à des organisations religieuses locales s'occupant des orphelins et des enfants en danger.


TRANSFORMATION DES CONFLITS

La WCRP a continué sur sa lancée à aider les peuples des régions ravagées par la guerre à construire des ponts de paix et de compréhension mutuelle. Le Programme de transformation des conflits a poursuivi et intensifié son action vitale dans les Balkans et en Afrique de l'Ouest, avec l'aide infatigable de Mme Angola Oliver, directrice du Programme. La Conférence mondiale ne relâche pas son engagement en faveur des populations du Kosovo, de la Sierra Leone et du Liberia, alors même que le monde de la philanthropie internationale tourne ses regards vers d'autres régions. En 2002, la WCRP et le Conseil interreligieux du Kosovo ont contribué à ce que se tiennent de nombreux dialogues intra- et interreligieux sur le rôle des religions dans l'édification d'une culture de paix dans ce pays. Des cours ont été donnés à des représentants de groupes religieux pour les former aux méthodes de transformation des conflits. Un documentaire a été confectionné, décrivant ce que fait le Conseil interreligieux du Kosovo et montrant l'impact de son action. Ce documentaire sera diffusé auprès des chaînes de télévision dans toute la zone des Balkans.

La WCRP entretient à Freetown un bureau régional qui couvre les programmes menés au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, et qui fait de premières approches en Côte d'Ivoire. Le programme de la Conférence en Afrique de l'Ouest vise d'une part à renforcer la capacité des conseils interreligieux locaux à travailler à la construction de la paix, d'autre part à contribuer à la mise en place de programmes régionaux d'action non-violente. Le Conseil interreligieux de Sierra Leone organise des rencontres au niveau national, régional et local pour faire connaître à la population la Commission sur la vérité et la réconciliation qui vient d'être instituée. Le président du Conseil interreligieux a été désigné comme président de cette Commission pour la Sierra Leone. Le Conseil a mené à bien dans l'ensemble des zones rurales un programme d'éducation en matière de droits de l'homme appuyé par les servocesd compétents des Nations Unies.

Le gouvernement libérien et les rebelles du LURD ont désigné le Conseil interreligieux du Liberia pour exercer une fonction de médiation pendant la crise actuelle. Le Conseil a conduit avec les groupes religieux dans le pays tout entier des actions de formation de formateurs à la construction de la paix. Avec son homologue de Guinée, il a collaboré avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés pour suivre les mesures sociales prises dans divers camps en faveur des réfugiés et des personnes déplacées. Le Conseil interreligieux de Guinée a été récemment institué avec le plein appui du gouvernement guinéen. Les trois conseils interreligieux ont créé un comité de coordination du Conseil interreligieux du bassin du fleuve Mono pour suivre les questions de paix, de stabilité et de sécurité dans l'ensemble de la région.

En préparant ses plans d'action pour 2003 et 2004, le Département de la transformation des conflits a précisé ses projets pour les Balkans et pour l'Afrique de l'Ouest. Dans les Balkans, la WCRP continuera de travailler en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine à faire vivre et grandir des conseils interreligieux actifs en leur apportant aide et assistance technique afin qu'ils jouent un rôle moteur dans le développement de la société civile. Les principales activités comprendront : formation de leaders religieux sélectionnés comme formateurs à la solution non-violente des conflits, programmes d'éducation religieuse, programmes d'action non-violente pour le respect des droits, mise en oeuvre de projets communs de paix, sensibilisation à la tolérance et à la diversité religieuse par le moyen de la radio et de la télévision, octroi à des hommes et des femmes des conseils interreligieux et à des réseaux de femmes religieuses d'une formation à la prise de conscience et à l'initiative pour ce qui concerne la situation des femmes, formation des femmes religieuses à des tâches de responsabilité en les aidant à savoir développer leurs capacités à cet égard, appui à la création d'une section féminine au sein des conseils interreligieux, promotion du potentiel d'organisation de ces conseils pour qu'ils soient durablement des mécanismes interreligieux de changement, aide au retour au Kosovo des réfugiés appartenant aux groupes minoritaires en s'appuyant sur des forums communautaires interreligieux, création de réseaux interreligieux à l'échelon de la région tout entière.


PROGRAMME DES FEMMES

Dr. Azza Karam a continué de faire avancer le Programme des femmes de la WCRP en faisant grandir le Réseau mondial d'organisations de femmes religieuses, en organisant des formations et en parrainant une série d'ateliers. Il faut notamment citer ces réalisations de 2002 :

Le Programme des femmes a patronné des séminaires de formation au Kosovo et en Afrique du Sud. En accord avec le Programme de transformation des conflits, le Programme des femmes a fait pour le Conseil interreligieux du Kosovo une session de formation intitulée "Le rôle des femmes de religion dans les processus de dialogue et de réconciliation". Les stagiaires étaient des membres de comités religieux et de commissions de travail du Conseil interreligieux provenant des communautés orthodoxe serbe et musulmane kosovar. La session a eu lieu au lac Ohrid, en Macédoine, en mai 2002.

Le Programme des femmes a aidé la section de Durban (Afrique du Sud) de la WCRP à lancer une initiative pluri-religieuse de femmes sous la forme d'une Conférence interreligieuse sur les femmes contre les mauvais traitements. Le Dr. Karam a prononcé l'une des principales interventions, aidé les travaux et partagé un programme d'action en dix points avec les croyantes présentes qui représentaient leurs groupes religieux respectifs dans leur province (KwaZulu Natal, la seconde par la taille en Afrique du Sud). Une présentation analogue a été faite au Cap devant une assemblée d'hommes et de femmes ayant une longue expérience du travail interreligieux et de l'activisme anti-apartheid.

Du 18 au 20 mars, le Programme des femmes, en liaison avec l'UNICEF, le comité espagnol pour l'UNICEF et l'université de Cordoue, a été la puissance invitante d'une réunion internationale sur "Les femmes de religion, les enfants et le conflit". La reine Sophie d'Espagne avait accordé son patronage à cette assemblée où les principaux orateurs ont été Dr. Olara Otunno (représentante spéciale du Secrétaire général des nations Unies sur les enfants et les conflits armés) et Mme Carol Bellamy (directeur exécutif de l'UNICEF). Les femmes leaders religieux, représentant toute la gamme des traditions religieuses, venaient de sociétés déchirées par la guerre dans tous les continents. Toutes représentaient des groupes appartenant au Réseau mondial d'organisations de femmes religieuses. Cette rencontre multidisciplinaire avait pour but de fournir aux personnes religieuses en position de responsabilité à la base une occasion d'échanger leurs expériences et leurs visions des choses, entre elles comme avec des chercheurs et des représentants d'organismes internationaux, à propos des défis qu'elles rencontrent en tant que femmes de religion se penchant sur le sort des enfants dans des situations de conflit armé, et de présenter des recommandations aux institutions compétentes en vue de la session extraordinaire des Nations Unies sur les enfants. La réunion a débouché sur deux documents et une vidéo de formation.

En collaboration avec le Programme relatif aux enfants, le Programme des femmes a réuni les délégués responsables religieux femmes la veille de de l'assemblée de responsables religieux africains qui s'est tenue à Nairobi (voir ci-dessus). Ces femmes représentaient plusieurs organisations de femmes de religion du continent africain et travaillaient dans des domaines aussi divers que la défense des droits, la conscientisation, la recherche de financements, l'éducation, les soins de santé de base. Ces femmes remarquables ont toutes su décrire des expériences vécues sur le terrain, en tirer des réflexions, et mettre en commun les défis les plus urgents auxquels elles doivent faire face ainsi que les succès rencontrés. Ces femmes de foi étaient unanimes à souligner qu'en dépit de l'énormité des besoins, le problème le plus général est le manque d'accès à des ressources suffisantes. Qu'elles agissent au sein de leur organisation dans un pays spécifique ou qu'elles participent à des coordinations régionales, ces femmes ont montré que les questions relatives aux orphelins africains du SIDA étaient un facteur de l'aggravation de la misère, des conflits politiques et de la disparité entre hommes et femmes sur ce continent. A l'unanimité, les femmes présentes à cette réunion considéraient que les responsables religieux au plus haut niveau ont la charge, et même une obligation dont ils sont seuls à pouvoir s'acquitter, de provoquer les changements nécessaires en ce qui concerne la stigmatisation et l'exclusion sociale frappant les orphelins du SIDA.

Une série d'ateliers réussis a été lancée par des réunions à New York et à Guadalajara (Mexique). Les sujets traités ont été : "Religion, femmes et conflit, défis et possibilités", "Les femmes et le virus du SIDA en Afrique", "Les femmes religieuses; leaders dans la foi et dans le féminisme", enfin "Réinterpréter les textes religieux du point de vue du statut accordé à l'homme et à la femme".



La WCRP accueille volontiers vos commentaires et vos suggestions quant au contenu de ce bulletin. Les membres sont vivement priés de soumettre des informations sur leurs activités au Dr. Bill Boltz, World Conference on Religion and Peace, 777 United Nations Plaza, New York, NY 10017, Etats Unis - E-mail : bboltz@wcrp.org

 
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