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Refaire la France Replay dy débat aux Bernardins.

Sur l'Islam, débat entre Remi Brague et Ghaleb Bencheikh. Replay du débat aux Bernardins. Cliquer.

L'Islam et la liberté de conscience - Fondation de l'islam de France.
Si vous n'avez pas pu assister à ce Colloque en direct, il est visible en Replay sur la video de la Fondation de l'Islam de France ( cliquer )

Le Cri de la Paix, Religions et Cultures en dialogue, Rome 23 au 25 octobre 2022.
Avec Sant'Egidio. Autour de la guerre en Ukraine.
Video de l'Assemblée inaugurale, le 23 octobre 2022"
Frère Alois de Taizé : La prière comme source de paix. Cliquer.

- Vidéo de la conférence donnée le mercredi 17 novembre 2021 , animée par Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et Mme Nayla Tabbara, présidente de la fondation libanaise Adyan et professeure à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth.

- Vidéo de l'hommage-prière interconvictionnelle pour les victimes de la pandémie par l'association Agir pour la Fraternité.Paris 15e (cliquer)

- Mardi 5 février 2021 : vidéo-conférence :Fondacio, La dimension spirituelle des enjeux actuels, regards croisés ; juif, catholique, musulmane"> Revoir la rencontre du 5 février.

Vidéo à revoir : Cultiver la paix avec Louis Massignon.

Religions et conflits

Communiqué des responsables religieux chrétiens de France, 8 MARS 2024




Nous, responsables religieux chrétiens de France, sommes solidaires de toutes les victimes de la guerre entre Israël et le Hamas et appelons au cessez-le-feu. Porteurs des valeurs de l’Évangile, nous souffrons de la désespérante situation que connaissent plus de deux millions de personnes vivant dans la bande de Gaza. Nous tenons à affirmer que la restriction d’accès à des ressources essentielles tels que les soins médicaux, la nourriture et l’eau est fondamentalement inhumaine.



Transmis le Mar 10, 2024 - 06:39 PM Suite du texte (2823 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsDiscussions de la Coalition internationale pour la paix/


https://www.institutschiller.org/Savait-ou-aurait-du-savoir-les-dirigeants-tolerant-le-genocide-sont-prevenus?utm_source=brevo&utm_campaign=Dclaration_GnocideGaza&utm_medium=email



L'Institut Schiller vous invite à participer aux discutions de la coalition internationale pour la paix qui se réunit par internet tous les vendredi de 17h à 19h via zoom.

des personnes ou des organisations très diverses mais ayant pour point commun une seule et même conviction : si elle n'est pas stoppée au plus vite, la dynamique de guerre actuellement en cours en Ukraine et au Moyen-Orient porte le risque très réel d'un embrasement global pouvant dégénérer en un conflit nucléaire où il n'y aura aucun gagnant.

Ces rencontres rassemblent des participants de toutes religions ainsi que d'autres qui ne sont pas religieux. Y participent actuellement notamment des croyants juifs, musulmans et chrétiens, des responsables religieux engagés pour la paix dans un esprit de fraternité interreligieuse.



Pour plus de renseignements sur la Coalition internationale pour la paix, et pour optenir le lien zoom de connection, vous pouvez nous contacter au +33783342675 ou bien écrire à instschiller_france@institutschiller.org.

Ces rencontres sont traduites en simultané en français, italien, allemand, espagnol et anglais. Elle visent à rassembler differents mouvements et citoyens du monde entier pour échanger et agir ensemble pour la paix. L'idée est de permettre un dialogue sur des sujets urgents, au au-delà des désaccords qui peuvent exister entre les uns et les autres. Afin de favoriser une discussion libre, ces rencontres sont informelles et ne sont pas rendues publiques par la suite (sauf certaines parties avec l'autorisation des personnes concernées).

Elles commencent par quelques intervenants puis une discution est ouverte où chacun peut poser des questions, rapporter ses actions menées, faire des propositions d'action etc. (Interventions courtes).

La paix a besoin de nous !

Transmis le Fév 18, 2024 - 08:27 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Le mer. 8 nov. 2023 à 17:31, Jean-René Brunetière a écrit :


Je rêve qu'un jour sur les collines rousses de Palestine, les fils d'anciens sionistes et ceux d’anciens feddayin pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
Je rêve qu'un jour, même la bande de Gaza, une enclave où brûlent les feux de l'injustice et de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur leur religion ou leur race, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve !



Transmis le Nov 22, 2023 - 08:12 PM Suite du texte (2645 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLe non-respect des droits de l'homme vis a vis des minorités religieuses Une question cruciale à résoudre.

par Fereydoun Badkoubé.




Dans un monde de plus en plus diversifié sur le plan religieux, le respect des droits de l'homme reste une préoccupation majeure. Alors que la liberté de religion est un droit fondamental reconnu internationalement, il est regrettable de constater que dans de nombreuses régions du globe, les droits de l'homme sont bafoués au nom des différentes croyances religieuses. Cette situation soulève des questions cruciales sur la coexistence pacifique et la protection des droits de tous les individus, indépendamment de leurs convictions spirituelles.

Discrimination et persécution religieuse

La discrimination religieuse reste un problème persistant dans de nombreux pays. Les minorités religieuses sont souvent victimes de préjugés, de stigmatisation et de violences. Les membres de certaines religions, comme les bahá’ís, peuvent être exclus de l'accès à l'éducation, à l'emploi et à des services de base en raison de leur foi. Des exemples troublants de persécution des minorités religieuses existent dans le monde entier, où des individus sont discriminés, harcelés ou même tués en raison de leurs croyances.

Violations des droits des femmes

Le non-respect des droits de l'homme est également évident dans la manière dont certaines religions traitent les femmes. Dans certaines communautés, les femmes sont soumises à des discriminations systémiques, telles que des mariages forcés, des restrictions à l'éducation et à l'autonomie, des mutilations génitales féminines, et même des violences domestiques justifiées par des interprétations religieuses. Ces pratiques sont en contradiction directe avec les principes fondamentaux des droits de l'homme et doivent être combattues vigoureusement.

Liberté d'expression et blasphème

Un autre aspect préoccupant est la restriction de la liberté d'expression sous prétexte de blasphème ou de protection des sentiments religieux. Dans certains pays, les lois sur le blasphème sont utilisées pour réprimer les critiques envers une religion spécifique, restreignant ainsi la liberté d'expression et la liberté de pensée. Ces mesures draconiennes sapent les principes démocratiques et le droit fondamental de remettre en question les croyances et les pratiques religieuses.


Urgence du dialogue interreligieux et promotion de la tolérance

Face à ces défis, le dialogue interreligieux et la promotion de la tolérance sont des moyens essentiels pour favoriser la coexistence pacifique entre les différentes religions. Les leaders religieux, les organisations non gouvernementales et les gouvernements doivent travailler ensemble pour promouvoir le respect mutuel, la compréhension et l'acceptation des différences religieuses. Il est impératif de souligner les valeurs communes de compassion, d'égalité et de respect des droits humains au sein de chaque tradition religieuse.

Quelques exemples:

Le respect des droits de l'homme et les violations religieuses peuvent être présents dans divers pays et contextes. Voici quelques exemples de pays où les violations des droits de l'homme liées à la religion ont été documentées, ainsi que certaines des religions qui sont souvent persécutées :

1. Chine : Le gouvernement chinois a été critiqué pour sa répression systématique des groupes religieux, en particulier des musulmans ouïghours (un groupe ethnique majoritairement de confession musulmane sunnite) et des pratiquants du Falun Gong (une pratique spirituelle et méditative qui combine des exercices de méditation avec des enseignements moraux basés sur les principes de vérité, compassion et tolérance). Des rapports font état de détentions arbitraires, de violations des libertés religieuses, de contrôle et de rééducation forcée. La persécution envers les ouïghours est principalement liée à des politiques de répression culturelle, religieuse et ethnique menées par le gouvernement chinois dans la région du Xinjiang. Les critiques du gouvernement chinois affirment que la répression contre le Falun Gong est motivée par des préoccupations politiques et idéologiques, plutôt que par des inquiétudes réelles quant à la sécurité ou à la stabilité sociale. Les organisations de défense des droits de l'homme et de nombreux pays ont condamné cette répression et appelé à la fin des persécutions contre les pratiquants du Falun Gong en Chine.

2. Arabie saoudite : Bien que l'islam soit la religion d'État, l'Arabie saoudite est connue pour imposer des restrictions sévères à la liberté de religion, en particulier envers les non-musulmans. Les minorités religieuses, telles que les chrétiens et les adeptes d'autres religions, font souvent face à des discriminations et des restrictions dans la pratique de leur foi.

3. Iran : En Iran, la liberté de religion est sévèrement restreinte pour les groupes religieux autres que l'islam chiite. Les minorités religieuses, y compris les bahá’ís, les chrétiens, les zoroastriens et les sunnites, font face à des discriminations, des arrestations arbitraires, des harcèlements et des restrictions dans la pratique de leur foi.


4. Myanmar (Birmanie) : Le traitement des Rohingyas, une minorité musulmane, a été vivement critiqué par la communauté internationale. Des rapports font état de persécutions, de discriminations, de violences sexuelles et de massacres perpétrés à leur encontre.

5. Pakistan : Les minorités religieuses, y compris les chrétiens, les hindous, les ahmadis et les chiites, sont souvent victimes de discriminations, de violences et de persécutions au Pakistan. Les lois sur le blasphème sont utilisées pour cibler les personnes appartenant à des religions minoritaires.


6. Le cas particulier de persécutions des bahá’ís : Les bahá'ís sont membres d'une religion mondiale appelée la Foi bahá'íe, fondée au XIXe siècle en Iran par Bahá'u'lláh. Malheureusement, les bahá'ís ont fait face à une persécution systématique et généralisée dans plusieurs pays, en particulier en Iran, depuis la fondation de leur religion. Voici quelques faits et informations sur les persécutions des bahá'ís :

a) Situation en Iran :
Les bahá'ís sont la plus grande minorité religieuse non musulmane en Iran, avec une population estimée à environ 300 000 personnes.
Depuis la révolution islamique de 1979, les bahá'ís en Iran ont été soumis à des discriminations, des arrestations, des emprisonnements, des tortures et même des exécutions.
Le gouvernement iranien considère les bahá'ís comme des apostats et des ennemis de l'État, les accusant de collusion avec des puissances étrangères.
Les bahá'ís sont privés de leurs droits fondamentaux, y compris le droit à l'éducation, à l'emploi et à la propriété. De nombreuses entreprises et écoles bahá'íes ont été fermées par les autorités iraniennes.
Le Centre d'Information bahá'í rapporte régulièrement des cas de harcèlement, d'arrestations et de détentions arbitraires de bahá'ís en Iran.
b) Rapports internationaux :
Les persécutions des bahá'ís en Iran ont été largement condamnées par des organisations internationales de défense des droits de l'homme, telles que l'ONU, Amnesty International et Human Rights Watch.
Des résolutions condamnant les violations des droits de l'homme contre les bahá'ís en Iran ont été adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies et d'autres organes internationaux.


c) Situation dans d'autres pays :​​
Bien que les persécutions des bahá'ís soient les plus graves en Iran, des actes de discrimination et de harcèlement ont également été signalés dans d'autres pays, notamment au Yémen, en Égypte et au Vietnam.
Dans certains pays, les bahá'ís sont confrontés à des restrictions sur la pratique de leur religion et sont souvent considérés comme des "hérétiques" ou des "sectes" par les autorités religieuses ou gouvernementales.

Il est important de souligner que ces informations sont basées sur des rapports et des témoignages disponibles, et la situation des bahá'ís peut évoluer avec le temps. La persécution des bahá'ís est une violation grave des droits de l'homme et appelle à une action internationale pour promouvoir la liberté religieuse et mettre fin à ces discriminations.

En conclusion nous devons comprendre que la non-observation des droits de l'homme dans le contexte religieux est un problème qui ne peut être ignoré. La discrimination, la persécution, les violations des droits des femmes et les restrictions à la liberté d'expression en raison de la religion sont autant de défis auxquels nous devons faire face en tant que partisans des mouvements de Religions pour la Paix. Il est essentiel de reconnaître ces problèmes, d'en discuter ouvertement et de prendre des mesures concrètes pour promouvoir le respect des droits de l'homme, et la tolérance religieuse. L’urgence du dialogue interreligieux est de plus en plus évidente. Seulement en travaillant ensemble, nous pourrons créer un monde où chaque individu est libre de pratiquer sa religion et où les droits de l'homme sont respectés pour tous, indépendamment de leurs croyances spirituelles.

Transmis le Mai 31, 2023 - 06:06 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsDéclaration de Religions pour la Paix sur les prisonniers en Russie et en Biélorussie
25 octobre 2022


En tant que dirigeants de religions et de communautés religieuses du monde, nous exprimons notre chagrin et notre inquiétude pour les milliers de personnes de la Fédération de Russie et de la République du Bélarus, emprisonnées pour avoir exprimé leur opposition à la guerre et à l'effusion de sang, et exprimé leur soutien à la liberté et à droits humains.

Tous les enseignements religieux et éthiques, à la base, chérissent la vie humaine et la liberté d'expression fondamentale, en particulier lorsqu'ils sont engagés pour la paix.

Transmis le Oct 31, 2022 - 08:59 PM Suite du texte (6204 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsUKRAINE :


Appel au Patriarche de Moscou, de la part du Conseil européen des Responsables religieux ( ECRL) pour favoriser la fin de la violence en Ukraine.( en anglais )


DECLARATION des jeunes religieux sur l'Ukraine à tous les dirigeants du monde.



Communiqué du CECEF ( Conseil d'Eglises chrétiennes en France ) à propos de l'Ukraine.



Communiqué de Religions pour la Paix International : "En tant qu'organisation dédiée à la paix et à la prospérité de tous, Religions pour la paix réaffirme sa conviction que plaider pour une résolution non violente de cette crise est l'expression de notre engagement spirituel commun en faveur d'une paix juste et durable".

Communiqué du 28 février 2022.





Transmis le Juil 27, 2022 - 08:57 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLe Conseil d’Églises chrétiennes en France, très inquiet devant l’escalade des tensions géopolitiques aux frontières de l’Ukraine, porte dans la prière toute la population ukrainienne.


Il encourage toutes les Églises à manifester concrètement leur solidarité pour les populations affectées et à prier pour la paix et la fin immédiate du conflit, inspiré par les mots de saint Paul : « C’est le Christ, en effet, qui est notre paix : de ce qui était divisé, il a fait une unité. Dans sa chair, il a détruit le mur de séparation : la haine. » (Eph. 2, 14)


Alors que les chrétiens se préparent à entrer en carême avant la lumineuse fête de la Résurrection du Christ, dans un esprit d’humilité et de repentir, nous prions pour que la paix céleste soit restaurée sur la terre et que les violences prennent fin immédiatement.


Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort Conférence des évêques de France


Le pasteur François Clavairoly Fédération protestante de France


Le métropolite Dimitrios Assemblée des évêques orthodoxes de France

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Transmis le Fév 27, 2022 - 09:32 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLe sort des Ouïghours –par Ghaleb Bencheikh.


Le sort terrifiant qui s’abat sur les Ouïghours, depuis un moment déjà très long, est plus qu’une atteinte grave aux droits fondamentaux de la personne humaine. C’est un opprobre pour les autorités chinoises et c’est une verrue sur le visage de la communauté internationale qui laisse faire.
Certes quelques manifestations de réprobation se font voir et entendre, mais cela reste très en deçà de ce qui est requis pour venir en aide à un peuple en danger. Les tergiversations et les atermoiements dans la dénonciation sont incompréhensibles.
A fortiori, la pusillanimité des États membres de la Conférence de la coopération islamique est plus qu’étonnante.

Transmis le Oct 10, 2021 - 09:15 PM Suite du texte (6288 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsCommuniqués reçus fin octobre 2020.

CFCM
Communiqué du Conseil Français du Culte Musulman


Les musulmans en deuil après l’attentat terroriste qui a visé les fidèles de la basilique Notre-Dame de Nice.

Le Conseil Français du culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande vigueur l’attentat terroriste qui a visé ce matin la basilique Notre-Dame de Nice faisant trois morts et plusieurs blessés.

Le CFCM présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et à leurs proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

En signe de deuil et de solidarité avec les familles des victimes et les catholiques de France, le CFCM appelle les musulmans de France à annuler toutes les festivités du Mawlid, commémorant la naissance du Prophète Muhammad (PBSL).

Le CFCM appelle également les responsables musulmans à fermer leurs mosquées jusqu’à nouvel ordre, dès ce soir après la prière de la nuit et de faire de ce dernier moment de prière l’occasion d’un hommage et d’un recueillement en la mémoire des victimes.

Le CFCM a été profondément touché par le message de paix et de fraternité que Mgr. Éric de Moulins-Beaufort a transmis au président du CFCM. Très affecté par cet acte terroriste, le président de la Conférence des Evêques de France (CEF) a formé le vœu pour que « la peur ne l’emporte pas, ni la haine » et que « la colère doit se transformer toujours en énergie pour le plus grand bien ».

Paris, le 29 octobre 2020

Le CFCM

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INSTITUT DES HAUTES ETUDES ISLAMIQUES

Gap, le 29 octobre 2020

 
Les membres de l’Institut des Hautes Etudes Islamiques assurent de leurs prières et de leur soutien les victimes de l’attentat terroriste qui a frappé la basilique Notre-Dame de Nice, ainsi que leur famille et l’ensemble de la communauté chrétienne.
 
Ce crime abominable commis à l’encontre d’hommes et de femmes venus se recueillir en un lieu de prière, à quelques jours de la fête de la Toussaint et le jour même de la célébration du Mawlid al-Nabi qui commémore la naissance du Prophète Muhammad pour les musulmans, est une profanation et une violation de ce qu’il y a de plus sacré aux yeux des croyants véritables.
 
Il s’agit là d’une tentative proprement diabolique de diviser la Nation, d’attiser la haine, et de monter les chrétiens et les musulmans les uns contre les autres.
 
Nous, membres de l’Institut des Hautes Etudes Islamiques, dénonçons et désavouons les actes et les propos de ces individus qui tentent de masquer leur criminalité et leur folie sous couvert de l’islam.
 
Nous appelons les politiques, l’opinion publique et l’ensemble de la société civile à ne pas céder aux amalgames, et à avoir le discernement nécessaire pour distinguer entre les croyants véritables et les imposteurs, entre des citoyens musulmans vivant leur foi dans la paix et la dignité, et une bande de criminels.
 
Nous partageons la détermination de la Conférence des évêques de France qui a dénoncé une « menace traître et aveugle », en rappelant qu’il est « urgent que cette gangrène soit stoppée comme il est urgent que nous retrouvions l’indispensable fraternité qui nous tiendra tous debout face à ces menaces ».
 
Cette prise de conscience partagée va nécessairement dans le sens de la récente encyclique du pape François « Tous Frères », qui s’inscrit elle-même dans l’esprit de la déclaration islamo-chrétienne d’Abu Dhabi de 2019 pour la paix mondiale et la coexistence commune.
 
Il nous appartient de continuer à témoigner des liens spirituels et fraternels qui nous unissent tous.
 
Yahya Pallavicini, président IHEI
Abd al-Haqq Guiderdoni, directeur IHEI

Transmis le Nov 06, 2020 - 10:27 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Religions pour la Paix - France,

Commission Asie du Sud Est : Point sur la Birmanie.


L’avenir de la Birmanie entre démocratisation et tensions ethniques (constitution, laïcité, religions, économie)



Photographies par Flore-Ael Surun en 1995,
écrit par Matteo Surun.


Les commentaires et réactions pourront être envoyés à l'adresse :
religionspourlapaix@gmail.com
.


Situé en Asie du Sud-Est, le Myanmar tirerait son nom d’êtres mythiques, des fantômes lumineux qui se seraient installés dans le pays, attirés par ses richesses et seraient devenus des hommes. En 1819, les Anglais déclenchent une invasion du pays pour protéger l’Empire des Indes. À la fin d’un conflit de 67 ans, la Birmanie devient une colonie britannique en 1886.

La Birmanie tient une place centrale pendant la Seconde Guerre Mondiale car elle est la base de cette route où, à partir de 1941, les Alliés fournissent des armes aux Chinois luttant contre les Japonais.

En 1948, les Anglais décolonisent la Birmanie. La liberté n’apporte pas la paix au pays traumatisé par la violence. Le héros de l’indépendance Aung Sang est assassiné. On assiste à des contestations communistes et à des soulèvements de minorités. L’armée prend le pouvoir en 1962, et réprime le socialisme, ainsi que les manifestations étudiantes.

En 1988, la fille d’Aung Sang, Aung Sang Suu Kyi remporte les éléctions présidentielles mais le pouvoir militaire n’en tient pas compte. Elle est placée en résidence surveillée. En 1991, elle est libérée et nommée Prix Nobel de la Paix.

Aujourd’hui, le pays s’ouvre progressivement aux capitaux étrangers et au tourisme. Le pays n’est pas cependant libéré des tensions qui subissent entre les différentes éthnies.


En février 2020, je participais pendant trois jours à un Model United Nations à la John Cabot University à Rome. Je représentais l’Autriche à l’United Nations Human Rights Council et devais débattre sur les deux sujets suivants : « Death Penalty and the Rohingyas Crisis ».

Je me suis particulièrement intéressé à ce pays qui me posait de nombreuses questions, à ses pagodes du site Bagan aussi fascinantes que le site khmer d’Anghor Vat au Cambodge et à cette figure emblématique et historique : Aung San Suu Kyi, véritable Gandhi du XXIème siècle.


Je n’arrivais pas à comprendre que ce peuple si humble et chaleureux qui transparaissait dans les photos de ma tante puisse avoir autant de haine et infliger autant de violences contre une minorité ethnique. En faisant des recherches sur ce pays j’ai commencé à saisir la complexité de ce peuple de par sa diversité. J’ai réalisé, en même temps que la communauté internationale, qu’Aung San Suu Kyi n’était pas seulement la figure morale qu’on lui prêtait mais surtout une femme politique.

Elle dit lors d’une entretien que « les jeunes afin de se construire dans la vie doivent suivre leurs principes et être investi d’un devoir sur Terre » . Sa mission est de sortir son pays de la misère et de le faire rentrer dans l’Histoire.

Elle dit n’avoir pas souffert lors de son arrestation car « elle a choisi son destin ».

Elle a choisi de vivre “avec son peuple et pour son peuple”. Bien qu’elle soit critiquée par rapport à sa position face à la crise des Rohingyas, elle a toujours pour objectif de servir son pays.

Instaurer la démocratie dans ce pays divisé depuis tellement d’année semble avoir pris le dessus sur les principes moraux d’Aung San Suu Kyi. Tout en condamnant les violences commises contre les Rohingyas, elle refuse le terme de « génocide » et lui préfère le terme de « nettoyage ethnique » devant la Cour Pénale Internationale de la Haye. Lorsqu’un journaliste lui demande si les Rohingyas sont des Birmans elle répond « qu’elle ne sait pas, elle reste perplexe ».


Le but de mon article ici n’est pas d’aborder exclusivement la crise des Rohingyas. Je m’intéresse à la place du dialogue interreligieux qui est nécessaire dans ce pays à majorité bouddhiste et au respect des minorités tout en préservant une identité birmane, grâce à un vivre-ensemble,


QUI SONT LES ROHINGYAS ?













En 2012, des violences intercommunautaires ont éclaté dans l’État d’Arakan, causant plus de deux cents morts, principalement parmi les musulmans.

En Août 2017 une nouvelle crise touchant des Rohingyas apparaît à la suite du viol d’une birmane par des musulmans.

Les Rohingyas descendent de commerçants et de soldats arabes, mongols, turcs ou bengalis convertis à l’islam au XVe siècle. La position du gouvernement affirme que les Rohingyas sont arrivés au moment de la colonisation britannique, à la fin du XIXe siècle. Ils seraient selon leur dires, des émigrés illégaux du Bangladesh voisin. Une loi de 1982 instaurée par la dictature militaire les a rendus les apatrides. Ils n’ont pas été reconnu parmi les cent trente-cinq ethnies répertoriées en Birmanie. Le gouvernement birman ne reconnaît que les « races nationales », celles présentes dans le pays avant l’arrivée des colons britanniques, en 1823. Selon un rapport de la Commission européenne, « il existe des tensions de longue date » entre les Rohingyas et « la communauté bouddhiste du Rakhine ». La ségrégation communautaire y est institutionnalisée.


La communauté Padaung et les autres éthnies.


Photo Wikipedia, voir crédit ci-dessous.









La communauté Padaung est emblématique de la Birmanie. Elle fait partie des Karens au Myanmar et est connue pour ces « femmes girafes ». La véritable origine de cette tradition reste encore un mystère.

L’éthnie Wa au Nord Est de la Birmanie n’est pas encore incorporée dans l’Union et c’est un enjeu actuel encore plus important que les Rohingyas pour Aung San Suu Kyi aujourd’hui.

La Birmanie est nourrie par une diversité ethnique et religieuse. L’essentiel de l’héritage des Mons et Pyus. Les Mons ont apporté le bouddhisme therevada en Birmanie et le couvre-chef traditionnel : le gaung baung qui signifie en birman « Enroulé de tête ».

Les Pyus, civilisation datant de 200 avant J-C au XIème siècle après J-C ont apporté l’alphabet et le calendrier birman. Le pays a cependant été traversé par l’immigration de divers peuples et de différentes religions notamment la religion musulmane.


VOYAGE DE MA TANTE FLORE-AEL SURUN AU MYANMAR EN 1995.

Lettre Août 1995 de ma tante Flore-Ael Surun

Le Myanmar (ex Birmanie) est un pays extraordinaire d’abord par la richesse et la diversité de ses paysages ( plaine aux mille pagodes, fleuves et lacs regorgeant de vie ; montagnes majestueuses et mystérieuses). Mais à mon avis la grande richesse de ce pays, c’est sa population. Des dizaines d’ethnies toutes aussi acceuillantes et ouvertes au contact les unes que les autres cela certainement d’ailleurs car ce pays a été longtemps épargné de certaines mauvaises influences du tourisme…

Aujourd’hui, 85% de cette population est bouddhiste, résultat, un peuple serein, calme, ouvert, et toujours prêt à faire partager cette absolue richesse intérieure…

C’est pourquoi j’ai voulu lors d’un récent séjour dans le pays fixer ces instants si forts qu’ont été mes rencontres avec les birmans. »







































Un reportage « humaniste » sur le Myanmar

J’ai voyagé en lieu serein : le Myanmar. J’y suis allée avec des yeux, des mains et mon cœur : leur seul language. Ils vivent l’Harmonie dans sa totalité ; ils ont le respect de la Vie, de l’Être, de la Souffrance. Ils donnent sans prendre. Comment comprendre leur réalité. Ils sont dans un autre temps. Les secondes sont éternelles… Ils m’ont prise par la main du cœur.

À chaque instant, par leur Méditation à Bouddha, ils envoient au monde entier la Paix et la Joie. J’aimerai vous faire un peu voyager au fond de leurs yeux, vous faire danser sur leur sourires. Leur devise : « Step by step », au-délà il y a le Nirvana. »













Procession d'enfants bouddhistes











































Des lieux d’exception….














BAGAN est un site archéologique bouddhique de près de 50 km2 situé dans la région de Mandalay datant du royaume de Pagan, premier royaume birman régnant du IXème au XIIIème siècle.

L’Inde a historiquement exercé une influence déterminante dans l’Asie du Sud-Est dont témoignent aujourd’hui encore les vestiges des splendeurs d’Angkor (Cambodge), Borodur (Indonésie) ou de Bagan (Myanmar).

Le bouddhisme et l’hindouisme diffèrent sur le concept d’Atman qui est l’existence de l’âme. Pour les bouddhistes, il existe l’Anatman : le non-soi tandis que pour les hindouistes il existe un atman c’est-à-dire un Soi connaisseur.

Une Rencontre avec AUNG SAN SUU KYI

















Nous finirons par l’interview que l’ami journaliste de ma tante Flore-Ael Surun a donné à Aung San Suu Kyi en Août 1995.

Serge Rombi : On a le sentiment que les choses évoluent très vite en ce moment en Birmanie ?

Aung San Suu Kyi : C’est sûr… Les choses changent en Birmanie… Le tourisme est en pleine explosion, ça bouge aussi dans le domaine de l’éducation. Mais, ce n’est pas demain que les birmans pourront rejoindre notre action pour la liberté.

Serge Rombi : Justement, votre libération, n’a-t-elle pas permis aux birmans de pouvoir rallier votre cause ?

Aung San Suu Kyi : Mais… c’est impossible ! D’abord, nous ne sommes pas autorisés à recruter de nouveaux membres. Et puis, pire que cela, notre parti (la Ligue Nationale pour le Démocratie) est en train de disparaitre. Dès que l’un de nos membres décide de nous quitter ou bien meurt… Nous n’avons pas le droit de le remplacer. La junte est en train de nous étrangler.

Serge Rombi : Mais la fin de votre séjour en résidence surveillée marque quand même un certain pas vers la démocratie ?

Aung San Suu Kyi: C’est vrai. Mais ce n’est qu’un pas, un tout petit pas, et bien sûr ce n’est pas assez. Les gens de ce pays attendent beaucoup plus. Les birmans veulent un système politique dans lequel ils sont autorisés à s’exprimer, où il n’y a pas de sujets tabous. Un système basé sur le respect de l’être humain. En fait, les gens de ce pays veulent une chose simple… Ils veulent la démocratie !

Serge Rombi : Et pensez-vous que c’est possible ?

Aung San Suu Kyi : Oui. Mais si les gens veulent que cela arrive, il faudra travailler beaucoup, il faudra se battre et ne jamais baisser les bras. Mais je suis convaincue qu’un jour la démocratie viendra. Parce que les birmans sont prêts à travailler pour l’obtenir. »



Prix nobel de la paix en 1991et figure emblématique de l’opposition birmane, Aung San Suu Kyi a été remise en liberté le 10 juillet 1995 par la junte militaire au pouvoir dans son pays. Après 7 ans passés en résidence surveillée. À 51 ans, la fille du héros de l’indépendance birmane Aung San a réaffirmé sa volonté de continuer le combat pour que la démocratie s’impose dans son pays.

Après avoir lu "Se libérer de la peur"(1) de la lauréate du prix nobel et "Mystiques en action : Bonhoeffer, Malcolm X, Aung San Suu Kyi : trois modèles pour le XXIè siècle" de Curtiss Paul DeYoung (1), je peux affirmer que cette femme politique a sacrifié sa famille et son confort pour se battre, elle a choisi son destin et aujourd’hui il est de notre devoir de l’aider dans sa mission.

Ce que fait Religion For Peace en Birmanie :

L’objectif de Religion pour la Paix est de former les responsables religieux, citoyens, de
jeunes à la résolution des conflits et au maintien d’une paix durable. Ces derniers seront
capables d’identifier les sources de conflit, de les résoudre et de développer des initiatives
au niveau local et national en utilisant plusieurs outils comme l’éducation, la défense des droits, les stratégies de mise en place d’une assistance humanitaire, l’utilisation des nouveaux moyens de communication et la création de programme pour empêcher et répondre aux tensions sociales.

Religions pour la Paix au Myanmar - Réconciliation.( cliquer )

Aujourd’hui nous pouvons constater que la minorité musulmane est persécutée en Asie notamment les Rohingyas en Birmanie, les Ouighours en Chine et les musulmans dans l’État d’Assam en Inde.

Des leaders politiques comme Aung San Suu Kyi ont la responsabilité de régler ses tensions ethniques et de mettre en place un état de droit et une démocratie. En Birmanie, le dialogue interreligieux doit prendre part à ces reformes et accélérer le processus de réconciliation nationale.












Cartes (1):


Expansion de l'Islam en Asie ( XIVe - XVIe siècles)(1)




















Expansion historique du Bouddhisme.(1)



Carte marché mondial musulman.(1)


(1)Références des livres,

- Se libérer de la peur
de Collectif, Suu Kyi Aung San , et al. | 12 décembre 1991

- Mystiques en action: Bonhoeffer, Malcolm X, Aung San Suu Kyi : 3 modèles pour le XXIe s.
de Curtiss Paul Deyoung | 14 octobre 2010

- Cartes :
Géopolitique des empires: Des pharaons à l’imperium américain
Livre de Gérard Chaliand et Jean-Pierre Rageau paru chez Flammarion en 2015.

Les commentaires et réactions pourront être envoyés à l'adresse
religionspourlapaix@gmail.com

Crédit photo : Nom de la page : Padaung
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Padaung de Wikipédia en français (auteurs)


Transmis le Avr 29, 2020 - 06:40 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsSaint-Etienne du Rouvray - mardi 26 juillet 2016

par Ghaleb Bencheikh


L'abjection est à son comble avec l'attentat de ce matin à Saint-Etienne du Rouvray.
Le cauchemar continue et la barbarie atteint son acmé.

Tout d'abord, nos pensées vont dans le recueillement et la prière à la mémoire des victimes et à toutes celles tombées innocemment fauchées par le terrorisme ignominieux. Et notre compassion est pour ceux et celles qui luttent pour la vie dans les hôpitaux français.

Ensuite notre solidarité avec l'Église catholique est totale et par-delà avec toute la frange chrétienne de notre nation. Le père Jacques Hamel incarnait l'enseignement du Christ et les valeurs de l'Évangile, celles de l'amour et de la bonté. Nos condoléances les plus attristées vont à sa famille et à ses proches.

Enfin quelles que soient les manœuvres et visées des fous furieux assassins égorgeurs et tueurs pour fracturer la nation, elles n'aboutiront jamais. Elles ne réussiront pas dès lors que notre détermination à faire corps homogène dans notre communauté nationale, d'un destin commun, est absolue.
Les tragédies se succèdent les unes après les autres et le terrorisme islamiste abject ne nous laisse aucun répit, mais nous n'abdiquerons jamais. Ces assassinats ignobles n'entameront en rien notre résistance et notre déclaration d'insoumission proclamée pour toujours devant l'extrémisme religieux d'essence islamique. Non seulement nous le condamnons - comme à chaque fois - avec la dernière énergie et le fustigeons avec force, mais nous adjurons l'ensemble des musulmans en France et de par le monde à l'endiguer, chacun à son niveau, par tous moyens et procédés empreints de l'intelligence hybride du cœur et de l'esprit. Ils doivent d'ores et déjà commencer par exprimer leur désapprobation et leur dégoût par des manifestations massives. Au-delà des indignations de circonstances, c'est à une lame de fond que nous nous attendons, à la mesure de notre éveil de conscience et en proportion de notre douleur de voir les valeurs de fraternité et de miséricorde bafouées et avilies.

Nous sortirons de cette terrible épreuve en gardant la lucidité et la froideur d'esprit. Et notre nation unie, maintenant plus que jamais, finira par triompher. Elle sera plus forte, plus solidaire et plus fraternelle.

Transmis le Août 01, 2016 - 12:59 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsSaint-Etienne du Rouvray - mardi 26 juillet 2016

par Ghaleb Bencheikh


L’abjection est à son comble avec l'attentat de ce matin à Saint-Etienne du Rouvray.
Le cauchemar continue et la barbarie atteint son acmé.

Tout d'abord, nos pensées vont dans le recueillement et la prière à la mémoire des victimes et à toutes celles tombées innocemment fauchées par le terrorisme ignominieux. Et notre compassion est pour ceux et celles qui luttent pour la vie dans les hôpitaux français.

Ensuite notre solidarité avec l’Église catholique est totale et par-delà avec toute la frange chrétienne de notre nation. Le père Jacques Hamel incarnait l'enseignement du Christ et les valeurs de l’Évangile, celles de l'amour et de la bonté. Nos condoléances les plus attristées vont à sa famille et à ses proches.

Enfin quelles que soient les manœuvres et visées des fous furieux assassins égorgeurs et tueurs pour fracturer la nation, elles n'aboutiront jamais. Elles ne réussiront pas dès lors que notre détermination à faire corps homogène dans notre communauté nationale, d'un destin commun, est absolue.
Les tragédies se succèdent les unes après les autres et le terrorisme islamiste abject ne nous laisse aucun répit, mais nous n'abdiquerons jamais. Ces assassinats ignobles n'entameront en rien notre résistance et notre déclaration d'insoumission proclamée pour toujours devant l'extrémisme religieux d'essence islamique. Non seulement nous le condamnons - comme à chaque fois - avec la dernière énergie et le fustigeons avec force, mais nous adjurons l'ensemble des musulmans en France et de par le monde à l'endiguer, chacun à son niveau, par tous moyens et procédés. Ils doivent d'ores et déjà commencer par exprimer leur désapprobation et leur dégoût par des manifestations massives. Au-delà des indignations de circonstances, c'est à une lame de fond que nous nous attendons, à la mesure de notre éveil de conscience et en proportion de notre douleur de voir les valeurs de fraternité et de miséricorde bafouées et avilies.

Nous sortirons de cette terrible épreuve en gardant la lucidité et la froideur d'esprit. Et notre nation unie, maintenant plus que jamais, finira par triompher. Elle sera plus forte, plus solidaire et plus fraternelle.

Transmis le Juil 26, 2016 - 05:00 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsVa-t-on vers un choc des civilisations ?

Article de Gérard Leroy, du groupe de Narbonne, GIP 11. Publié sur son blog :
Questions en partage. Cliquer.

Transmis le Juil 23, 2016 - 08:43 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Editorial de Ghaleb Bencheikh,  
Président de Religions pour la Paix-France ( CMRP )



Voir aussi : Déclaration de résistance et d'insoumission face à la barbarie.
le 10 janvier 2015

Encore une fois, l’ignominie et le terrorisme abject ont frappé au cœur de Paris et nous ne pouvons pas nous contenter de les condamner et de les dénoncer. D’ailleurs, qui dit dénoncer implique qu’il faut annoncer : clamer haut et fort qu’aucune raison légitime soit-elle ne saurait justifier le massacre des innocents et aucune cause si noble soit-elle ne prépose la terreur aveugle. Et, il se trouve que des individus fanatisés affiliés à des groupes islamistes extrémistes ont décidé de déclencher une conflagration généralisée s’étalant sur un arc allant depuis le nord Nigéria jusqu’à l’Île de Jolo. Et l’élément islamique y est impliqué. Cette guerre est menée au nom d’une certaine idée de l’Islam. L’incendie ne semble pas fixé, bien au contraire, ses flammes voudraient nous atteindre en Europe et nous brûler chez nous en France.

Transmis le Fév 02, 2015 - 01:23 AM Suite du texte (5413 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Editorial de Ghaleb Bencheikh,  
Président de Religions pour la Paix-France ( CMRP )



Voir aussi : Déclaration de résistance et d'insoumission face à la barbarie.
le 10 janvier 2015

Encore une fois, l’ignominie et le terrorisme abject ont frappé au cœur de Paris et nous ne pouvons pas nous contenter de les condamner et de les dénoncer. D’ailleurs, qui dit dénoncer implique qu’il faut annoncer : clamer haut et fort qu’aucune raison légitime soit-elle ne saurait justifier le massacre des innocents et aucune cause si noble soit-elle ne prépose la terreur aveugle. Et, il se trouve que des individus fanatisés affiliés à des groupes islamistes extrémistes ont décidé de déclencher une conflagration généralisée s’étalant sur un arc allant depuis le nord Nigéria jusqu’à l’Île de Jolo. Et l’élément islamique y est impliqué. Cette guerre est menée au nom d’une certaine idée de l’Islam. L’incendie ne semble pas fixé, bien au contraire, ses flammes voudraient nous atteindre en Europe et nous brûler chez nous en France.

Transmis le Jan 11, 2015 - 12:58 AM Suite du texte (5413 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits
de Ghaleb Bencheikh, musulman.



Un de nos compatriotes, tombé entre les mains d’un groupe de barbares fanatisés, a été lâchement assassiné. C’est avec horreur, consternation et indignation que nous apprenons ce crime abject. Nous nous inclinons devant la mémoire de notre compatriote Hervé Gourdel. Cette ignominie s’est abattue encore une fois au nom d’un prétendu islam dans lequel aucun de nous ne se reconnaît nullement. Nous musulmans de France, ne pouvons qu’exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie ces crimes abominables perpétrés au nom de notre tradition religieuse. Celle-ci est avilie et son message est perverti, religion dont les fondements mêmes, nous l’avons toujours cru, sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie.

Simplement, cette affirmation incantatoire n’est plus suffisante. Nous adjurons les hiérarques et les théologiens musulmans de s’atteler à la grande entreprise qui consiste à désacraliser la violence et sortir des idéologies meurtrières drapées dans le discours religieux. Nous sommes arrivés à ces atrocités à cause de la démission de l’esprit depuis des décennies et l’abdication de la raison devant le détournement des valeurs spirituelles pour assouvir la haine et verser dans la barbarie. Ce travail de refondation de la pensée islamique est une nécessité impérieuse. Nombreux sont les manquements à la liberté, à l’égalité et à l’humanisme qui sont à déplorer dans une vision théologique surannée, passéiste et rétrograde.

Nous dénions certes à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l’islam et de s’exprimer en notre nom. Mais, nous devons débusquer aussi tout ce qui a pu à travers l’histoire servir à tort ou à raison de prétexte pour adosser leurs crimes à des préceptes religieux d’essence islamique. L’architectonique doctrinale de l’idéologie islamiste qui nous a causé beaucoup de torts ne repose que sur des artefacts fallacieux que nous devons dirimer.

Les supplices et la mort que des terroristes djihadistes infligent à nos frères chrétiens, azéris et musulmans perçus comme tièdes, en Syrie, en Irak, au Nigeria et ailleurs, nous révulsent et heurtent notre conscience. Ils nous rendent encore plus malheureux de ne pouvoir faire rien d’autre que d’exprimer notre solidarité et notre immense compassion.

Nous tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, guerriers égarés d’un prétendu État islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom de croyances fanatiques destructrices qui se cachent derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire. Personne ne peut s’arroger le droit de s’exprimer en notre nom et de salir ainsi notre tradition.

Faut-il pour autant se contenter d’exprimer notre solidarité sans aller plus loin dans l’expression de notre fraternité ? Non ! Car il est de notre devoir, au nom précisément des valeurs de paix et de fraternité auxquelles nous croyons avec force, de continuer à œuvrer inlassablement pour qu’une ère promise de concorde et d’entente puisse très tôt advenir. C’est notre invincible espérance.

Ghaleb Bencheikh, le 24 septembre 2014


Transmis le Sept 25, 2014 - 12:14 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsAu nom des musulmans de la Maison Islamo Chrétienne, Saad Abssi, Président

www.lamaisonislamochretienne.com.

( A la fin de cette lettre, obtenue en cliquant sur « suite du texte », réponse de Richard Zeïtoun, administrateur de Religions pour la Paix-France.)

"La fête de Marie que célèbrent les chrétiens pour le 15 août ne laisse pas les musulmans indifférents puisque le Coran parle abondamment de la mère de Jésus. Musulmans de la Maison Islamo Chrétienne, nous nous associons à la prière des chrétiens....


Transmis le Août 14, 2014 - 10:44 AM Suite du texte (1455 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Suite au communiqué de l'association « Les Imams de France » ( voir ci-contre ), Gérard LEROY, ancien secrétaire général de la CMRP, nous adresse le lien ci-dessous relatif aux exactions dont sont victimes plusieurs communautés religieuses en Afrique et au Moyen-Orient.
N'évoquez pas la Syrie ou l'Irak à la télévision... Il y a le Tour de France !

http://questionsenpartage.com/n%E2%80%99%C3%A9voquez-pas-syrie-l%E2%80%99irak-%C3%A0-t%C3%A9l%C3%A9vision-il-y-tour-france



Transmis le Août 07, 2014 - 05:25 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits"Rendez-nous nos filles". Plus de 200 jeunes filles enlevées au Nigeria par le groupe islamiste Boko Haram....

Extrait de l'intervention de Ghaleb Bencheikh sur France Inter le 8 mai 2014 au journal de 9h. A propos du silence des autorités religieuses.


"Je condamne et je récuse, je fustige cette frilosité, cette pusillanimité, je ne comprends pas cette lâcheté. Que les recteurs des mosquées, que les responsables et hiérarques musulmans parlent s'expriment, défendent, manifestent contre cette ignominie et cela malheureusement, je les renvoie à leur conscience.
On ne peut pas d'un côté pleurnicher contre l'islamophobie et verser dans des jérémiades,
et quand cette même tradition religieuse est avilie par un comportement aussi grave, aussi ignominieux, ne pas le faire savoir. Donc il faut manifester.
Question :Qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui, pour que Boko Haram soit puni de ses actes ?
Cela relève de la Cour pénale internationale ; donc les dirigeants et les membres de cette secte doivent être pourchassés, traqués où qu'ils se trouvent, pour rendre compte devant la justice des hommes. C'est du terrorisme abject, auquel il faut mettre fin."


Commentaire de : Arnaud Desmarchelier le : Jeudi 8 mai 2014

Monsieur,
Permettez-moi de vous féliciter pour votre intervention dans le journal de 9h sur France Inter ce jeudi 8 mai. Comme vous et beaucoup d'autres je crois, je suis indigné par la faiblesse de la réaction du monde musulman face aux abominations de Boko Haram et de quantité d'autres exactions faites par des barbares soit disant au nom de Dieu. (je pense à cet instant aux crucifixions de chrétiens en Syrie, si tant est bien sur qu'elles soient avérées.) 
Il est de mon avis urgent que le monde musulman fasse le ménage dans ses rangs en devenant le fer de lance de la lutte contre la barbarie terroriste des islamistes.Seuls les musulmans peuvent protéger le monde des fanatiques islamistes.
j'espère que d'autres voix s’élèveront de l’intérieur comme la votre pour bâtir un front uni contre la barbarie de quelques uns. Ceci est d'ailleurs vrai pour les fanatiques de toutes les religions.Chaque nouveau crime fait au nom d'une religion éloigne les hommes de Dieu.
Merci pour votre combat.
Cordialement
A. Desmarchelier

ar
Commentaire de Jean-Marc Caffet. Samedi 10 mai 2014

Merci et félécitations à notre président pour cette intervention absolument nécessaire. Il n'est pas rare en effet que dans le cadre de mon militantisme en faveur du dialogue interreligieux quelque récalcitrant ait beau jeu de m'opposer l'absence de réprobation officielle et vigoureuse des autorités religieuses musulmanes chaque fois que des exactions, toujours plus ignobles les unes que les autres, sont commises par des islamistes radicaux fanatiques et intégristes. Cela est regrettable et suscite l'embarras de tous ceux qui oeuvrent tous les jours pour défendre l'Islam vrai et la fraternité entre toutes les religions. Pris quelque peu au dépourvu je m'entends alors répondre, mais de manière sans doute un peu courte, que la peur de représailles y est sans doute pour quelque chose... Pas très convainquant!... Il serait utile de pouvoir disposer alors d'arguments plus "recevables", mais encore faudrait-il qu'il en existe!... Bref, pourquoi ce silence généralisé? On a du mal à comprendre. Puisse cette intervention avoir été entendue et être reprise "bruyamment" par de nombreux dignitaires de cette religion qui place elle aussi et à juste titre, l'Amour et la Tolérance au premier rang de ses valeurs.
Bien fraternellement
Jean-Marc Caffet

"Carrefour du Silence".


Transmis le Mai 09, 2014 - 10:46 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsAu nom de Dieu, on a tué. Au nom de Dieu est-on capable d'aimer ?
par Gérard Leroy.

Facteurs de paix, les religions ? Plaisanterie de mauvais aloi pour tous ceux qui ont un contentieux avec la religion et voudraient lui régler son compte en la proclamant coupable de tous les conflits qui gangrènent la planète. Alors, fauteurs de troubles, les religions ?

Article complet, cliquer ICI.




Transmis le Nov 02, 2012 - 12:03 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits



Diverses réactions aux attentats de la période de Noël



- Les amis de la Paix, au Mans.



- Communiqué de Gap-Espérance.



- Article du Père Henri de la Hougue et de Kamel Meziti dans Oumma.com



- Appel de musulmans : l'Islam bafoué par les terroristes sur respectmag.com.

Suivi du témoignage de Mustapha Chérif : "Pourquoi j'ai signé l'Appel"



- Réponse d'Emile Moatti au témoignage de Mustapha Cherif.





LES AMIS DE LA PAIX , dialogue interreligieux et non-violence

Communiqué : Soutien à nos frères chrétiens d’orient





Le 31 décembre un attentat perpétré dans une église Copte d’Alexandrie en Egypte fit 21 morts et 79 blessés. L’Association sarthoise interreligieuse “ les Amis de La Paix ”, membre de section française la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix et du GAIC (Groupement d’Amitié Islamo-Chrétienne) s’élève pour condamner les actes de violence perpétrés envers nos frères chrétiens d’Egypte, d’Irak, d’Afrique …etc.

Au nom des membres de l’Association “ Les Amis de La Paix ”, nous affirmons notre fraternité et notre solidarité envers les familles des victimes tant éprouvées. L’Association exprime sa profonde inquiétude, quant à la situation des chrétiens d’Orient et leur droit à pratiquer librement et en toute sécurité leur religion.

Cependant ces crimes ne doivent pas nous entrainer à suivre les promoteurs de la peur et de la haine. En France ne laissons pas la discorde s’installer entre chrétiens et musulmans, nous savons que le vrai islam est, celui de la paix, celui de la tolérance, celui du message d’amour et de concorde entre les hommes. Dans le Coran il est dit : “ Celui qui tue un homme, est considéré comme avoir tué toute l’Humanité ”.

Face à cette violence, le dialogue entre les religions est plus que jamais nécessaire, pour faire entendre la voix de ceux qui, par la conjugaison de leurs efforts, construisent au quotidien des ponts entre les religions. Ces liens interreligieux et interculturels sont en eux même un message d’espoir et contribuent à bâtir une société laïque ou le mot fraternité prend tout son sens.





Hilaire BODIN Président et chrétien

Adji DRAME Vice-présidente et musulmane









Communiqué de « Gap Espérance »: Réaction face aux violences contre les croyants (Bagdad, Alexandrie,..).



Le Collectif interreligieux « Gap Espérance », constitué de responsables des communautés juives, chrétiennes et musulmanes de Gap, fait part de sa consternation face aux événements qui ont visé des Chrétiens à Bagdad en Irak, et à Alexandrie en Egypte.

Ces violences qui touchent des Croyants au moment de leurs célébrations religieuses sont inacceptables.



Conforme à sa vocation de sensibilisation et de compréhension mutuelle, « Gap Espérance » condamne fermement toutes les violences commises au nom de Dieu.



Nous appelons chaque communauté à écarter toute forme de discrimination et à s'engager dans le dialogue et dans la connaissance réciproque, dans le respect de nos différences.





Suite d'Emile Moatti au témoignage de Mustapha Cherif :



J'ai bien connu le professeur Mustapha Chérif, ancien Ambassadeur d'Algérie en Egypte et je suis né dans la même région que lui, en Algérie. J'apprécfie sa prise de position énergique et sans ambiguité. Il doit pouvoir compter sur le soutien moral de tous les juifs et chrétiens qui partagent, avec les véritables croyants musulmans inspirés par l'Esprit du Dieu -Un de l'humanité tout entière, l'idéal abrahamique de Fraternité universelle. Cet idéal est décrit dans la Thora de Moïse, et il est repris par les Evangiles et le Coran,

faisant d'Abraham le "Père de tous les croyants". Nous avons un socle commun de valeurs éthiques qui devrait nous inspirer en permanence pour le bien et l'épanouissement de nos sociétés et de tous les citoyens.

Les vrais croyants sont ceux qui ont toujours le souci du bien-être de l'autre, au nom de l'amour de Dieu qui doit se traduire, selon nos traditions, par l'amour de tous les êtres humains, quelle que soit leur origine ou leur croyance. Toute attitude contraire est une imposture coupable et conduit à la négation de la spiritualité qui devrait habiter nos coeurs. Condamnons ensemble tous les dévoyés fanatiques qui conduisent in fine à tuer des innocents, et combattons les par tous les moyens. C'est pour nous une obligation morale fondamentale.

Eveillons nos consciences par la prière , le jeûne et la solidarité matérielle.



Emile Moatti

Délégué général de la Fraternité d'Abraham à Jérusalem

(juifs, chrétiens et musulmans - Paris)





Transmis le Jan 14, 2011 - 12:14 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLes attentats du Nouvel An en Egypte, déclaration du Secrétaire général et du Modérateur de la WCRP (Religions for Peace)

10 janvier 2011
Tuer et blesser des chrétiens coptes à Alexandrie pendant qu’ils pratiquaient leur culte dans leur église la veille du Nouvel An était gravement coupable.
Le fait inconcevable d’avoir fait perdre la vie à des innocents par cet attentat barbare est totalement inacceptable.

Les membres de « Religions pour la Paix » — le plus vaste ensemble pluri-religieux du monde, qui se consacre exclusivement à promouvoir une coopération en vue de la paix fondée sur des principes élevés — offrent d’un seul cœur aux familles et aux communautés qui en ont été les victimes leurs plus sincères condoléances et les assurent de leur solidarité pleine d’affection.

Que cette violence à l’égard des chrétiens coptes ait eu pour but de les persécuter en leur qualité de groupe religieux la rend particulièrement méprisable. Cet attentat paraît aussi avoir été conçu en vue de provoquer peur et polarisation entre les deux principales communautés de croyants en Egypte et, plus généralement, dans tout le Moyen-Orient.

Des responsables musulmans du monde entier, y compris ceux qui ont un rôle directeur au sein de « Religions pour la Paix » ont été les premiers à rejeter fermement cet acte haineux. Dans le même sens se sont exprimés les responsables des autres grandes traditions religieuses du monde, hindous, bouddhistes, jains, sikhs, shintoïstes, taoïstes, zoroastriens, chrétiens, juifs, les bahaïs, les représentants des religions indigènes et d’autres encore.

Dans le respect de leurs différences de croyances, les tenants religieusement engagés des diverses traditions sont de plus en plous unis dans la conviction que la religion ne doit jamais être utilisée pour justifier la violence. Partout où les membres d’une minorité religieuse sont menacés, les responsables des religions du monde doivent assumer la responsabilité de les défendre et de les protéger.

Cette obligation vaut partout, quelle que soit la religion majoritaire. Il ne s’agit pas d’être unis dans les mêmes croyances, car les diverses traditions religieuses sont authentiquement différentes, Il s’agit plutôt d’être moralement unis à l’égard de la nécessité d’honorer et de protéger la dignité inviolable de chaque personne. Cette dignité humaine inviolable inclut, au sens le plus profond, la liberté pour tous d’agir à l’égard des croyances religieuses selon les normes de la conscience morale.

La persécution des chrétiens coptes en Egypte souligne le rôle critique des gouvernements dans la sécurité et la protection des minorités religieuses. « Religions pour la Paix » appelle tous les gouvernements du monde, y compris, en l’espèce, le gouvernement de l’Egypte, à redoubler d’efforts pour garantir la protection et l’intégralité des droits des minorités religieuses.

En dernière analyse, la situation présente exige plus de dialogue, de solidarité et de coopération concrète interreligieux hautement motivés. Il est réconfortant que les responsables religieux en Egypte se soient unis dans la condamnation de l’attentat récent. Il est réconfortant aussi que l’ancienne cité d’Alexandrie soit à l’avant-garde de la coopération pluri-religieuse.

A partir de juillet 2008, en partenariat avec la bibliothèque d’Alexandrie, « Religions pour la Paix » a entrepris la mise en place du Conseil de « Religions pour la Paix » pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient comme instrument de coopération pluri-religieuse dans toute cette région.

La voix qui se fait clairement entendre des responsables religieux travaillant ensemble sur la base de convictions morales partagées peut aider à conduire les communautés historiques de croyants au Moyen-Orient à une solidarité morale religieusement fondée en vue du bien commun. Il n’y a pas d’antidote plus puissant au terrorisme que la coopération pluri-religieuse, et pas d’impératif plus fort en vue d’une paix véritable avec justice et compassion.

A vous, en partenariat,
Dr. William F. Vendley
Secrétaire général

(le très Révérend) Leonid Kishkovsky
Modérateur


RELIGIONS FOR PEACE—the world’s largest and most representative multi-religious coalition—advances common action among the world’s religious communities for peace. Religions for Peace works to transform violent conflict, advance human development, promote just and harmonious societies, and protect the earth. The global Religions for Peace network comprises a World Council of senior religious leaders from all regions of the world; six regional inter-religious bodies and more than seventy national ones; and the Global Women of Faith Network and Global Youth Network.
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Transmis le Jan 13, 2011 - 11:49 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Association Insh'allom

La Plateforme des Initiatives civiles de Paix au Proche Orient.



1- Présentation


2- Charte de Insh'allom.






Transmis le Déc 19, 2010 - 07:19 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsRéactions à l'attaque dans la Cathédrale de Bagdad :

- Communiqué du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM)


- Homélie du Pape Benoît XVI, le jour de Toussaint (1er novembre 2010)


- Condamnation par le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur


- Communiqué de Mgr Santier, Président du Conseil pour les relations inter-religieuses de la conférence des Evêques de France.


- Communiqué du comité interreligieux de la famille franciscaine.


- Communiqué du Rassemblement des musulmans de France.


- Réaction de M. Foudil Benabadji, président de l’Union des Familles de Culture Musulmane, Administrateur de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix- France.



De nombreuses autres réactions ont été reçues, en particulier de divers groupes de dialogue interreligieux en France.

Transmis le Nov 06, 2010 - 11:55 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

LES BAHA'IS DE FRANCE

Communiqué

Iran :
Le procès des sept bahá'ís repoussé

Paris, le 17 août 2009 – Le procès des sept bahá’ís accusés d'espionnage et de blasphème en Iran a été repoussé au 18 octobre, à la demande de leurs avocats Me Hadi Elsmailzadeh et Me Mahnaz Parakand.

Ces deux avocats du Centre des droits de l'Homme de Téhéran ont dû prendre en charge la défense des sept accusés en urgence, alors que Me Abdolfattah Soltani, du Centre des droits de l'Homme de Téhéran, est lui même incarcéré depuis le mois de juin, et Me Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix, n'est pas rentrée en Iran depuis le début des troubles.

Les accusés sont cinq hommes et deux femmes. Les journaux proches du pouvoir les accusent d'«espionnage pour Israël, offense au caractère sacré de la religion, et propagande contre la République islamique». Les familles ont été oralement averties d'une charge supplémentaire : «propagation de la corruption sur terre» («Mofsed fel arz»). Ces charges sont passibles de la peine de mort.

Pour Amnesty International, qui a lancé une action urgente en leur faveur, ils sont des «prisonniers d’opinion, détenus uniquement en raison de leurs convictions et de leurs activités en faveur de la communauté baha’ie».

Les bahá'ís de France espèrent que ce nouveau développement traduise une réelle volonté de la part des autorités iraniennes de respecter les droits de la défense de ces sept prisonniers. Un signe encourageant en ce sens serait leur libération sous caution.

Une trentaine de bahá'ís sont aujourd'hui détenus en Iran, tous en raison de leurs seules convictions. Ils sont considérés comme des «infidèles non-protégés». Cette minorité religieuse –la première minorité non-musulmane du pays – est qualifiée d' «organisation illégale», et les journaux officiels la nomment le plus souvent «la perverse secte bahá'íe».
Contact : Silène Martino – Tél. 06 23 16 70 82 – silene.martino@gmail.com


Transmis le Août 18, 2009 - 07:49 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsCommuniqué des bahá'ís de France - 13 août 2009



Iran



Les sept bahá'ís accusés d'espionnage jugés mardi, leur avocat incarcéré




Sept bahá'ís, détenus depuis plus d'un an à la section 209 de la prison d'Evine de Téhéran, qui encourent la peine de mort, doivent être jugés mardi prochain. Pourtant, au mépris des règles juridiques, leurs avocats ne pourront pas les défendre : Me Abdolfattah Soltani, du Centre des droits de l'Homme de Téhéran (fermé par les autorités en décembre dernier), est lui même incarcéré depuis le 16 juin, et Me Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix, n'est pas rentrée en Iran depuis le début des troubles.



Semblant ignorer l'incarcération de Me Soltani, les autorités judiciaires iraniennes lui ont adressé un courrier lui demandant de se présenter au procès de ses clients le 18 août à 9 heures.



Les accusés sont cinq hommes et deux femmes, âgés de 37 à 76 ans. On les appelle les «Yaran», les «amis» : ils étaient les administrateurs de la communauté bahá'íe d'Iran, un groupe ad hoc constitué en l'absence de structures élues, dissoutes par le régime après la Révolution de 1979.



Les journaux officiels iraniens indiquent que les «Yaran» sont accusés d'«espionnage pour Israël, offense au caractère sacré de la religion, et propagande contre la République islamique». Les familles ont été oralement averties d'une charge supplémentaire : «propagation de la corruption sur terre» («Mofsed fel arz»). Ces charges, bien entendu infondées, sont passibles de la peine de mort. Me Shirin Ebadi, qui avait accepté de défendre les sept accusés malgré les menaces et les intimidations, n'a jamais pu les rencontrer.



Pour Amnesty International, qui a lancé une action urgente en leur faveur, les sept «Yaran», ainsi que leur avocat, sont des «prisonniers de conscience».



Une trentaine de bahá'ís sont aujourd'hui détenus en Iran, tous en raison de leurs seules convictions. Depuis trente ans, ils sont considérés comme des«infidèles non protégés». Cette minorité religieuse -la première du pays, si on excepte les musulmans sunnites- est qualifiée d' «organisation illégale», et les journaux officiels la nomment le plus souvent «la perverse secte bahá'íe».



Les bahá'ís, déjà persécutés à des degrés divers sous le précédent régime, vivent en sous-citoyens dans leur pays depuis l'avènement de la République islamique en 1979. Ils sont privés d'études supérieures, et d'accès à la fonction publique. Il suffit d'être bahá'í pour voir ses biens confisqués, être privé de retraite, interdit de prêt bancaire, ou licencié. A l'école on encourage les enseignants à humilier en public les enfants bahá'ís. Des centaines de cimetières bahá'ís ont été profanés et rasés. Les citoyens qui s'attaquent aux bahá'ís ne sont pas inquiétés.



Plus de 200 bahá'ís, dont deux mineurs, ont été exécutés par le régime depuis 1979.





contact :

presse@bahai.fr

Silène ALMERAS MARTINO - tel. portable 06 23 16 70 82

Foad SABERAN - saberan@orange.fr


Transmis le Août 13, 2009 - 11:15 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLettre du Dr. William F. Vendley, Secrétaire général de Religions pour la Paix, en date du 13 juillet 2009.

Les jeunes continuent de faire progresser la mission de Religions pour la Paix avec beaucoup de force et de créativité.


Le Sommet international des responsables religieux jeunes sur le Désarmement en vue d’une sécurité partagée vient de se terminer à Katmandu. Ils s’y sont engagés à lancer une campagne mondiale des jeunes pour le désarmement.
Il m’a semblé que vous apprécieriez de recevoir le communiqué de presse ci-joint relatif à ce Sommet important.
Permettez-moi d’exprimer ma gratitude à notre réseau de jeunes et à tous ceux qui dans Religions pour la Paix sont  nombreux à se préoccuper de ce problème vital qu’est le désarmement.

 
COMMUNIQUE DE PRESSE
Des leaders jeunes se réunissent du monde entier pour traiter des défis
de la militarisation, de l’armement nucléaire et de l’abus qui est fait de la religion.

 
Katmandu, 10 juillet 2009.

Le sommet international des responsables religieux jeunes consacré au désarmement en vue d’une sécurité partagée a été ouvert par S. E. le Dr. Ram Baran Yadav, président du Népal, à Katmandu le 10 juillet 2009. Organisé par la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, l’organisation pluri-religieuse la plus importante du monde, accréditée auprès des Nations Unies et dont le siège est à New York, ce sommet a rassemblé des responsables d’institutions religieuses et d’organismes de la société civile dont une centaine de Népalis et environ cinquante autres participants venus de vingt-cinq pays (1). Assistaient aussi au Sommet des personnalités marquantes telles que M. Kul C. Gauram, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies, ancien Directeur général adjoint de l’UNICEF, M. Tajiro Kimura, Directeur du Centre régional des Nattons Unies pour la Paix et le Désarmement en Asie et dans le Pacifique,  Le Rev. Kyoichi Sugino, Secrétaire général adjoint de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, et Mme Stellamaris Mulaeh, Coordonnatrice internationale du Réseau mondial des Jeunes de Religions pour la Paix.

Dans le monde, presque mille personnes sont tuées chaque jour par des armes diverses. Les dépenses militaires ont atteint en 2008 un nouveau record de 1 464 milliards de dollars, alors même que l’économie mondiale était en difficulté et que la majorité de la population mondiale continue de vivre dans une misère extrême. Le commerce légal des armes individuelles atteint chaque année quatre milliards de dollars, auxquels s’ajoute un milliard de commerce illégal. Le monde doit faire face à la prolifération des armements nucléaires, à la poursuite de l’emploi des bombes à fragmentation, des mines anti-personnel et d’autres armes conventionnelles. Il doit faire face aussi à la croissance des dépenses militaires aux dépens du développement et à l’abus qui est fait de la religion pour promouvoir la violence et la guerre.

S. E. le Dr. Baran Yadav, président du Népal, a déclaré : « Nous avons besoin de mettre la force des religions du monde au service de la lutte contre la violence en s’appuyant sur leur message de paix, d’amour et de compassion, particulièrement parmi les jeunes de nos pays. Je tiens à féliciter l’Académie népalaise de la Religion et de la Paix et la Conférence mondiale des Religions pour la Paix d’avoir réuni fort à propos à Katmandu ce sommet international de Responsables religieux jeunes sur le désarmement en vue d’une sécurité partagée.

M. Tadatoshi Akiba, maire de Hiroshima et président des Maires pour la Paix, rassemblement mondial des maires de 2 926 villes de 134 pays, a déclaré dans son message : « La prolifération et l’emploi des armes nucléaires sont des possibilités qui grandissent ; le Traité de non-prolifération est au bord de l’effondrement. Les Maires pour la paix sont heureux de pouvoir travailler avec les communautés de croyants du monde et avec des jeunes à travers le réseau mondial de Religions pour la Paix en vue de faire progresser notre Vision pour 2020, programme tendant à l’élimination complète des armements nucléaires d’ici à 2020, date du 75e anniversaire des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki. »

M. Kul Gautam, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies et ancien Directeur général adjoint de l’UNICEF, a fait observer que « Les jeunes sont l’âme de la société. Leur rôle est essentiel dans la transformation de la culture de violence dont sous sommes actuellement les témoins en une culture de paix, partie intégrante de la culture népalaise. Ma longue association avec Religions pour la Paix me donne confiance dans le fait que cette conférence aidera à promouvoir une campagne vigoureuse pour la non-violence et la paix au moyen de la coopération pluri-religieuse au Népal et dans le monde entier. » Il a invité la Conférence mondiale des Religions pour la Paix à soutenir, comme suite à cette réunion, une campagne massive pour faire reculer la violence au Népal, et à envisager de lancer des campagnes de ce genre dans d’autres situations d’après-conflit dans le monde.

Le Rev. Kyoichi Sugino, Secrétaire général adjoint de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, a déclaré : « Ce Sommet se propose de libérer le potentiel de transformation sociale positive que possède la religion, de souligner le rôle crucial des jeunes dans l’évolution de notre monde, et de mettre en évidence l’avantage supplémentaire que constitue la coopération entre les religions et entre les diverses parties prenantes pour aborder le désarmement en vue d’une sécurité partagée, du développement et de la paix. »

Me Stellamaris Mulaeh, coordonnatrice internationale du Réseau mondial des Jeunes de Religions pour la Paix a déclaré : « Ce Sommet offre une excellente occasion aux jeunes qui ont des responsabilités religieuses de débattre des défis majeurs auxquels se heurte une sécurité partagée et d’élaborer des plans d’action. Sur cette base, les responsables jeunes des réseaux nationaux, régionaux et mondiaux de Religions pour la Paix lanceront une campagne pour la réduction des dépenses militaires et pour promouvoir la sécurité partagée. »

(1)  L’Afghanistan, l’Argentine, le Cambodge, le Canada, la Chine, les Etats-Unis, la France, la Géorgie, la Grèce, l’Inde, l’Indonésie, Israël, le Japon, la Jordanie, le Kenya, la Malaysia, le Népal, la Nouvelle Zélande, le Pakistan, le Pérou, les Philippines, la république du Congo, la République tchèque, Singapour et le Sri-Lanka


Transmis le Juil 19, 2009 - 05:04 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsAMNESTY INTERNATIONAL

3 juillet 2009



URGENT ACTION
SEVEN BAHA'IS LEADERS RISK EXECUTION

The seven members of Iran's Baha’i religious minority are scheduled for trial on 11 July. If
convicted, they could face the death penalty.

The detainees' families were told in May that they were now facing the additional charge of mofsed fil arz (being corrupt on earth), which can carry the death penalty, and that a new date for their trial has been set. They are scheduled to appear on 11 July before Branch 28 of the Revolutionary Court in Tehran where they are likely to be charged with mofsed fil arz, as well as "espionage for Israel”, “insulting religious sanctities” and “propaganda against the system." Their lawyers have never been able to visit them since their arrest, though they have been allowed family visits.

The seven are members of a group responsible for the Baha’i community’s religious and administrative affairs in Iran. They are held in Section 209 of Evin Prison, which is run by the Ministry of Intelligence. Six of the group’s leaders - Fariba Kamalabadi Taefi, Jamaloddin Khanjani, Afif Naeimi, Saeid Rezaie, Behrouz Tavakkoli and Vahid Tizfahm - were arrested following raids on their homes by officers from the Ministry of Intelligence on 14 May 2008.
A seventh person, acting as a secretary for the group, Mahvash Sabet, had been arrested on 5 March 2008. Fariba Kamalabadi Taefi, Behrouz Tavakkoli and Jamaloddin Khanjani had previously been arrested for their activities on behalf of the Baha’i community. The Baha’i faith is not recognized under the Iranian Constitution.

PLEASE WRITE IMMEDIATELY in Persian, Arabic, English or your own language: calling on the Iranian authorities to release the seven members of the Baha’i minority (naming them) whom Amnesty International considers to be prisoners of conscience held because of their beliefs or peaceful activities on behalf of the Baha’i community;
calling on them to drop the charges against the seven, which Amnesty International consider as politically motivated;
expressing concern that if convicted of the charges they are said to be facing the seven could be sentenced to death;
calling on the authorities to ensure that the seven are protected from torture and other ill-treatment;
urging the authorities to ensure that the seven are given regular access to their families, lawyers of their choice and any medical treatment they may require.

PLEASE SEND APPEALS BEFORE 14 AUGUST 2009 TO:

Leader of the Islamic Republic Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei
The Office of the Supreme Leader
Islamic Republic Street – End of Shahid
Keshvar Doust Street, Tehran, Islamic Republic of Iran
Email: info_leader@leader.ir via website:
http://www.leader.ir/langs/en/index.php?p=letter (English)
http://www.leader.ir/langs/fa/index.php?p=letter (Persian)
Salutation: Your Excellency Head of the Judiciary Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi
Office of the Head of the Judiciary Pasteur St., Vali Asr Ave., south of Serah-e Jomhouri, Tehran 1316814737
Islamic Republic of Iran
Email: shahroudi@dadgostary-tehran.ir
(In the subject line write: FAO Ayatollah Shahroudi)
Salutation: Your Excellency
And copies to:
Director, Human Rights Headquarters of Iran Mohammad Javad Larijani
Office of the Head of the Judiciary
Pasteur St, Vali Asr Ave., south of Serahe
Jomhuri, Tehran 1316814737
Islamic Republic of Iran
Fax: +98 21 3390 4986 (please keep
trying)
Email: info@dadgostary-tehran.ir
(In the subject line write: FAO Javad
Larijani)
Salutation: Dear Mr Larijani
Also send copies to diplomatic representatives accredited to your country.
Please check with your section office if sending appeals after the above date.
This is the fourth update of UA 128/08 (MDE 13/068/2008,
15 May 2008).
UA Number: XXXXXXXXXXXXX Index
Number: XXXXXXXX
Date: 01 July 2009
Date: 01 July 2009



URGENT ACTION

SEVEN BAHA'IS NOW RISK EXECUTION
ADDITIONAL INFORMATION


The range of crimes punishable by death in Iran is extraordinarily wide, and includes vaguely worded charges, such as "enmity against God" (moharebeh ba Khoda) and "being corrupt on earth" (mofsed fil arz), which are used against people accused of taking up arms against the state, robbery or spying.
These are regarded as crimes against God and as such are not subject to pardon. Offences for which judges may impose the death penalty include those relating to national security.

Under Article 502 of the Penal Code, those convicted of espionage can be sentenced to between one and five years’ imprisonment. The more serious charge of “cooperating with foreign states to harm national security” could be considered to be an instance of moharebeh (enmity against God) and ifsad fil arz (corruption on earth) which are dealt with under Articles 183 to 195 of the Penal Code and attract one of four penalties – execution, cross-amputation, crucifixion or banishment, although the death penalty is the most common punishment applied; or under Article 508, for which the sentence could be from one to 10 years’ imprisonment. “Insulting the religious sanctities” carries the penalty of execution or one to five years’ imprisonment.

“Propaganda against the system” carries a penalty of three months to one year’s imprisonment. Telecommunications salesman Ali Ashtari was hanged in November 2008 after being convicted of espionage for Israel. Anything about his trial?
The Baha’i faith was founded about 150 years ago in Iran and has since spread around the world. Since the establishment of the Islamic Republic of Iran in 1979, the Baha’i community has been systematically harassed and persecuted. There are over 300,000 Baha’is in Iran, but their religion is not recognized under the Iranian Constitution, which only recognizes Islam, Christianity, Judaism and Zoroastrianism. Baha’is in Iran are subject to discriminatory laws and regulations which violate their right to practise their religion freely, as set out in Article 18(1) of the International Covenant on Civil and Political Rights, to which Iran is a state party. The Iranian authorities also deny Baha’is equal rights to education, to work and to a decent standard of living by restricting their access to employment and benefits such as pensions. They are not permitted to meet, to hold religious ceremonies or to practise their religion communally.

Since President Ahmadinejad was elected in 2005, dozens of Baha’is have been arrested.
Members of the Baha’i community in Iran profess their allegiance to the state and deny that they are involved in any subversive acts against the government, which they say would be against their religion. The Baha’i International Community believes that the allegations of espionage for Israel which have over the years been made against the community in Iran stem solely from the fact that the Baha’i World Centre is in Israel.
Further Information on UA 128/08 (MDE 13/068/2008, 15 May 2008).
UA Number: XXXXXXXXXXXXX Index Number:
XXXXXXXX



Transmis le Juil 14, 2009 - 08:11 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsIsraël-Palestine 17 mai 2009
Par Laurent Klein


Réfléchir aux perspectives de sortie de crise en Terre Sainte depuis Paris est un drôle d’exercice ! Comment, lorsque l’on n’a aucune influence politique, aider à résoudre ce conflit ? Quelle contribution apporter pour aider Israéliens et Palestiniens à sortir de l’ornière ?
Pour celui qui n’est pas indifférent à ce sujet, il me semble que la priorité est de se demander : « Que sais-je faire qui me permette d’œuvrer dans le sens de la paix ? » Et œuvrer dans le sens de la paix implique un engagement pour les deux parties en souffrance, Israéliens et Palestiniens. Bien sûr, chacun peut avoir en son cœur un faible en faveur de l’un des deux peuples. Bien sûr, par moments, chacun peut ressentir un grand découragement et se laisser aller à un soutien unilatéral. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu’une solution juste ne pourra être acquise qu’au prix de renoncements des deux protagonistes, et ceci au bénéfice de ces mêmes deux protagonistes.


Transmis le Juin 12, 2009 - 12:21 AM Suite du texte (11661 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

LES BAHA’IS DE FRANCE

Communiqué



Les sept administrateurs bahá’ís en Iran accusés d'être des «propagateurs de la corruption sur Terre»





Paris, 13 mai 2009 – Ils sont sept, cinq hommes et deux femmes. Leur détention provisoire dure depuis un an, en Iran. Leur seul tort : ils sont bahá'ís, fidèles d'une religion persécutée dans le pays. Aucune charge officielle ne leur a été signifiée mais la presse rapporte que le Parquet de Téhéran les accuse d'«espionnage au profit d'Israël». Il y a quelques jours, les services pénitentiaires ont rapporté à leurs familles l'accusation supplémentaire de «propagation de la corruption sur Terre». Les sept attendent leur procès. Leur avocate,: le Prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, n'a pas pu les rencontrer, ni avoir accès à leur dossier.



Elles s'appellent Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet. Ils s'appellent Jamaloddin Khanjani, Afif Naïmi, Saïd Rezaï, Behrouz Tavakkoli et Vahid Tizfahm. Le plus jeune a 37 ans, le plus âgé, 76. Ils sont psychologue, enseignante, industriels, ingénieur agricole, travailleur social et optométriste, tous Iraniens, de Téhéran. Six ont été arrêtés le 14 mai 2008 à l'aube, à leur domicile, la septième quelques mois plus tôt lors d'un séjour à Mashhad. Leurs crimes? Officiellement, aucun. Mais l'Agence de presse des étudiants ISNA, citant le Procureur général adjoint de Téhéran, accuse ces hommes et ces femmes d'«insulte au caractère sacré d'une religion», d'«espionnage pour Israël», de «propagande contre la République islamique». Depuis quelques jours, l'accusation supplémentaire de «propagation de la corruption sur Terre» a été transmise aux familles des détenus par l'administration pénitentiaire. Elle pourrait être comique si elle n'était glaçante : elle est passible de la peine de mort. Ils sont bien sûr innocents.



On les accuse également d'«appartenance à l'organisation illégale bahá'íe ». De fait, ces sept personnes sont les administrateurs de la communauté bahá'íe d'Iran, persécutée depuis l'avènement de la République islamique. Ils sont tous les sept connus des autorités et n'ont jamais caché leurs activités : jusqu'à leur arrestation, ils étaient les intermédiaires entre les bahá'ís et l'Etat iranien pour tenter d'adoucir le sort de leurs correligionaires persécutés. On les appelait les «yaran», les «amis», en persan.



Il y a un an, leur arrestation, puis leur détention arbitraire, avaient provoqué une vague d'indignation internationale. En février, l’annonce de l’imminence de leur procès avait de nouveau soulevé les plus vives inquiétudes. Pour Amnesty International, les sept «yaran» sont des «prisonniers de conscience».



A la veille de l’anniversaire de leur emprisonnement, ils se sont vus accusés de propager «la corruption sur Terre», et l'inquiétude redouble. Passible de la peine de mort selon le code pénal de la République islamique d’Iran, ce chef d'accusation a été utilisé à l’encontre des bahá'ís d’Iran dans les années qui ont suivi la révolution. Il avait justifié l’exécution de plus de 200 baha’is, dont deux mineurs de 15 et 16 ans.



Le président Mahmoud Ahmadinejad a prononcé un discours à la tribune des Nations Unies lors de la conférence Durban II, où il soulignait l’importance de «la justice et de la dignité humaine» et de «l’établissement d’un système mondial juste». Les bahá'ís le prennent au mot, et demandent un procès équitable. Cela implique, entre autres, que Me Shirin Ebadi, qui a accepté d'être l'avocate des «yaran» à la demande de la Fédération internationale des droits de l'homme, ainsi que ses collègues avocats du Centre des droits de l'homme récemment fermé par les autorités, puissent enfin rencontrer leurs clients et préparer leur défense. Il faut aussi que le procès soit public, en présence d'observateurs internationaux.



Les 300 000 bahá'ís d'Iran constituent la minorité religieuse la plus importante du pays. Considérés comme des «infidèles non protégés», privés d'accès à l'université, à la fonction publique, souvent privés de leurs droits à la retraite, de lieu de sépulture, empêchés de contracter des prêts et licenciés de leur entreprise au seul motif qu'ils sont bahá'ís, ils ne sont pas reconnus par la Constitution de la République islamique. Outre les sept «yaran», une cinquantaine de bahá'ís sont détenus en Iran.



www.amnesty.org



Contact : Brenda Abrar +33 6 14 81 73 98

Silène Almeras-Martino +33 6 23 16 70 82

Transmis le Mai 14, 2009 - 11:13 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Communique from Israeli and Palestinian Youth

EMERGENCY CONSULTATION
OF ISRAELI AND PALESTINIAN RELIGIOUS YOUTH
COMMUNIQUÉ
21 JANUARY 2009 | PARIS, FRANCE



Four Israeli and four Palestinian youth leaders—Christian, Jewish, and Muslim—from East and West Jerusalem, gathered in Paris to discuss the current challenges, discern shared concerns and develop common action. The consultation was organized by Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition.

The consultation began with reflections on the impact of the war in Gaza and Southern Israel. Participants engaged in honest and open exchange of their personal sentiments, pain, fear, and hope.

On the second day, Israelis and Palestinians first met separately to discuss their respective challenges and concerns, followed by a joint session in which contentious issues, including root causes of the present conflict, were raised in a spirit of honesty and trust. There were painful moments when participants found fundamental differences in their respective understandings of the causes of the current conflict. Despite such difficulties, participants kept their courage and commitment to dialogue and listened to different perspectives.

The consultation was supported by Religions for Peace Global Youth Network members on six continents through prayer and simultaneous actions. Among many actions in solidarity were the presentation by a youth delegation from Religions for Peace Japan of 1,600 messages of peace and support from Japanese religious youth leaders, and the European Interfaith Youth Network’s initiatives in support of Israeli and Palestinian youth. The participants felt enriched and inspired by such insights from an international context, which contributed to the mutual learning experience. Participants also appreciated the warm and generous welcome provided by the Religions for Peace French chapter.

The Israeli and Palestinian youth leaders expressed their commitment to continue dialogue around shared concerns and to develop a plan of action in Jerusalem through broadening the circle of dialogue between the two peoples.




Transmis le Avr 28, 2009 - 12:23 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsDéclaration du Secrétaire général
Protéger les innocents au Sri Lanka

20 avril 2009


Cent cinquante mille civiles sont en sérieux danger, pris au piège entre les militaires gouvernementaux et les forces des Tigres de la Libération de l’Eelam Tamil, sur une étroite bande de terre au Sri Lanka. Les lieux où ils vivent sont bombardées par l’armée sri-lankaise, et les Tigres tamoul se servent d’eux comme de boucliers humains.

Des photos aériennes prises ce matin montrent des milliers de gens s’efforçant de quitter la zone des combats tandis que des dizaines de milliers restent sur place. Le Groupe international des crises et d’autres organisations dignes de foi font savoir que les populations encore prises au piège souffrent d’une grave pénurie d’eau, de denrées alimentaires et de soins médicaux.

Le gouvernement et les Tigres tamoul sont responsables de la protection des civils innocents. Deux mesures d’urgence doivent être prises.

Le gouvernement sri-lankais doit stopper son offensive et accepter une trêve humanitaire sous le contrôle des Nations unies et du Comité international de la Croix-Rouge pour rendre possibles les secours et la mise en place d’un corridor humanitaire permettant aux civils innocents d’évacuer les lieux. Les Tigres tamoul doivent immédiatement permettre aux civils de quitter la zone et cesser les recrutements forcés. Le droit humanitaire international doit être respecté par les deux parties. Le fait que l’une d’elles ne l’observe pas ne donne pas à l’autre le droit de nuire aux innocents ni de ne pas les protéger.

Le Conseil de sécurité des Nations unies, d’autres organisations internationales et les pays en relations avec le Sri Lanka doivent faire usage d’urgence de tous les moyens à leur disposition pour assurer la protection des innocents.

Religions pour la Paix Sri Lanka travaille avec des responsables des communautés bouddhiste, hindouiste, chrétienne et musulmane pour soutenir leur coopération en vue de la paix. Ces communautés ont un héritage moral très fort et des membres qui peuvent aider à construire un climat de paix après qu’on se sera occupé de cette crise humanitaire.

Dr. William F. Vendley
Secrétaire Général


Transmis le Avr 21, 2009 - 12:48 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsContact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: (+1) 212-687-2163
alouie@wcrp.org

Communiqué de presse.


Le Conseil de Religions pour la Paix du Proche Orient et de l’Afrique du Nord
demande que le processus de paix en Terre Sainte prenne un vigoureux nouveau départ.

Le Conseil adresse cet appel aux chefs d’Etat, aux Nations Unies, à la Ligue arabe, et à l’Organisation des Etats islamiques—


(New York, 1er avril 2009)— Le Conseil de Religions pour la Paix pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord, organe régional de l’organisation pluri-religieuse mondiale la plus grande et la plus représentative, a lancé aujourd’hui un appel à la reprise du processus de paix en Terre Sainte, y compris un encouragement à l’engagement des hauts responsables religieux à la recherche de la paix, l’octroi d’une aide humanitaire à Gaza, le respect des élections démocratiques dans la région et la sauvegarde de Jérusalem comme ville sainte accessible à tous les croyants.
Vingt membres du Conseil de Religions pour la Paix pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord – musulmans, chrétiens et juifs – se sont réunis à Istanbul les 2 et 3 avril. Ils ont prié le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de Religions pour la Paix de faire parvenir cet appel dans une lettre adressée au nom du Conseil aux Nations Unies, aux Quatuor sur le Proche Orient dans le cadre des Nations Unies, à la Ligue arabe, à l’Organisation des Etats islamiques, à S. M. le roi Abdullah d’Arabie saoudite, gardien des deux mosquées sacrées, et au président des Etats Unis Barack Hussein Obama.
« Nous partageons votre profond souci de la paix en Terre Sainte » ont déclaré les responsables religieux. « Nous avons en horreur les grandes souffrances de tant d’innocents dans nos pays. La violence et les destructions terribles de la guerre récente à Gaza rendent urgent notre désir de travailler ensemble à établir une paix réelle fondée sur la justice et le droit international, capable d’assurer la sécurité à tous. »
Dans leur lettre, ces hautes personnalités religieuses pressent les responsables politiques d’aider à ce que :

1 – « le processus de paix prenne un vigoureux nouveau départ. En particulier, nous [les responsables religieux] avons pris note des efforts que représente l’initiative de paix arabe, de ceux du Quatuor sur le Proche Orient des Nations Unies et des possibilités qu’ouvre la nouvelle Administration des Etats Unis. Toutes les voies doivent être utilisées pour que reprenne un processus de paix entièrement sérieux et soutenu.

2 – « les responsables religieux s’engagent dans la recherche de la paix. Nous sommes des responsables religieux, non des politiciens. Nous réclamons des efforts politiques audacieux et honnêtes conçus de manière à réaliser la paix dans la justice. Nous n’en sommes pas moins convaincus qu’il n’y aura pas de paix réelle sans un engagement adéquat des leaders religieux de Terre Sainte. Nous demandons à être engagés de manière appropriée, et consultés formellement sur les questions relatives à la religion, aux lieux saints et à la liberté du culte.

3 – « les besoins humanitaires de la population de Gaza soient traités d’urgence et le siège levé. Nous demandons que l’aide nécessaire de façon critique soit fournie immédiatement et que la reconstruction commence sans délai.

4 – « les élections démocratiques et les processus politiques internes soient respectés. Nous estimons que les processus démocratiques dans la région doivent être respectés et reconnus par toutes les parties et par la communauté internationale.

5 – « que soit préservé le statut de Jérusalem comme une ville sainte accessible à tous les croyants, particulièrement ceux qui vient en Terre Sainte. Le statut politique définitif de Jérusalem devra être décidé en conformité des dispositions du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies.
« Nous avons adopté la notion de "sécurité partagée" qui témoigne du fait que la sécurité et le bien-être à la fois des Israéliens et des Palestiniens sont dans un rapport étroit et réciproque » ont dit les responsables religieux. « Il faut que soit initié un processus de paix soutenu, fondé sur le droit international, qui mettra un terme à l’occupation et établira une paix juste, garantissant la sécurité et l’épanouissement à la fois des Palestiniens et des Israéliens. »
Le Conseil de Religions pour la Paix pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord rassemble des responsables religieux de haut niveau qui représentent les principales communautés de croyants de la région et qui se sont engagés à travailler ensemble par le dialogue et par l’action à la paix avec la justice dans cette partie du monde.

Religions for Peace is the world’s largest and most representative multi-religious coalition advancing common action for peace since 1970. Headquartered in New York and accredited to the United Nations, Religions for Peace works through affiliated inter-religious councils in 70 countries in six continents.



Transmis le Avr 14, 2009 - 11:53 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsCOMMUNAUTE INTERNATIONALE BAHÁ’IE

Bureau des Nations-Unies


866 United Nations Plaza, Suite120, NewYork, NY10017USA

Téléphone: 212-803-2500, Fax: 212-803-2566, Email: uno-nyc@bic.org



Le 4 mars 2009

Ayatollah Qorban-Ali Dorri-Najafabadi
Procureur général
République islamique d’Iran


Monsieur le Procureur.

Votre récente déclaration au sujet des affaires administratives des bahá’ís d’Iran a porté sur
la place publique des problèmes qui touchent à la sécurité et aux moyens d’existence des membres
de cette communauté mais qui ont aussi des implications graves quant au futur de chaque citoyen de
cette noble nation. Les réponses de la communauté bahá’ie iranienne à votre déclaration vous ont
certainement été communiquées. Les bahá’ís d’Iran se comptent par plusieurs centaines de milliers.
Les Yaran et les Khademin, ces petits groupes qui se sont occupés des besoins spirituels et sociaux
de leurs coreligionnaires, les premiers au niveau national et les seconds au niveau local, ont assuré
qu’ils étaient prêts à cesser leur fonctionnement collectif. Cette décision a été prise avec pour seule
motivation leur désir de démontrer, une fois encore, la bonne volonté que les bahá’ís ont
constamment montré envers le gouvernement de la République islamique d’Iran.

La Maison universelle de justice nous a assurés que l’arrêt de fonctionnement de ces
groupes ne doit pas être une cause d’inquiétude. Comme tous ceux qui observent avec impartialité
ces événements et qui connaissent l’histoire de cette religion, les millions de bahá’ís qui résident
dans pratiquement tous les pays du monde n’ont aucun doute que les bahá’ís d’Iran trouveront les
moyens de mettre en oeuvre la vie spirituelle de leur communauté comme ils l’ont fait pendant des
générations au cours des cent soixante-cinq ans de persécution qu’ils ont déjà connue. Toutefois, en
tant que représentants aux Nations-Unies des cent soixante-quinze assemblées spirituelles
nationales de par le monde, la gravité des accusations lancées contre les Yarans et les Khademin
nous oblige à porter à votre connaissance dans une lettre ouverte quelques points fondamentaux en
vous demandant de les examiner avec l’impartialité qu’ils méritent.

En référence à l’article 20 de la Constitution de la République islamique d’Iran qui traite des
droits des citoyens, ainsi qu’à l’article 23 qui traite de la liberté de croyance, vous avez affirmé :
« [Tout le monde] est libre d’adhérer à un principe ou à une croyance, mais l’exprimer ou le
proclamer dans le but de perturber les idées des autres, de manipuler, de simuler, de disséminer [des
idées] ou de tenter de toute autre manière de tromper et de troubler les gens, ne sera pas autorisé. »
Une telle affirmation est proprement incroyable. Tout le monde s’accorde à dire que de telles
affirmations ont été utilisées au cours des siècles par des régimes autoritaires pour justifier la
suppression arbitraire de la liberté de conscience et de croyance. Suggérer qu’il est possible de
séparer la conviction d’un individu de son expression en paroles ou en actes est un raisonnement
faussé. Pour en comprendre l’absurdité, il suffit de se demander quel serait le sens d’avoir une foi si
elle ne se manifestait pas consciemment dans notre relation aux autres. Nuancer l’argument en
impliquant que seules les expressions de croyances qui perturbent la pensée des autres sont

répréhensibles peut sembler raisonnable en première approche. Dans la réalité, toute action ou tout
commentaire peut être accusé d'être une cause de perturbation des pensées des autres et ainsi les
autorités s'arrogent le droit d'en supprimer les auteurs. Cela dit, les bahá’ís d’Iran ne sont pas
concernés par cet aspect des choses. Ils n’ont jamais cherché à créer de telles perturbations, n’ont
jamais tenté de tromper ou de troubler les gens. Puisque vous avez soulevé cette question de la
liberté dans le cadre des articles de la Constitution concernant les droits des citoyens iraniens et que
vous connaissez parfaitement cette attitude constante des bahá’ís, nous supposons que c’est pour
leur accorder au moins quelques-uns de ces droits qui leur sont refusés depuis trente ans maintenant
que vous demandez que les activités des Yaran et des Khadimin soient limitées.

Vous connaissez très bien les détails de ce dossier :

·À la suite de la Révolution islamique de 1979, les bahá’ís d’Iran, depuis longtemps victimes
d’éruptions périodiques de violence, dont les dernières furent perpétrées par la tristement
célèbre SAVAK, subirent une nouvelle vague de persécution.

·En août 1980, les neuf membres de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís d’Iran (un
conseil national dont l’élection et le fonctionnement sont prescrits dans les enseignements
bahá’ís et qui fait partie de la structure administrative bahá’ie dans tous les pays) furent
enlevés et disparurent sans laisser de trace. Ils furent sans doute exécutés.

·Les suivants à être élus membres de ce conseil ainsi que des dizaines de gens influents de la
communauté bahá’ie, y compris plusieurs membres d’assemblées spirituelles locales (ces
conseils opérant au niveau local), furent exécutés par le gouvernement dans les années qui
suivirent.

·En 1983, le Procureur général d’Iran ordonna le démantèlement de la structure
administrative bahá’ie. En réponse, l’Assemblée spirituelle nationale d’Iran décida de se
dissoudre et de dissoudre toute la structure administrative du pays comme démonstration de
bonne volonté envers le gouvernement.

·À la suite de quoi des arrangements appropriés furent faits pour s’occuper des besoins
spirituels et sociaux des quelques 300 000 bahá’ís d‘Iran et ce en formant les Yaran au
niveau national et les Khademin au niveau local.

·Pendant près de vingt ans, les agences gouvernementales eurent des contacts réguliers avec
les Yaran et les Khademin (contacts parfois amicaux, parfois prenant la forme
d’interrogatoires excessivement longs et agressifs), se concertèrent avec leurs membres et
furent toujours informées de leurs activités. Il sembla même qu’un certain degré de dialogue
entre bahá’ís et agences gouvernementales pouvaient exister.

·C’est pourtant pendant cette période qu’on découvrit l’existence d’un mémorandum daté de
1991 et signé de l’Hujjatu’l- Islam Seyyed Mohammad Golpaygani, alors Secrétaire du
Conseil culturel suprême révolutionnaire d’Iran. Il demandait que les progrès et le
développement des bahá’ís d’Iran soient contrecarrés par un certain nombre de mesures
précises, qu’il énumérait, et par un plan destiné « à combattre et à détruire leurs racines
culturelles en dehors du pays ».

·Le harcèlement et les mauvais traitements continuèrent sans interruption pendant cette
période mais ils furent portés à de nouveaux niveaux d’intensité ces dernières années quand
des éléments qui, historiquement, se vouaient à la destruction de la communauté bahá’ie, virent leur influence s’accroître dans les affaires du pays.

·La campagne officielle de dénigrement du nom de la Foi bahá’ie par l’intermédiaire des
mass-médias : articles de journaux, sites du web, programmes de radio et de télévision,
films... s’accentua vers 2005 et n’a jamais cessé depuis. Il ne fait aucun doute que des
mesures systématiques sont prises pour mettre en application les propositions du
mémorandum de 1991.

·En mars 2006, une lettre confidentielle du Quartier-général militaire iranien datée du 29
octobre demandait à diverses agences de renseignements, à d’autres organisations policières
ainsi qu’aux Gardes révolutionnaires, d’identifier et de surveiller les bahá’ís dans tout le
pays. Remarquée par le Rapporteur spécial des Nations-Unies pour la liberté de religion et
de croyance, cette lettre souleva une grande inquiétude dans le monde pour la sécurité des
bahá’ís.

·Par le biais d’un formulaire qui les aurait contraints à renier leur conviction religieuse, les
jeunes bahá’ís sont depuis plus de vingt ans privés d’université. Au début de l’année scolaire
2006-2007, la pression de l’opinion publique mondiale ayant conduit à une modification du
processus d’inscription, quelques centaines de bahá’ís purent s’inscrire, mais leur espoir de
poursuivre de hautes études fut bientôt brisé. Cette même année le ministère de la science,
de la recherche et des techniques publia une lettre envoyée à quatre-vingt-une universités
leur demandant d’expulser tous les étudiants connus pour être bahá’ís.

·Cette lettre fut suivie en avril 2007 par une autre publiée par les services des
renseignements généraux et les forces de sécurité limitant l’implication des bahá’ís, déjà
interdits d’emploi dans les secteurs publics, dans une vingtaine de branches d’activités. Ce
document renforce les efforts pour étrangler économiquement la communauté bahá’ie.

·Ces dernières années, le nombre de bahá’ís arrêtés sans raison a beaucoup augmenté. Le
nombre de confiscations de propriétés appartenant à des bahá’ís, les attaques de maisons où
vivent des bahá’ís, les incendies criminels des propriétés bahá’íes, la profanation et la
démolition des cimetières bahá’ís, la fermeture de boutiques appartenant à des bahá’ís, le
refus des banques de prêter de l’argent à des bahá’ís et le refus de droits commerciaux, le
harcèlement des locataires bahá’ís par leurs propriétaires, les menaces contre les gens qui
fréquentent des bahá’ís, la diffamation des enfants bahá’ís par leurs professeurs pendant
leurs classes, tous ces actes sont en forte augmentation et sont, sans l’ombre d’un doute,
orchestrés systématiquement ville par ville.

·L’an dernier, les sept membres des Yaran furent emprisonnés, l’une en mars et les six autres
en mai. Ils furent tenus au secret, isolés, et sans contact avec leur famille pendant quelque
temps. Puis des membres de leurs familles purent venir les voir brièvement et sous bonne
garde. Mais les prisonniers n’ont toujours pas eu accès à leurs conseillers juridiques. La
sévérité de leurs conditions d’emprisonnement a varié au long des mois et à un moment les
cinq hommes étaient enfermés dans une même cellule de 10 m2, sans lit.

·Finalement, après neuf mois d’emprisonnement sans que soit trouvé la moindre preuve de
malversation de leur part, les membres des Yaran furent accusés d’espionnage au profit
d’Israël, de blasphème et de propagande contre la République islamique. On annonça aussi
qu’ils passeraient bientôt en procès.


·Cette annonce fut presque immédiatement suivie d’informations qui indiquaient que vous
aviez écrit au ministère de l’information en indiquant que l’existence des Yaran et des
Khademin était illégale en Iran tout en soulevant la question des droits constitutionnels des
Iraniens à la liberté de croyance. Vous fîtes ensuite une annonce officielle dans ce sens.
------

Monsieur le Procureur, les événements de ces dernières années et la nature des accusations
portées conduisent tout observateur impartial à se poser la question de l’intention cachée derrière
cette perpétration systématique d’injustices envers les bahá’ís d’Iran. A supposer que certains
malentendus aient pu exister quant aux motivations de la communauté bahá’ie pendant les débuts
turbulents de la révolution, comment de tels soupçons peuvent-elle encore persister aujourd’hui ?
Est-il possible qu’un seul membre du gouvernement respecté d’Iran croie sincèrement ces fausses
accusations constamment répétées contre les bahá’ís de ce pays ? Les faits qui suivent ne sont-ils
pas connus des diverses branches du gouvernement ?

·Quelque soit le pays où ils résident, les bahá’ís s’efforcent de promouvoir le bien-être de la
société. On leur demande de travailler avec leurs compatriotes à développer l’amitié et
l’unité et à établir la paix et la justice. Par les moyens légaux dont ils disposent, ils cherchent
à faire respecter leurs droits et ceux des autres et se conduisent en tout temps avec honnêteté
et intégrité. Ils évitent les conflits et les dissensions. Ils s’abstiennent de lutter pour
conquérir le pouvoir politique.

·Un des principes fondamentaux de la religion bahá’ie est que ses adeptes s’abstiennent
strictement de toute participation dans des activités politiques partisanes que ce soit au
niveau local, national ou international.

·Agir délibérément en violation de l’allégeance à son pays est explicitement interdit dans la
foi bahá’ie. Les bahá’ís ont partout démontré qu’ils adhéraient à ce principe.

·La structure administrative bahá’ie établie dans plus de cent quatre-vingt pays est un moyen
de canaliser les énergies des bahá’ís au service du bien commun et d’organiser les affaires
religieuses et sociales de la communauté bahá’ie elle-même. Ce concept n’implique pour les
bahá’ís aucun projet politique ni aucune sorte d’interférence dans les affaires du
gouvernement.

·Le centre international de la religion bahá’ie est situé dans les frontières de ce qui est
aujourd’hui Israël et ce à la suite d’exils successifs imposés à Bahá’u’lláh au milieu du dix-
neuvième siècle par les gouvernements perses et ottomans. Exilé de sa Perse natale,
Bahá’u’lláh fut envoyé à Bagdad, Istanbul et Edirne puis finalement dans la ville-prison
d’Acre en 1868, c’est-à-dire quatre-vingt ans avant la création de l’État d’Israël. C’est là
qu’il mourut en 1892. C’est un fait naturel et tout-à-fait établi que les bahá’ís contactent
régulièrement le centre mondial de leur religion pour ce qui concerne leurs affaires
individuelles et collectives.

·Les bahá’ís ont le plus grand respect pour toutes les religions. Nos Écrits parlent de l’islam
comme de la « religion bénie et lumineuse de Dieu » et le Prophète Muhammad est « la
lampe resplendissante de l’état de Prophète » , « le Seigneur de la création » et « le Soleil du
monde » qui « par la volonté de Dieu brilla à l’horizon de Hijaz ». Le rang de l’Imam ‘Ali
est décrit par des termes comme « la lune du ciel de la connaissance et de la
compréhension » et « le souverain de la cour de la connaissance et de la sagesse. ». Dans
une tablette de souvenance révélée par Bahá’u’lláh lui-même pour l’Imam Huseyn, il parle
de lui comme « la fierté des martyrs » et « le soleil du renoncement brillant au-dessus de
l’horizon de la création. »

·Les bahá’ís sont exhortés à faire preuve d’un grand sens de rectitude morale dans leurs
activités, de chasteté dans leur vie individuelle et d’une complète libération de préjugés dans
leurs rapports avec les gens de toutes races, classes ou croyances.

*

Monsieur le Procureur, à la lumière de ces faits bien établis, il est difficile de comprendre
comment on peut appliquer aux activités bahá’íes en Iran des mots comme « manipulateurs »,

« fourbes », « dangereux » et « menaçants ». Considérez-vous comme dangereux les efforts d’un
groupe de jeunes gens que leur sens du devoir envers leurs concitoyens pousse à travailler avec des
jeunes de familles modestes pour améliorer leurs connaissance en mathématiques, leur pratique du
langage et pour développer leurs capacités à jouer un rôle constructif dans le progrès de leur
nation ? En discutant avec leurs voisins d’idéaux nobles et élevés, en renforçant leurs conviction
que l’amélioration du monde se fera à travers des actes nobles et purs et par une conduite correcte et
louable, les bahá’ís menacent-ils la société ? Comment peut-on traiter de manipulateur un couple
qui, dans le privé de leur demeure, éclairent quelques amis troublés par le portrait des bahá’ís qu’ils
découvrent dans les mass-médias, partagent avec eux la vraie nature de leurs croyances qui tournent
autour de vérités comme l’unité de Dieu et l’unité de l’humanité ? Où est la duplicité chez un enfant
qui, à l’école, après avoir écouté des insultes proférées contre le fondateur de sa religion, lève
poliment la main et demande la permission d’expliquer aux autres élèves quelques-uns des
enseignements qu’il suit ? Où est la tromperie lorsqu’un jeune homme, désireux d’acquérir des
connaissances, recherche auprès des autorités le droit d’entrer à l’université sans avoir à mentir à
propos de sa religion ? Quel mal y a-t-il à se réunir à quelques familles régulièrement pour prier
ensemble et pour discuter de sujets d’importance pour tous ? Puisque l’âme humaine n’a pas de
sexe, est-ce si grave d’affirmer qu’hommes et femmes sont égaux aux yeux de Dieu et qu’ils
devraient travailler côte à côte dans tous les domaines de l’activité humaine ? Et est-ce si
déraisonnable pour un petit groupe de gens de faciliter, en l’absence des structures administratives
prescrites par leurs enseignements, le mariage des jeunes couples, l’éducation des enfants et
l’enterrement des morts en conformités avec les principes de leur religion ?

Ce ne sont que quelques exemples des diverses activités pour lesquelles les bahá’ís d’Iran
sont si cruellement persécutés. Depuis trente ans on leur a nié le droit de pratiquer ce genre
d’activité.

Monsieur le Procureur, il est vrai que depuis vingt ans des membres officiels du
gouvernement ont dit aux Yaran et aux Khademin qu’ils protègent la communauté bahá’ie contre
ceux qui considèrent ses membres comme des éléments négatifs de la société. Il est vrai que dans
chaque peuple on peut trouver une petite fraction de gens qui, succombant aux forces de la haine
peuvent être poussés à accomplir des actes cruels, mais dans l’ensemble notre vision du peuple
iranien ne correspond pas à l’image donnée par ces officiels. Mesquinerie et étroitesse d’esprit ne
correspondent pas aux qualités que nous attribuons aux Iraniens. Nous voyons plutôt en eux leur
fervent engagement pour la justice, comme ces citoyens d’une ville qui écrivirent une pétition au
gouverneur lorsque plusieurs boutiques appartenant à des bahá’ís furent fermées sans raison. Nous
voyons la fidélité dans ses jeunes musiciens qui refusèrent de jouer lorsque leurs collègues bahá’ís
furent interdits de participation dans un récital. Nous voyons le courage et la ténacité de ces
étudiants qui étaient prêts à signer une pétition et à boycotter un examen auquel leurs camarades
bahá’ís avaient eu l’interdiction de participer. Nous voyons l’esprit de générosité et de compassion
des voisins d’une famille dont la maison fut attaquée au bulldozer, qui exprimèrent leur sympathie
et offrirent jour et nuit leur soutien et demandèrent justice et réparation. Et nous entendons la voix
de tant d’Iraniens qui s’élève en défense de leurs compatriotes bahá’ís et qui fait écho au glorieux
passé de leur pays. Nous ne pouvons manquer de remarquer avec gratitude que la grande majorité
de ceux qui soutiennent ouvertement une communauté bahá’ie aux abois souffrent eux-mêmes
d’oppression similaire, qu’ils soient étudiants ou universitaires, journalistes ou militants, artistes ou
poètes, intellectuels ou partisans du droit des femmes ou même simples citoyens.

Monsieur le Procureur, la décision que doit prendre la magistrature iranienne dans les jours
qui viennent aura des implications qui s’étendront bien au-delà de la communauté bahá’ie de ce
pays. C’est la liberté de conscience pour les membres de votre nation qui est en jeu. Nous espérons
que pour la sainteté de l’islam et pour l’honneur de l’Iran les magistrats sauront être justes dans leur
jugement.

Respectueusement.

Communauté internationale bahá’ie

cc : Mission permanente de la République islamique auprès des Nations Unies



Transmis le Mar 12, 2009 - 12:35 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLES BAHA'IS DE FRANCE
Communiqué

Iran :
Le procureur général de l'Iran affirme qu'ils seraient passés aux aveux

L'inquiétude redouble pour les sept détenus baha'is accusés de «blasphème» et d'«espionnage» en Iran



Paris le 1er mars – Le procureur général de l'Iran a annoncé vendredi que les sept baha'is incarcérés depuis huit mois et plus à la prison d'Evin auraient «reconnu les charges» retenues contre eux. Ces deux femmes et cinq hommes âgés de 35 à 75 ans sont accusés d'«appartenance à l'organisation illégale baha'ie», «espionnage au profit d'Israël», «blasphèmes» et «propagande contre la République islamique d'Iran». Ils sont bien sûr innocents, et l'inquiétude grandit après l'annonce du magistrat. Le procès est annoncé comme imminent. L'avocate des sept baha'is, Me Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix, n'a toujours pas pu les rencontrer, ni consulter leur dossier.

Pendant 3 à 5 mois, les prisonniers ont été détenus au secret. Ils se trouvent à présent à la prison d'Evin à Téhéran, dans la section 209 qui dépend des services de renseignement. Les deux femmes sont ensemble, les cinq hommes enfermés dans une même cellule de 10m2, sans lit. Après avoir été interdits de visite pendant cinq mois, ils voient leurs proches au cours de brèves visites, sous surveillance, qui leur sont refusées si leurs conversations déplaisent.

Pour Amnesty International, ces personnes sont des «prisonniers d'opinion», et «si elles étaient condamnées, elles risqueraient de se voir infliger de longues peines d'emprisonnement, voire la peine de mort». Environ 200 baha'is ont été exécutés en Iran depuis 1979 et 27 autres sont actuellement incarcérés en Iran, au seul motif de leur appartenance religieuse.

Les charges ne tiennent pas. Les sept inculpés sont les intermédiaires de la communauté baha'ie auprès des autorités. Leurs activités sont connues, et ils sont surveillés depuis des années. Leur rôle consistait à gérer les affaires courantes de la communauté baha'ie. Mais aussi, tenter d'alléger la pression sur cette minorité, privée des droits les plus élémentaires depuis l'avènement de la République islamique en 1979.

Considérés comme des «infidèles non protégés», les 300.000 baha'is d'Iran sont la minorité religieuse la plus importante du pays. Ils ne sont pas reconnus par la Constitution et, 30 ans après la révolution islamique, continuent de faire l'objet de persécutions systématiques. Ils ont été expulsés de la fonction publique. Dans le secteur privé, les employeurs sont encouragés à s'en séparer. Les personnes âgées sont privées de retraite, les bacheliers interdits d'accès à l'université. Dans les écoles, les enfants de baha'is sont victimes, de la part de certains professeurs, d'humiliations publiques répétées.

Les cimetières baha'is sont régulièrement profanés. Dernier en date, le cimetière baha'i de Semnan, le 19 février. Cinquante tombes détruites, les arbres abattus, et les murs des bâtiments souillés de graffitis injurieux.

Lire aussi :
Amnesty International, 12 février 2009 : http://www.amnesty.org/fr/library/info/MDE13/013/2009/fr

Union européenne, 17 février 2009 : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/cfsp/106134.pdf

Contacts : Silène Martino – Tél. 06 23 16 70 82 – silene.martino@gmail.com

Transmis le Mar 02, 2009 - 05:06 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Communiqué de presse du 17.02.09


Iran : Procès annoncé des sept administrateurs bahá'ís


Paris, publié le 17 février 2009 - Une fois encore, les bahá'ís de France sont inquiets : une dépêche de l'agence iranienne ISNA annonce comme imminent le procès des sept administrateurs bahá'ís arrêtés et incarcérés depuis mai 2008. Il s’agit des deux femmes et des cinq hommes responsables de la gestion des affaires courantes de la communauté bahá'íe d'Iran, désignés comme les "Amis d'Iran".

Leur avocate, le Prix Nobel de la Paix, Me Shirin Ebadi, n'a toujours pas été autorisée à rencontrer ses clients ni à accéder à leurs dossiers. Détenus à la prison d'Evin à Téhéran, dans la section 209 qui dépend des services de renseignement, les cinq hommes seraient enfermés dans une même cellule de 10m2, sans lit.

Mercredi dernier, après neuf mois de détention sans chef d’accusation formel, le vice- procureur de Téhéran a annoncé que les sept bahá'ís allaient être jugés pour: "appartenance à l'organisation illégale bahá'íe", "espionnage au profit d'Israël", "blasphèmes" et "propagande contre la République islamique d'Iran".

Selon un communiqué d'Amnesty International, ces chefs d'accusation sont motivés par des considérations d'ordre purement politique. Pour l'organisation, ce sont des prisonniers de conscience, incarcérés au seul motif de leurs convictions et leurs activités pacifiques au service des bahá'ís d'Iran. En cas de condamnation, les sept administrateurs bahá'ís risquent la peine capitale.

« Ces accusations sont montées de toutes pièces et le gouvernement iranien le sait », a déclaré Diane Alai, représentante de la Communauté internationale bahá'íe auprès de l'ONU à Genève. Elle réclame leur libération inconditionnelle.

Les baha'ís demandent un procès équitable car ils attendent que l’innocence soit reconnue. Cela implique, entre autres, que Me Shirin Ebadi puisse rencontrer ses clients, ait accès à leurs dossiers et puisse avoir suffisamment de temps pour préparer leur défense. Le procès doit être public et avoir lieu en présence d'observateurs internationaux.

Les 300 000 bahá'ís d'Iran constituent la minorité religieuse la plus importante du pays. Considérés comme des "infidèles non protégés", ils ne sont pas reconnus par la Constitution de la République islamique et, 30 ans après la révolution islamique, continuent de faire l'objet de persécutions intenses et systématiques.


Portrait des sept prisonniers : "Des vies de service, les biographies de sept bahá'ís emprisonnés"




Transmis le Fév 18, 2009 - 01:07 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Information pour les média

Consultation d’urgence entre jeunes Israéliens et Palestiniens


du 19 au 21 janvier 2009
Salle de conférence, Hôtel Ibis Gare de l’Est, 6 rue Saint-Laurent 75010 Paris, France
Personnes à contacter :
Mme Mehrézia LABIDI-MAÏZA ou M. Laurent KLEIN
tradlabidi.fib@orange.fr



Alors que la tension est perceptible entre la communauté musulmane et la communauté juive en France, sur fond de mobilisation des uns et des autres pour ou contre la guerre à Gaza, et au moment où le dialogue entre leurs représentants semble dans une impasse, quatre jeunes Israéliens et quatre jeunes Palestiniens se rencontrent à Paris du 19 au 21 janvier pour une consultation d’urgence.

Cette consultation est organisée et accueillie par la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, le réseau le plus étendu au monde de croyants de différentes religions engagés ensemble dans diverses activités pour promouvoir la paix et organisation accréditée auprès de l’ONU, dont le siège est situé à New York.

Les jeunes qui forment les délégations israélienne et palestinienne discuteront de l’impact de la crise actuelle sur leur engagement commun pour le vivre ensemble et le dialogue pour la paix. Les participants développeront aussi des projets regroupant des jeunes œuvrant pour la paix à Jérusalem.

Les média sont invités à une session (mercredi après-midi) de travail et pourront interviewer les participants.

Liste des participants :

Leaders de groupes de jeunes palestiniens et israéliens :

1- Melle Ameera Gaber (musulmane et palestinienne)
2- Melle Miriam Abd Eldeim (musulmane et palestinienne)
3- Melle Christina Khoury (chrétienne et palestinienne)
4- M. Omer Harami (chrétien et palestinien)
5- Melle Darda Eliezer Brom (juive et israélienne)
6- Melle Michal Shachat (juive et israélienne)
7- Melle Yaël Dvora Yechli (juive et israélienne)
8- Melle Ayala Sima Hendin (juive et israélienne)



Transmis le Jan 20, 2009 - 02:21 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsDéclaration de Ghaleb BENCHEIKH
Président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix – France


La guerre au Proche-Orient nous recommande de savoir, dans une démarche exigeante, critique et salutaire, découpler les conduites de résistances légitimes face à l’occupation et à l’oppression, des questions proprement internes au contreprojet de société islamiste voulu par le Hamas. Convaincus que nous sommes du caractère encombrant et contre productif du parrainage incommodant de la cause palestinienne par un mouvement fondamentaliste radical. Mais il se trouve qu’il fait corps avec la détresse de tout un peuple qui souffre d’un véritable déni de droit et de justice depuis longtemps. Il se consolide aussi à cause de la pusillanimité et du louvoiement de la communauté internationale. Et, l’instabilité du monde et le désordre qui y prévaut, perdurent à cause de l’iniquité et de l’abus.


Transmis le Jan 19, 2009 - 06:47 PM Suite du texte (5159 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits
Du Dr. William F. Vendley
Secrétaire Général International de Religions pour la paix

Statement on Mumbai
from the Office of the Secretary General

2 December 2008


All sincere religious believers around the world in Religions for Peace are united in condemning last week’s horrific acts of terror in Mumbai and in extending their solidarity to the victims, their families, and the peoples of India. Such assaults on innocent lives are attacks on human life and dignity everywhere.

Whenever religious differences or identities are manipulated and misused to ferment violence and discord, the importance of the Religions for Peace mission to advance cooperation among religious communities for peace is further underscored. Religions for Peace seeks common action for peace to both prevent and rapidly respond to such acts of terror.

Religions for Peace respectfully calls upon all religious believers of good will to join in the common work of building peace.

William F. Vendley




Prise de position des Religions pour la paix-Europe.


Transmis le Déc 03, 2008 - 06:19 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits31 October 2008
Dear Esteemed Religions for Peace Members and Friends:
Religious youth in Asia and the Pacific are advancing the Religions for Peace mission with great vigor and creativity.
The Religions for Peace Asia & Pacific Youth Network convened an Asian Youth Summit from 10–15 October 2008 in Davao City , Mindanao, in the Philippines . They intentionally chose this site due to the long-running conflict that has run along religious identity lines in that southern section of the Philippines . The ability of our youth members to cross the boundaries of divided communities is genuinely inspiring.

You will find attached a copy of their Statement and Appeal. It is a pleasure to recommend them to you.
Yours in partnership,

Dr. William F. Vendley
Secretary General


Statement on
“Youth As Peacemakers, Gathering In Hope, Pledging Common Action”
Mindanao, Philippines | 15 October 2008


Presentation of Mindanao Appeal to Gloria Macapagal-Arroyo, President of the Philippines,
by Moderator of Religions for Peace Asia & Pacific Youth Network Lawrence Chong,
with Secretary General of Asian Conference of Religions for Peace Dr. Sunggon Kim
at the University of Santa Tomas on 17 October 2008.


The hopes of the people of Mindanao are our hopes, too. The indigenous child’s hope to complete her education and become a doctor. The Muslim woman’s hope to have her home back. The Christian youth’s hope for peaceful co-existence. We are from different countries, but there is a common hope we all share, the hope for a home and a future without fear. We, the religious youth of the Religions for Peace Asia & Pacific Youth Network—convened by Religions for Peace, the world’s largest coalition of religious communities dedicated to inter-religious cooperation for conflict transformation, peace building and sustainable development; the Asian Conference of Religions for Peace (ACRP), the Religions for Peace regional body in Asia; and the Religions for Peace Philippines Youth Network—believe that such a hope can also be for Mindanao; it is not just a wish but a right.

We engaged with those at stake—including the Moro Islamic Liberation Front (MILF), the National Democratic Front of the Philippines (NDFP), the Moro National Liberation Front (MNLF), the Philippine government, and Filipino youth—in this first-ever international youth gathering since the escalation of violence in August 2008. We, ninety religious youth leaders from sixteen countries in Asia representing the major faith traditions and various international organizations. stand in solidarity with the religious youth leaders of the Philippines who are working for justice and peace in Mindanao.

Both parties must cease hostilities and armed conflict, and return to the negotiation table. The conditions of the people of Mindanao who are living in poverty and the more than half million Internally Displaced Persons (IDPs) must be faced. At the very heart of this conflict are the people—the women, children, and the elderly—who are displaced because of this conflict.

Religious youth leaders representing various stakeholders in the conflict gathered to listen to each other in order to walk the path to peace. Visiting various communities in Mindanao, we engaged with Muslims, the Indigenous, Christians, and people of other faiths to learn of the plight of the people who have been suffering for decades and whose suffering has only been aggravated by the recent conflict in Mindanao.

Asia is the cradle of the world’s religious traditions. Peace has failed because we have not lived up to our deepest religious values. Without seeing each other as brothers and sisters, we cannot attain life-giving peace. The root of the conflict in Mindanao is not unique to the Philippines and can be found in all parts of the world. Asia is moving down a dangerous path toward violent confrontation as there is a dangerous level of cynicism towards dialogue. The millennium hopes of a century without armed conflict seem dimmer by the day, and time is running out. From all corners of Asia, cries for peace ring. Whether it is in Bangladesh , India , Myanmar , Pakistan , Sri Lanka , or Thailand , the issues remains eerily similar: social inequality, injustice, and threats to the environment.

Coming together, we hear many frustrations expressed by the youth leaders: that even though we live in a world filled with the latest communication technologies, we are unable to hear balanced views. We urge the national and international media to give balanced and objective insights to any conflict situations. We also urge the media to see us as allies in a common path to peace and fill the region with news of hope in the midst of conflict.

Having heard diverse cases from different countries in Asia, the Religions for Peace Asia & Pacific Youth Network will focus on one issue per sub-region in order to maximize network advocacy. The sub-regions are divided into Northeast Asia, South Asia, and Southeast Asia.

We as a network will continue to support the building of inter-religious youth networks in Northeast Asia for nurturing mutual trust and developing strong and harmonious partnerships in the region.

In South Asia, a youth summit will be conducted in November, and we are united with them in their quest for peace in the region.

As a youth network, we ask that the Asian Coordinating Team (ACT) work immediately to implement the following proposed actions. We specifically ask ACT to ensure that the Mindanao issue remain in the hearts and minds of our national networks and coordinate relevant action plans.

With regard to Mindanao, we as a network will take robust and immediate actions for peace to get all sides to resume negotiations. We will not stop until this is achieved. We are assured that with the leadership of the Religions for Peace Philippine Youth Network and the commitment of the Mindanao youth, peace will be realized.

Our work has just begun and we urge Asian governments, civil societies and religious youth leaders to join us on the path to peace.


URGENT APPEAL FOR MINDANAO
Mindanao, Philippines | 15 October 2008


FOR PEACE IN MINDANAO, NOW!
Hearing their urgent cries and for the sake of the women, youth, and children of Mindanao, we the religious youth leaders of the Religions for Peace Asia & Pacific Youth Network from sixteen countries in Asia— representing Buddhist, Christian, Hindu, Jain, Muslim, Shinto, Sikh, Zoroastrian, and the Indigenous—strongly appeal for pursuit of the Mindanao peace process, with honor and sincerity, and call for an immediate cessation of hostilities in Mindanao. We call for all stakeholders to return to the negotiation table and the path of peace. The many years of painstaking efforts and progress made between the Government and various stakeholders should not be overlooked or abandoned.

Reflecting on the values of our faith traditions, we implore that all parties seek reconciliation and practice forgiveness. We believe that the resumption of the peace negotiations among all stakeholders is imperative to truly attain a just and lasting peace in the country.

We, bearing witness to the extreme conditions of the people of Mindanao, urge the government of the Philippines to intensify its efforts to care for the more than half million Internally Displaced Person (IDPs) as a humanitarian crisis looms. We urge the United Nations to review the situation and take relevant action as the number of IDPs continues to grow.
We call for the security forces to respect international norms pertaining to existing evacuation centers and to allow free access to aid for the people of Mindanao.

The misuse of religion to label the conflict and undermine—as well as exacerbate—the plight of the people of Mindanao must end. Mindanao is a place rich with natural resources and filled with talented young people, yet the majority of the population is extremely poor. We urge all stakeholders to stop militarization and focus on sustainable peace and development programs as a means toward a just and peaceful society.

We, seeing the people in Mindanao suffering as a result of the conflict and as a result of decades of neglect, call for JUSTICE for the marginalized of Mindanao who are lacking good education, jobs for their youth, and are living in poverty.

WITHOUT JUSTICE THERE CAN BE NO PEACE!

We appeal to young Filipinos to be aware of what is going on in their homeland and not let peace slip away.

We invite the international community to visit Mindanao to change their perceptions of the situation and understand the history of the political, economic, and social marginalization that are the real roots of the conflict. We urge the regional and global community to understand the reality, hear the people, and bear witness to the everyday struggle to survive.

We have SEEN the children desperate for knowledge lacking the resources for education.

We have HEARD the plight of the displaced, their elderly, women and children.

We are asking you to join us in ACTION to seek immediate attention for those affected.




Transmis le Nov 17, 2008 - 01:22 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Plateforme de Paris vous invite au colloque
La résolution des conflits et des violences



L’année 2008 a été désignée comme l’Année européenne du dialogue interculturel. En outre, les Nations Unies ont proclamé 2001-2010, la décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde. La Plateforme de Paris pour le dialogue interculturel voudrait contribuer aux événements qui marqueront cette période en encourageant la compréhension et la tolérance par « le dépassement des stéréotypes et des préjugés » qui est essentiel à la prévention des conflits.

Actuellement, l’ensemble des sociétés et cultures passe par une ère de turbulence où s’élaborent, face aux violences, des politiques de sécurité qui réagissent à celles-ci, et qui, parfois, peuvent être contraire à la paix, à la solidarité, à l’amour, et au respect de l’autre.

Dans ce contexte, la Plateforme de Paris se propose d’organiser un colloque afin de mettre en relief les convergences possibles de différentes cultures de la paix, et de plusieurs réflexions sur la résolution des conflits et la gestion de la violence. Les personnalités réunies réfléchiront sur les sources des conflits et des violences, ses évolutions dans la société et au rôle des mouvements et des leaders, et à leurs possibilités de contribuer à l’émergence de la paix et du dialogue à travers pays et continent.

Le Colloque se tiendra le jeudi 6 novembre à l’Institut Catholique de Paris, en bénéficiant du soutien de l’ISTR (Institut de Science et de Théologie des Religions) et de la Fasse (Faculté des Sciences économiques et sociales) de l’Institut Catholique de Paris.

Programme


9h Accueil, discours d’ouverture : François BOUSQUET et Erkan TOGUSLU

9h30-11h00
Les conflits et l’autre

Kenan GÜRSOY (Université Galatasaray, philosophe)
La question de la violence, et le rapport à l’autre comme miroir, apport d’un
philosophe
Donatus NDULUO (ICP Paris, doctorant en Théologie)
Récit d’un processus de réconciliation : l’après-Apartheid en Afrique du Sud
François MABILLE (ICP/FASSE, sociologue -politologue)
La prise en compte de la complexité des facteurs et des environnements dans la
résolution des conflits, apport d’un sociologue-politologue


11h30-13h00
Les défis et les opportunités dans un monde global face à la violence


Rony BRAUMAN (IEP Paris, Médecins sans frontière)
Défis et opportunités des ONG (l’exemple de MSF)
P. Antoine SONDAG (Etudes internationales de CARITAS – Secours Catholique)
Défis et opportunités des institutions religieuses
Emmanuel LINCOT (ICP/ FASSE)
Défis et opportunités de l’interculturel

Déjeuner

14h30-16h00
Promouvoir la paix à travers les médias, l’éducation, et la religion


Patrick PÉPIN (Radio France, médiateur)
La manière de traiter les « sujets » pour apaiser les conflits
Cemal UŞŞAK (KADIM-Fondation Dialogue Interculturel, Istamboul)
Le rôle des éducateurs dans l’apprentissage de la paix dès la jeunesse
François BOUSQUET (Institut Catholique de Paris, ISTR, théologien)
La sagesse des religions pour contribuer à la


Lieu: Institut Catholique de Paris, Salle B01
Date: Jeudi 6 Novembre 2008



PLATEFORME de PARIS

pour le dialogue interculturel

Tel: 0033 (0) 6 73 68 62 92
plateformedeparis@yahoo.com
info@plateformedeparis.com
www.plateformedeparis.com

Religions et conflits
Message du Secrétaire général de Religions pour la Paix


19 septembre 2008


Aux membres de Religions pour la Paix

Permettez-moi de vous informer par cette lettre d’un événement qui aura lieu à New York près du siège des Nations Unies le jeudi 25 septembre 2008.

Religions pour la Paix patronne avec le Conseil Œ*****énique des Eglises, le Comité central mennonite, le comité de service des Amis (quakers) et le bureau des quakers auprès des Nations Unies un dialogue entre des responsables politiques et religieux éminents sur le rôle central revenant aux communautés de croyants pour faire face aux défis mondiaux et construire des sociétés en paix.

Ce dialogue se déroulera au cours d’un repas de rupture du jeûne du Ramadan. Les éminents participants comprennent S. Exc. Miguel D’Escote Brockmann, président de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Rév. Kjell Bondevik, ancien premier ministre de Norvège, président du Centre d’Osle pour la paix et les droits de l’homme, et S. Exc. Mahmoud Ahmandinejad, président de la République islamique d’Iran. M. John Brademas, “trustee” de Religions pour la Paix présidera la rencontre.

Etant donné les controverses soulevées par la présence du président de l’Iran, j’estime important de partager avec vous et avec le réseau de Religions pour la Paix tout entier une déclaration claire relative aux objectifs de notre participation et aux convictions de base de notre organisation.


Le dialogue entre les responsables politiques et religieux ouvre une voie utile à la construction de la paix. La rencontre du 25 septembre a pour titre : “N’avons-nous pas été créés par un seul Dieu ? Le sens des contributions religieuses à la paix”. Le but du dialogue est de bâtir des ponts de compréhension qui puissent promouvoir la paix, et de permettre aux participants d’explorer le rôle des communautés de croyants quant à des questions mondiales telles que la guerre, les préjugés et la misère, tout en approfondissant leur compréhension mutuelle. Ce dialogue est le quatrième d’une série en cours depuis 2006 de rencontres de réconciliation et de construction de ponts. Il poursuit le dialogue de plus en plus étoffé que les groupes de croyants mènent avec des responsables politiques, religieux et universitaires de l’Iran.

Les positions auxquelles Religions pour la Paix attache une importance majeure depuis des années sont claires et n’ont pas changé.

Ces positions comprennent :

1) que nous partageons la reconnaissance largement répandue de l’holocauste comme une réalité historique et l’un des plus grands crimes de l’Histoire ;

2) que nous nous prononçons pour un règlement juste et non-violent du conflit israélo-palestinien, en étant convaincus que toute solution de ce conflit doit assurer aux deux peuples la paix et la justice et le respect de leurs religions ;

3) que nous nous opposons à la prolifération nucléaire et appelons toutes les nations disposant de l’arme nucléaire à travailler au désarmement ;

4) que nous croyons à la dignité humaine et agissons pour le respect universel des droits de l’homme ,

5) que nous rejetons le terrorisme sous toutes ses formes.


Je limite intentionnellement la liste de nos engagements à ces quelques points, car on a beaucoup lié le président de l’Iran a des positions relatives à ces questions qui diffèrent d’une manière importante de celles que Religions pour la Paix soutient depuis longtemps. Il est donc important de bien noter qu’en acceptant de co-parrainer cette rencontre, Religions pour la Paix ne s’écarte en aucune manière, directement ou indirectement, des positions auxquelles elle est fortement attachée. De fait, ce dialogue fournit aux participants l’occasion d’exprimer de façon franche, en présence les uns des autres, leurs préoccupations profondes.

Bien que les organisateurs aient veillé à ce que le déroulement de la rencontre mette l’accent sur le rôle de la coopération entre les responsables religieux et les politiciens en vue de la paix, il n’en reste pas moins que de vives tensions existent entre certains Etats et l’Etat iranien. Ces tensions se reflètent aussi au Conseil de Sécurité des Nations Unies. A cet égard, vous pourrez trouver de l’intérêt à l’article de l’International Herald Tribune paru le 16 septembre 2008 qui note l’exceptionnelle unité de vues des anciens secrétaires d’Etat américains Madeleine Albright, Colin Powell, Warren Christopher, Henry Kissinger et James Baker, soutenant tous que les Etats Unis doivent parler avec l’Iran. En citant ce point, mon intention n’est pas de mettre en relief les tensions existant entre deux pays, les Etats Unis et l’Iran, mais de noter l’étendue du consensus existant au sein du monde politique quant à la sagesse et à la valeur du maintien de lignes de communication ouvertes entre des groupes entre lesquels existent des divergences majeures, des différences dans les principes et de graves tensions.

Religions pour la Paix sait par expérience que la recherche de la paix nous conduit souvent à être en rapport avec des gens avec qui nous sommes en désaccord sur des points très importants.

Cette constatation est apparue très tôt dans l’histoire de Religions pour la Paix. Au cours des deux premières décennies de son existence, Religions pour la Paix a favorisé de remarquables rencontres entre les responsables politiques les plus impliqués dans la guerre froide et les responsables religieux affectés par elle. Des responsables religieux des blocs de l’Est et de l’Ouest et des Etats non alignés se sont unis dans leur engagement envers la paix, et ils ont fait appel ensemble aux responsables politiques du monde de la guerre froide. Ils ont été reçus par les chefs d’Etat à Moscou, Pékin et Washington. A cette occasion, de nombreux responsables de Religions pour la Paix ont rencontré des politiciens gravement compromis dans les brutalités de la guerre froide et des guerres par procuration liées à celle-ci.

Il est certain qu’au sein de Religions pour la Paix, les divers responsables religieux appréciaient de manière différente les bases morales invoquées par les protagonistes de la guerre froide. L’organisation n’en est pas moins restée fidèle à ses principes fondamentaux en promouvant un dialogue profondément nécessaire entre les Etats. Cet exemple tiré de notre passé suggère que nous pouvons aujourd’hui aider quelque peu à faire en sorte que les lignes de communication restent ouvertes entre des Etats aux prises avec des tensions sévères, même si nous avons de graves préoccupations morales quant à certaines de leurs pratiques.

Tandis que Religions pour la Paix n’abandonne pas ses principes fondamentaux, l’histoire de notre organisation donne des raisons d’espérer que des efforts sincères tendant à maintenir ouvertes les lignes de communication entre des parties en conflit peuvent se révéler utiles.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de réfléchir à ces points avec moi.

A vous, en esprit de partenariat.
Dr. William F. Vendley,
Secrétaire général



Transmis le Sept 22, 2008 - 07:26 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Des responsables religieux appartenant à des religions différentes
en Afrique du Nord et au Proche Orient s’engagent à construire la paix dans la région



(NEW YORK, 18 juillet 2008)—Des responsables religieux de religions différentes appartenant à Religions pour la Paix, le rassemblement pluri-religieux le plus vaste et le plus représentatif, se sont mis d’accord en vue de construire la paix dans la région du Proche Orient et de l’Afrique du Nord. Ils ont lancé Religions pour la Paix, Afrique du Nord et Proche Orient.

"Le dialogue est le choix de quelques uns, mais ce doit être une réalité pour nous tous afin de promouvoir la paix au Proche Orient” a dit Sa Béatitude, Mgr. Michel Sabbah, ancien patriarche latin de Jérusalem. Le Conseil a été lancé lors de la réunion de trente représentants du Christianisme, de l’Islam et du Judaïsme tenue en Egypte à la Bibliothèque d’Alexandrie le 15 juillet 2008. Le Conseil est co-présidé par Mgr. Sabbah et par le Dr. Mohammad Al Sammah, secrétaire général du Comité pour le dialogue islamo-chrétien, membres l’un et l’autre du Conseil mondial de Religions pour la Paix.

Incluant des représentants de plus de vingt pays de la région, le Conseil entreprendra un certain nombre d’activités tendant à améliorer la compréhension entre les religions et les communautés. Il a identifié comme priorités de son premier programme d’action l’élaboration des principes d’un vrai dialogue, la promotion de l’éducation pour une meilleure compréhension mutuelle des trois religions abrahamiques et des actes de solidarité susceptibles de favoriser la réconciliation.

Le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de Religions pour la Paix, a dit son appréciation de la démarche hardie ayant abouti à la création du Conseil. "Quand les religions coopèrent effectivement, a-t-il dit, elles placent leurs problèmes communs au centre de leurs préoccupations, et elles agissent en conséquence. Ces problèmes comprennent la misère et les injustices politiques et sociales. Le lancement du Conseil est un pas en avant significatif pour mobiliser les ressources sociales, morales et spirituelles des communautés de croyants en vue d‘une action commune."

Les participants ont reconnu qu’il existe au Proche Orient diverses initiatives interreligieuses Le Conseil s’efforcera de renforcer leur action et, au besoin, de faciliter leur collaboration.

Le Dr. Ismail Serageldin, directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie, président honoraire de Religions pour la Paix et membre du nouveau Conseil, s’est dit très optimiste quant au rôle que celui-ci peut jouer. "En présence de la richesse, de la misère et de l’injustice de la région de l’Afrique du Nord et du Proche Orient, a-t-il déclaré, le Conseil apportera du nouveau."

Religions pour la Paix est le rassemblement pluri-religieux mondial le plus vaste et le plus représentatif qui promeut depuis 1970 une action commune en vue de la paix. Religions pour la paix dont le siège est à New York et qui est accréditée auprès des nations Unies agit à travers des conseils interreligieux qui lui sont affiliés dans xoixante-dix pays de six continents.




Transmis le Août 01, 2008 - 12:06 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

World Religious Leaders Urge G8 Governments
to Take Action on Violent Conflict and Climate Change

—Religious leaders of different faiths from 25 countries convene
parallel G8 Summit for Peace in Hokkaido, Japan—



- CALL FROM SAPPORO – World Religious Leaders Summit for Peace

- CALLS TO ACTION

(SAPPORO, JAPAN 4 July 2008)—Senior leaders of different faiths from Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition, called on the Group of 8 (G8) governments to take bold action to address violent conflict and climate change.

The leaders were among the 100 who gathered for the “World Religious Leaders Summit for Peace” in advance of the G8 meeting in Hokkaido, Japan, held on 2–3 July 2008 at the Sapporo Convention Center. The senior religious leaders represented the world’s major faith traditions, including Christianity, Buddhism, Hinduism, Jainism, Judaism, Islam, Shintoism and Zoroastrianism.

“We are united in our call to the G8 to take bold action to address the threats that confront humanity, including the destruction of the environment and climate change, extreme global poverty and deteriorating food security, nuclear arms, terrorism and violent conflict.
Addressing these threats requires urgent action by the G8,” the religious leaders said in a statement. [See full text below.]

“We must draw attention to the link between the health of the environment and war,” said the Very Rev. Leonid Kishkovsky, Moderator of Religions for Peace. “In addition to killing people, disrupting the lives of entire societies and thwarting development, war destroys the ecosystem. We religious leaders urge the G8 governments to a reduction of total national defense and military expenditures and utilize the saved funds to establish an Earth Fund dedicated to environmental protection.”

On Friday, 4 July 2008, a Religions for Peace delegation delivered the call to action to Japanese Prime Minister Yasuo Fukada in Tokyo, Japan. The delegation included H.E. Dr. Mustafa Ceric, Reis-I-ulema, Islamic Community in Bosnia-Herzegovina; Chief Rabbi Gutman, Chief Rabbi of Strasburg, France; Rev. Nichiko Niwano, Chairman, Religions for Peace–Japan; His Grace John O. Onaiyekan, Archbishop of Abuja in Nigeria; and Sheikh Tayser Rajab al-Tamimi, Supreme Judge of Sharia Courts in Palestine.

H.E. Prime Minister Fukuda said he would to deliver the religious leaders’ statement to his fellow G8 heads of state. “Our global challenges require cooperation among all sectors and peoples. It is now time for religious and political leaders to dialogue and work hand in hand to tackle our common problems,” he said.

“Terrorism—the intentional killing of innocent people as a way of achieving political objective—is never morally justified whether it is perpetrated by individuals, groups or states,” said Dr. William F. Vendley, Secretary General of Religions for Peace. He called on the G8 to cooperate with religious leaders to address the problems of terrorism and violent conflict.

Ms. Mehrézia Labidi-Maiza, a Summit delegate and Coordinator of the Religions for Peace Global Women’s Network, highlighted the work that women of faith around the world already do to help stop violent conflict and protect the environment.

Ms. Stellamaris Mulaeh, a Summit delegate and the Coordinator of the Religions for Peace Global Youth Network, said she was encouraged by the religious leaders’ commitment to work for future generations. “Youth must be involved in the advocacy as well,” she said. “The voice of the voiceless must be heard. Also, we must use our churches and mosques and temples as platforms for advocacy and action.”

The summit was organized by Religions for Peace–Japan and the Japanese Association of Religious Organizations and supported by Ministry of the Environment and World Federalist Movement-Japan Religious Committee. Additional support was provided by Religions for Peace–International. The Hokkaido Summit follows similar work begun in multi-religious meetings held just prior to the G8 summits in Moscow, Russia (2006), and Cologne, Germany (2007).

The Religions for Peace World Council is advancing peacebuilding work around the world in seventeen states including Iraq and the Middle East region, Sri Lanka, and the Horn of Africa.



Call from Sapporo – World Religious Leaders Summit for Peace

On the occasion of the G8 Hokkaido Toyako Summit

July 3, 2008
Sapporo, Japan



INTRODUCTION


We, senior leaders of the world’s religions, have convened in a World Religious Leaders Summit for Peace in Sapporo, Japan, just prior to the Group of Eight (G8) Hokkaido Toyako Summit. We are united in our commitment to peace, which includes our concern for the inviolable dignity of all people, the dire suffering of so many and the well-being of our shared Earth.

We carry forward important work begun in multi-religious meetings held just prior to the G8 summits in Moscow (2006) and Cologne (2007). We have been convened by Religions for Peace—Japan in partnership with the World Conference of Religions for Peace.

We are united in our call to the G8 to take bold action to address the threats that confront humanity, including the destruction of the environment and climate change, extreme global poverty and deteriorating food security, nuclear arms, terrorism and violent conflict. Addressing these threats requires urgent action by the G8.

Action by all governments, civil society, private sector, religious communities and—in the final analysis—every member of the human family is required to advance the common good. We urge the G8 to respond in ways designed to engage these stakeholders in building our common future.

Religious communities have roles in building peace. Before outlining these roles, we acknowledge with genuine sorrow that all religions have at times been misused in fomenting violence. (1)

We reject this misuse of religions and commit ourselves to engaging our communities for the common good. Collectively, our religious communities are the world’s largest social networks which reach into the furthest corners of the earth and include countless institutions dedicated to caring for people. Religions share many moral traditions that can provide basic principles essential for just and harmonious relations among persons and communities. Moreover, religious traditions—each in its own way—cultivate spiritualities of compassion and love essential for genuine reconciliation and peace. Mobilizing these great social, moral and spiritual dimensions of the world’s religions in service of the common good is essential for the well-being of the human family. We are united in the conviction that all religions obligate their followers to work for justice among all peoples, and to care for one another and our common home, the earth. We commit to doing so.

OUR COMMITMENT

As religious leaders, we are committed to the path of multi-religious cooperation for peace. Religious traditions—each in its own way—summons their followers to the path of multi-religious cooperation for the common good. This path:

• Leads to senior religious leaders from all faith traditions and billions of believers working together for a positive and holistic state of peace;
• Enjoins the world’s believers to engage their moral heritages and spiritual traditions in taking individual responsibility for protecting our earth;
• Brings politicians, civil society and religious communities together to forge needed consensus on values that can serve as the basis of just and creative policies.

SHARED SECURITY

An overarching notion that we believe can help express the comprehensive character of our moral and religious concerns is “Shared Security.” Shared Security builds on the concept of Human Security by focusing on the fundamental inter-relatedness of all persons and the environment.

Shared Security includes a comprehensive respect for the interconnectedness and dignity of all life. It is based upon our mutual interdependence and the most universal and fundamental fact that all humans live in one world. It recognizes that the well-being of one is related to the well-being of others and ultimately to the earth that we all share. It calls us to recognize that past, present and future are linked. Together, we must acknowledge past failings, face present challenges and accept our responsibilities to future generations.

Shared Security is concerned with the full continuum of human relations—from relationships among individuals to the ways that peoples are organized in nations or international organizations. It respects state sovereignty, but also supports democratic and transparent cooperation among states and peoples.

It follows that the security of one actor of international relations must not be detrimental to others. International actors who are responsible for global decision-making must act transparently and be open to the contributions of all stakeholders, including religious communities which represent a major part of civil society. A similar concern for a just world order, respecting different national and religious traditions, was made at the Moscow World Summit of Religious Leaders (2006).

As religious leaders, we recognize that there is a foundational moral imperative for advancing Shared Security: We are all responsible for one another’s well-being.


CALLS TO ACTION

We call upon the G8 to include in their discussions and plans of action the following areas of concern:

1. The Destruction of the Environment and Climate Change

Japan, the host of this year’s G8 Summit, possesses a spiritual term, mottainai, meaning “do not waste, use everything in a fashion commensurate with its true value.” This concept recognizes the mysterious “giftedness” of all existence, and urges that natural resources must be used appropriately, while simultaneously encouraging responsible and sustainable consumption. The concept also provides a base for recognizing that it is unethical to burden future generations with excessive pollution or other gross environmental imbalances. Development must be environmentally sustainable.

We must also draw attention to the link between the health of the environment and war. In addition to killing people, disrupting the lives of entire societies and thwarting development, war destroys the ecosystem. Massive defense expenditures, a global total of US$ 1.34 Trillion in 2007 according to the Stockholm International Peace Research Institute, both directly assaults the ecosystem and squanders monies that urgently need to be directed to sustainable development. It is a grave contradiction to advocate for a reduction of global warming gas emissions while simultaneously maintaining or even expanding military expenditures.

We urge the G8 Summit to:

• Commit to a reduction of total national defense and military expenditures and utilize the saved funds to establish an Earth Fund dedicated to environmental protection.
• Establish a new binding framework to follow up the Kyoto Protocols that limits global average temperature rise to avert catastrophic climate change.
• Provide leadership to expand energy efficiency and conservation efforts to reduce greenhouse gas emission rates.
• Advance policies and practices that increase forestation and other forms of carbon dioxide sequestration.
• Recognize that trading “global warming gas emission rights” has at best limited value, and could disproportionately penalize the least developed.
• Facilitate major investments in the development of new sources of energy and technology essential to sustainable development, specifically without jeopardizing food security.
• Implement the recommendations contained in the Kobe 3R Action Plan (Reduce, Reuse, Recycle).

2. Millennium Development Goals (MDGs)

The massive scale of extreme poverty at a time of unprecedented wealth is a moral scandal. Poverty is exacerbated by structural injustices in the global economy which must be addressed. At the mid-point of the Millennium Development Campaign, religious leaders gathered at the Cologne World Summit of Religious Leaders (2007). They recognized an urgent need to not only fulfill the pledges, but in some instances, to exceed the commitments made. Meeting these challenges is even more urgent, not least due to the growing food crisis. Here again, we call for the funds achieved from the reduction of defense budgets to be allocated in support of sustainable development and poverty reduction.

We request the G8 Summit to:

• Take leadership to ensure the achievement of the MDGs, including delivery on the Gleneagles aid quantity and quality promises, particularly reaching the goal 0.7% of Gross National Income for Official Development Assistance.
• Provide urgently needed global leadership to address the growing crisis of food shortages, including needed emergency responses.
• Meet its pledges of increased resources to scale up the response to HIV and AIDS, Malaria, and other infectious diseases, and to ensure universal access to HIV and AIDS prevention, treatment and care services by 2010.
• Dedicate resources to empower women and girls as key agents in overcoming poverty.
• Make the legal empowerment of the poor a key objective in its development assistance strategies.
• Fulfill its commitment to ensuring a development friendly outcome of the Doha Round of trade negotiations.

3. Nuclear Disarmament

Mindful that the 2008 G8 Summit is taking place in Japan, the only country that has suffered the horror of a nuclear attack, we religious leaders stand in solidarity with our Japanese hosts to call for the elimination of all nuclear weapons. We believe that the attempt to militarily dominate the sea, space, neutral territories or states creates obstacles on the way to nuclear and conventional disarmament. We also believe that conventional disarmament and efforts to ban military technologies and initiatives that could provoke a new arms race should go hand in hand with efforts to advance nuclear disarmament.

We request the G8 Summit to:

• Pursue rigorous implementation of nuclear reduction and nonproliferation policies leading to the goal of total nuclear disarmament. As stipulated in article 6 of the Treaty on Non-Proliferation of Nuclear Weapons (NPT), the five acknowledged nuclear-weapon states must act on their commitments to work toward eliminating existing nuclear weapons as rapidly as possible. States with nuclear weapons that have not acknowledged them must acknowledge their possession, make similar commitments to their elimination and enter into the NPT.
• Push for prompt ratifications and entry into force of the Comprehensive Test Ban Treaty and commit to take no action leading toward the reintroduction of any form of nuclear weapons testing.
• Continue to demonstrate positive leadership for the implementation of UN Security Council Resolution 1540 and other global initiatives to control the transfer of nuclear materials and stop further proliferation.

4. Terrorism and Violent Conflict

Terrorism—the intentional killing of innocent people as a way of achieving a political objective—is never morally justified whether it is perpetrated by individuals, groups or states. Moreover, military responses to terrorism injure innocent persons, provide additional motivation for terrorist groups and endanger basic freedoms in the societies attempting to protect themselves from terrorism.

Violent military conflict—the attempt to settle serious disputes by military force—typically results in the loss of innocent lives, disruption of society, thwarting of development and destruction of the environment.

Every effort must be made to utilize non-violent means to thwart terrorism and resolve disputes to advance peace.

We call upon the G8 to:

• Provide global leadership designed to combat the victimization of groups based on culture or creed.
• Work to end occupation and establish just, honorable and comprehensive peace in all countries or territories which are occupied.
• Re-affirm and strengthen its commitment to standards of international law in its efforts to counteract terrorism and promote international security.
• Acknowledge and support the importance of multi-religious partnerships to help address the problems of terrorism and violent conflict.
• Work to limit the production and export of arms into areas of violent conflict.
• Promote a culture of peace by advancing non-violent conflict resolution and peace education.

CONCLUSION

The G8 has the responsibility to use boldness and wisdom to advance the common good in partnership with the religious communities and all other stakeholders.

We—leaders of diverse religious communities—re-commit ourselves to working together and with other partners of good will to address the threats that confront us all. While we labor to meet the challenges of our day, we are deeply mindful of religious traditions which have taught—each in its own way—compassion, forgiveness and reconciliation, and that these are essential for genuine peace.

We respectfully urge the G8 to recognize, facilitate and effectively support the importance of multi-religious cooperation, as it takes needed steps to advance the common good.


(1) We recall and embrace as our own an historic multi-religious acknowledgement on the misuse of religion: “As men and women of religions, we confess in humility and penitence that we have very often betrayed our religious ideals and our commitment to peace. It is not religion that has failed the cause of peace, but religious people. This betrayal of religion can and must be corrected.” (From the global multi-religious Declaration adopted at the Religions for Peace First World Assembly in Kyoto, Japan, 1970.)

Contact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: 011-81-80-6760-9218 (Japan, through 8 July)
Tel: (+1) 212-687-2163 (New York)
alouie@wcrp.org


Transmis le Juil 06, 2008 - 04:20 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits Contact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: (+1) 212-687-2163
alouie@wcrp.org



High-Level Multi-Religious Delegation Helps Build Peace in Southern Thailand

—Religious leaders begin building the Religions for Peace Inter-religious Council–Thailand to
Advance Reconciliation and Peace—


(BANGKOK, 25 April 2008)—As crises continue in the three Southern provinces—Yala, Pattani, and Narathiwat—Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition, in partnership with World Fellowship of Buddhists (WFB) and Christian Conference of Asia (CCA), organized a high-level multi-religious delegation to the Southern Thailand on 22–23 April 2008.
The delegation met with local Buddhist, Muslim and Christian leaders, as well as with senior representatives of the Yala provincial government, the Civil-Police-Military Joint Task Force (CPM) and the Southern Boarder Provinces Administrative Center (SBPAC). The delegation also met with H.E. Mr. Anand Panyarachun, Chairman, National Reconciliation Commission, and H.E. Mr. Chuan Leekpai, Former Prime Ministers of Thailand in Bangkok on 23 April 2008.
The delegation consisted of Rev. Kyoichi Sugino, Director of Inter-religious Development and Field Coordinator, Religions for Peace; Dr. Prawate Khi-arn, General Secretary, Christian Conference of Asia (CCA); Ven. Passakon Pawitai (Buddhist leader from Chang Mai); Mae Che Sansanee Sthirasula (Buddhist nun); Mr. Karim Abdullah (Islamic Center of Thailand), Rev. Fr. Saner Damnernsaduak (Catholic priest); Rev. Sayam Muangsak (The Church of Christ in Thailand); Dr. Gothom Areeya (Director, Center for Peacebuilding, Mahidol University); Mrs. Dungkamol Suiichakul (President, Young Buddhist Association of Thailand); Dr. Parichart Suwanbuddha (Mahidol University); and Mr. Somchai Homlaor (Asian Institute for Human Rights).
Dr. Prawate Khi-arn, General Secretary of CCA said, “Although the Thai government is endeavoring by every means to pursue peace and order, the killing of civilians and security forces by well-armed insurgents continues, and peace has still not been achieved.” The high-level multi-religious delegation met with local religious, governmental and civil society leaders to discuss ways to advance peaceful resolution of conflict in the south.
Rev. Sugino said, “The historically friendly ties among Buddhists and Muslims in the Southern Thailand needs to be re-established. Multi-religious solidarity can facilitate the conditions for healing, reconciliation, dialogue and common action for peace. Rev. Sugino noted that religious leaders have agreed to begin the process of forming national and provincial inter-religious councils, consisting of senior leadership of Buddhist, Muslim, Christian, and other religious traditions, as a mechanism for reconciliation and peaceful common living. The proposal of building the National Inter-religious Council and Provincial Councils was welcomed by senior representatives of SBPAC and CPM, as well as by Former Prime Ministers H.E. Mr. Anand Panyarachun and H.E. Mr. Chuan Leekpai.


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Religions et conflitsContact:
Ms. Andrea Louie, Religions for Peace
New York, USA
Tel: (+1) 212-687-2163
alouie@wcrp.org

Senior Religious Leaders Issue International Appeal
to Ban Cluster Munitions
—World Council members join Global Day of Action against cluster bombs,
19 April 2008—


( New York, 18 April 2008)—Senior leaders of different faiths from Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition, joined an international movement to help ban cluster bombs, which—like landmines—kill and maim innocent civilians indiscriminately.
More than 60 senior religious leaders from Religions for Peace signed an international appeal by faith leaders to ban cluster bombs. The worldwide appeal was coordinated by the London-based Cluster Munitions Coalition, a network of two hundred civil society groups, including non-governmental organizations, religious communities, and professional associations.
“For more than 40 years, cluster bombs have killed and wounded innocent people, causing untold suffering, loss and hardship for thousands in more than 20 countries across the planet,” the religious leaders’ appeal said. “The voices of those whose lives have already been shattered by cluster munitions call us to take meaningful and courageous action. Our faith traditions call us to stand with those who have suffered, and to work for the well-being of the human family through relationships of respect, justice, and peace.” [See full statement and signatories below.]
The 150 signatories included The Most Reverend Desmond Tutu, a former Religions for Peace Co-President and Anglican Archbishop Emeritus of South Africa. He was joined by The V. Rev. Leonid Kishkovsky, Moderator of Religions for Peace, and members of the Executive Council of the Religions for Peace World Council, including: Ms. Farida Ali, President Emeritus of the Islamic Heritage Society; Rev. Nichiko Niwano, President of Rissho Kosei-kai; Most Rev. John Onaiyekan, Catholic Archbishop of Abuja and President of the Christian Association of Nigeria; and Chief Rabbi David Rosen, President of the International Jewish Committee for Interreligious Consultations.
Dr. William F. Vendley, Secretary General of Religions for Peace, said, “If we can help to stop these exceptionally cruel and indiscriminate weapons, we will be serving our human family. The Global Day of Action to Ban Cluster Bombs, 19 April, is one key action in this campaign. The coalition is trying to demonstrate the broad support of civil society, and Religions for Peace is working to foster multi-religious cooperation to build peace by eliminating these weapons.”

Faith Leaders’ Appeal for an International Treaty to Ban Cluster Munitions


As people of faith, we raise our voices for the protection of life and promotion of peace by calling on all governments to end the production, transfer, stockpiling, and use of cluster bombs.
For more than 40 years, cluster bombs have killed and wounded innocent people, causing untold suffering, loss and hardship for thousands in more than 20 countries across the planet. These weapons cause death and injury to civilians during attacks and for years afterwards because of the lethal contamination that they cause. Cluster bombs hamper post-conflict rebuilding and rehabilitation and the dangerous work of cluster bomb clearance absorbs funds that could be spent on other urgent humanitarian needs. Without determined action, the civilian harm caused by these weapons both during and after conflict will continue to grow.
The voices of those whose lives have already been shattered by cluster munitions call us to take meaningful and courageous action. Our faith traditions call us to stand with those who have suffered, and to work for the well-being of the human family through relationships of respect, justice, and peace.
We are speaking out today on the Global Day of Action to Ban Cluster Bombs where people across all continents, cultures and faiths are taking action and calling for a ban on cluster bombs.
A comprehensive ban on cluster bombs can and must be negotiated one month from now in Dublin, Ireland, in May 2008. We urge governments to take up this heavy responsibility by seizing this opportunity to take concrete action for the protection of the vulnerable and for the promotion of peace.
Sincerely,
The Most Reverend Desmond Tutu
Anglican Archbishop Emeritus of Cape Town
Dr. Christoph Cardinal Schönborn
Cardinal Archbishop of Vienna, Catholic Church of Austria
Archbishop Gunnar Stålsett
Committee World Council Religions for Peace, Lutheran Church of Norway
Sister Emmanuelle
Founder and Honorary President of ASMAE (Association Soeur Emmanuelle), France.
Archbishop Antonio Ledesma
Vice President of the Catholic Bishops Conference of the Philippines and Bishop-President of Pax Christi Pilipinas (Philippines)
Archbishop John Dew
Archbishop of Wellington, Catholic Church of New Zealand
Archbishop Anders Wejryd
Church of Sweden
Chief Rabbi David Rosen
Chairman of the International Jewish Committee for Interreligious Consultations, Israel
Archbishop John Onaiyekan
Archbishop of the Abuja Diocese of the Catholic Church and President of the Christian Association of Nigeria
Dr Muhammad Abdul Bari
Secretary General, Muslim Council of Britain
Indarjit Singh
Director of the Network of Sikh Organisations, UK
Rabbi Danni Rich
Chief Executive of Liberal Judaism
Monsignor Samuel Gandi
Apostolic Administrator, Archdiocese of Freetown and Bo (Roman Catholic), Sierra Leone
Reverend Osman J. Fornah
President, Inter-Religious Council of Sierra Leone
Sheik Abu Bakarr Conteh
1st Vice President, Inter Religious Council of Sierra Leone, Imam of Freetown
Municipality Council and Masjid Hamdallah
Sheik Abu-Bakarr Tejan-Jalloh
Chief Imam of Freetown Central Mosque, Sierra Leone
Monsignor Laurent Monsengwo
Archbishop of Kinshasa, DR Congo and Co-President Pax Christi International
Bishop Kike Figaredo
Apostolic Prefect of Battambang, the Catholic Church in Cambodia
Bishop Émile Destombes
Apostolic Vicar of Phnom Penh, the Catholic Church in Cambodia
Bishop Anthony Sami
Catholic Church in Cambodia
Bishop Yves Ramousse Gustave
The Catholic Church in Cambodia
Bishop Ragnar Persenius
Diocese of Uppsala, Church of Sweden
Bishop Eliezer M. Pascua
General Secretary of the United Church of Christ in the Philippines
Bishop Jessie Suarez
South Luzon Jurisdictional Area, United Church of Christ in the Philippines
Bishop Peter Cullinane
Bishop of Palmerston North, Presbyterian Church of Aotearoa New Zealand
Bishop Denis Browne
Bishop of Auckland, Catholic Church of New Zealand
Bishop Barry Jones
Catholic Diocese of Christchurch, New Zealand
Bishop David Stancliffe
Bishop of Salisbury, Church of England
Bishop William Kenny
Auxiliary Bishop of Birmingham and Spokesman on European Affairs for the Bishops’ Conference of England and Wales
Reverend Jonathan Edwards
General Secretary of the Baptist Union of Great Britain
Reverend Dr Martyn Atkins
President of the Methodist Conference, United Kingdom
Reverend Gregor Henderson,
President of the Uniting Church in Australia
Reverend Dr. Setri Nyomi
Secretary General of World Alliance of Reformed Churches, the Presbyterian Church in Canada
Rabbi Steven Jacobs
Temple Kol Tikvah, USA
Right Reverend Francis S. Nabieu
Head of Methodist Church Sierra Leone
Dr. Fauzy Khoury
Exarch of the Greek Catholic Melkite Church in the Galilee
Muhammad Amir Kpakpo Addo
Ag. Executive Secretary, Ghana Conference of Religions for Peace, Ghana
Pratap Bhogilal
Chairman Emeritus, World Jain Confederation, India
M. L. Pindolia
President, Hindu Council of Africa, Africa
Samdech Tep Vong
The Great Supreme Patriarch of the Kingdom of Cambodia, Cambodia
Issa Kirarira
Chairman, Media for Peace and Religious Tolerance Organisation, Uganda
Rev. Pat de Ramos-Bremond
Minister, Broadmeadows Uniting Care, Australia
Fr. Tom Ryan
Paulist Office for Ecumenical and Interfaith Relations, USA
Taoist Mission Secretarial Office
Taoist Mission Secretarial office, Singapore
Ms Farida Ali
President Emeritus, Islamic Heritage Society, Pakistan
Pal Khn Chon
Won Buddhism Overseas Missions, Korea
Bishop Erik Norman Svendsen
Diocese Copenhagen, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Kresten Drejergaard
Diocese Fyen, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Elisabeth Dons Christensen
Diocese Ribe, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Steen Skovsgaard
Diocese Lolland-Falster, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Karsten Nissen
Diocese Viborg, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Kjeld Holm
Diocese Aarhus, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Søren Lodberg Hvas
Diocese Aalborg, Evangelical Lutheran Church in Denmark
Bishop Niels Henrik Arendt, Diocese Haderslev
Evangelical Lutheran Church in Denmark
Pastor Jørgen Bøytler
The Moravian Church in Denmark, member of the Provincial Board in the European Continental Province of the Moravian Church
Reverend Dr Anthony Dancer
Social Justice Commissioner of the Anglican Church in Aotearoa, New Zealand
Reverend Brian Turner
President, Methodist Church of New Zealand, Aotearoa-New Zealand
Monsieur Gregory BAUM, théologien et écrivain, professeur émérite, Sciences religieuses, Université McGill, Montréal
Développement et Paix – Organisation Catholique Canadienne pour le Développement et la Paix (OCCDP / CCODP) Canadian Catholic Organisation for Development and Peace, Canadian Catholic Organisation for Development and Peace
Madame Élisabeth GARANT, directrice du Centre justice et foi et de la revue Relations (Relations est une revue d’analyse sociale et religieuse, initiative des Jésuites à Montréal)
Sister Donna GEERNAERT, Congregational Leader, Sisters of Charity of Saint Vincent de Paul, Présidente de la Conférence Religieuse Canadienne – CRC – Canadian Religious Conference (Association of Major Superiors of Women and Men Congregations in Canada)
Madame Heather EATON, théologienne, professeur à la Faculté de théologie, Université Saint-Paul, membre du Canadian Forum on Religion and Ecology
Pasteur David FINES, rédacteur en chef de la revue Aujourd’hui Credo, magazine de l’Église Unie au Canada – Director of Aujourd’hui Credo
Monseigneur Pierre MORISSETTE, évêque de Baie-Comeau, Vice-président de la Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CECC) – Canadian Conference of Catholic Bishops (CCCB)
Madame Carolyn SHARP, théologienne, professeur à la Faculté de théologie, Université Saint-Paul, Ottawa
Mgr. A. H. van Luyn S. D. B
President Pax Christi Netherlands, Bishop of Rotterdam, Catholic Church in the Netherlands
Monseigneur Zacharie Masimango Katanda
Evêque du diocèse Anglican de Kindu, République Démocratique du Congo
Révérend Pasteur MASTAKI AHONGO, Délégué de la 5ème Communauté, Eglises Libres de Pentecôte en Afrique en sigle «CELPA », Province du Maniema en République Démocratique du Congo
Abbé MILAMBO BAIKA Augustin: Conseiller Juridique de l’Evêque WILLY NGUNGMBI de la Diocèse de Kindu, province du Maniema en République Démocratique du Congo.
Msgr. Marc Stenger
Bishop of Troyes and Bishop President of Pax Christi France
Bishop Sofie Petersen
Evangelical Lutheran Church and Bishop of Greenland
Bishop John Bluck
Bishop of Waiapu, Anglican Church in Aotearoa, New Zealand and Polynesia
Bishop James Moriarty
Roman Catholic Church, Ireland
Bishop Raymond Field
Chairman Irish Commission for Justice and Social Affairs, Roman Catholic Church, Ireland
Bishop John Kirby
Chairman Trocaire, Roman Catholic Church, Ireland
Bishop Ragnar Persenius
Diocese of Uppsala
V. Rev. Leonid Kishkovsky
Director of External Affairs, Orthodox Church in America & Moderator, Religions for Peace, USA
Rev. Nichiko Niwano
President, Rissho Kosei-kai, Japan
Dr. Khurshid Khan
Ameer/President of the Islamic Circle of North America, USA
Khalid Rasheed
Secretary General, Islamic Centre of India, India
Rev. Canon Charles P. Gibbs
Executive Director, United Religions Initiative, USA
Mohammad Sammak
Secretary General, Christian-Muslim Committee for Dialogue, Lebanon
Karen Hurley
President General, World Union of Catholic Women’s Organisations
Dr William Vendley
Secretary General, Religions for Peace, USA
Rev. Vebjørn L. Horsfjord
General Secretary, European Council of Religious Leaders, Religions for Peace, Norway
Dr Sayyid M. Syeed
National Director, Islamic Society of North America, USA
Rev. W. Douglas Mills, PhD
Associate General Secretary, The United Methodist Church, USA
Mr Stein Villumstad
Deputy Secretary General, Religions for Peace – USA, Norway
Daniel Barton
Ecumencial Youth Council in Europe, Belgium
Dr Günther Gebhardt
Vice-Moderator, Religions for Peace – Europe, Germany
Sr. Mary-Ellen Francoeur
Religions for Peace – Canada, Canada
Christina Brown
Co-Founder, Center of Inter-Faith Relations, USA
Jim Schrag
Executive Director, Mennonite Church, USA
Rolando Santiago
Executive Director, Mennonite Central Committee, USA
Arli Klassen
Executive Director, Mennonite Central Committee, USA
James E. Winkler
General Secretary, General Board of Church and Society, the United Methodist Church, USA
Marie Dennis
Director, Maryknoll Global Concerns, Co-President, Pax Christi International
Mary Ellen McNish
General Secretary, American Friends Service Committee, Philadelphia, USA
Claudette Werleigh
Secretary General Pax Christi International
Ella Storesletten
Norwegian Church Aid, Norway
Roel Aalbersberg
Coordinator for Worldwide Program, ICCO, Netherlands
Rev. Stig Utnem
Former general secretary of the Council on Ecumenical and International Relations of the Church of Norway, Advisor to ECRL
Crescencia C. Gabijan
Board Member, Religions for Peace – Philippines, Philippines
Elizabeth Young
SA Interfaith Network, Australia
Ziad Moussa
Former IYC Coordinator, Lebanon
Arne Sæveraas
Special Advisor, Norwegian Church Aid, Norway
Gopika Dass
Regional Representative, Sudan-Kenya
Ela Gandhi
Editor/Chair of Satyagraha, In Pursuit of Truth, South Africa
Edy Korthals Altes
Former Ambassador, Netherlands, Netherlands
Gabriele Cipriani
Conselho Nacional de Igrejas Cristâs, Brazil
Luiz Alberto Barbosa
Igreja Episcopal Anglicana do Brasil
The Most Revewrened Dr. John R W Neill
Archbishop, Church of Ireland
Rev. John Stephens
Methodist District Superintendent, Ireland
Rev. Bishop Donal McKeown
Auxiliary Bishop Belfast
Dr. Joachim Diestelkamp,
Pastor of the Lutheran Church, Ireland Imam Yahya Al Hussein, Islamic
Foundation of Ireland
Mgr Maixent Coly
Archevêque of Ziguinchor, Senegal
Rev. Norman Grigg
Chairman and Suprintendent of the Methodist Mission, Gambia
Alhagie Ousman Jah
Deputy Head of the Supreme Islamic Council, Gambia
Karin Wiborn
General Secretary, Baptist Union of Sweden
Sten-Gunnar Hedin
General Superintendent, the Pentecostal Movement of Sweden
Göran Zettergren
President, Mission Covenant Church of Sweden
Pe. Gabriele Cipriani
Igreja Católica Apostólica Romana, Brasil
Rev. Luiz Alberto Barbosa da
Igreja Episcopal Anglicana do Brasil)
Sra. Janette Ludwig
Igreja Evangélica de Confissão Luterana no Brasil - Secretária da Diretoria do Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil e Coordenadora da Ação Ecumênica de Mulheres
Sra. Lídia Fernanda Crespo Correia
Igreja Episcopal Anglicana do Brasil - Tesoureira da Diretora do Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil
Dom Filadelfo Oliveira Neto
Igreja Episcopal Anglicana do Brasil, 2º Vice-presidente do Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil
Dom José Alberto Moura
Igreja Católica Apostólica Romana, 1° Vice-presidente do Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil
Rev. Gerson Antonio Urban
Igreja Presbiteriana Unida, 3º Vice-presidente do Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil


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Religions et conflitsZIMBABWE

23 April 2008

Dear Esteemed Members of Religions for Peace:
Warm greetings.
The people in Zimbabwe deserve all our support as they struggle with great hardships and a highly confused and volatile political situation.
Religions for Peace—through its African regional arm, the African Council of Religious Leaders (ACRL)—is seized by this important challenge. You will find below the Statement of Religions for Peace leaders, Archbishop John Onaiyekan and H.E. Sheikh Shaban Mubaje, who are leaders both in our World Council and the African regional body.

Religions for Peace is actively pursuing ways to help resolve the current tensions under the able leadership of Dr. Mustafa Ali, the Secretary General of the Religions for Peace African Council of Religious Leaders.
Yours in solidarity,

Dr. William F. Vendley


The African Council of Religious Leaders
23 April 2008
Let Sanity Prevail In Zimbabwe

The leadership of the Religions for Peace African Council of Religious Leaders (ACRL) is profoundly saddened with the post-election uncertainty that has gripped Zimbabwe. The Council is distressed and deeply disturbed that after years of extreme socio-political and economic difficulties, violence is imminent in Zimbabwe. The people of that country are at the moment undergoing tremendous pressures occasioned by the socio-political and economic problems.

Religions for Peace ACRL strongly believes that peace and stability in Zimbabwe is of paramount importance. The Council therefore urges all the political actors in Zimbabwe to continue working vigorously towards such peace and stability. The President of Zimbabwe, the Government he leads and its agencies have a specific responsibility in this regard, especially to respect human rights and the sanctity of life of citizens.

Religions for Peace ACRL urges all peace loving Africans and friends of Zimbabwe to rally around the people of Zimbabwe to seek and find a just and peaceful solution to the present crisis.

Religions for Peace ACRL calls for a more pro-active, positive and determined approach from the African Union and all African leaders in the face of the imminent catastrophe in Zimbabwe, which has almost reached crisis levels. All hands must be on deck to banish for good the unfortunate impression that in Africa, many leaders are not interested in the democratic dispensation their citizenry wishes to prevail.

The Council fully recognizes the maturity of the people of Zimbabwe and thus appeals to them to continue the peaceful agitation for their rights, to seek political solutions to the current situation, and to stand together to the end—never to seek recourse in violence. Religions for Peace ACRL appeals to the religious leadership in Zimbabwe to be united in their pursuit of a just peace and to speak out against all socio-political and economic injustices perpetrated by any section of the society, people or government in Zimbabwe. The Council further calls on the international community to discourage and stop any actions that may breed further violence and conflict, such as the transfer of weapons. What Zimbabwe needs at this moment from the International Community is full and effective support for every effort or move to reach a peaceful solution.
May the God of justice and peace bring relief to our dear people of Zimbabwe. Amen.

Archbishop J. Onaiyekan
Archbishop of Abuja
Sheikh Shaban Mubaje
Grand Mufti of Uganda
Co-Chairs, Religions for Peace African Council of Religious Leaders


The Religions for Peace African Council of Religious Leaders (ACRL) is the foremost pan-African multi-religious body led by senior religious leaders drawn from each of Africa’s main religious traditions and all parts of the continent. The ACRL is affiliated with Religions for Peace and is its regional leadership body in Africa. For more information contact admin@acrl-rfp.org

Religions for Peace is the world’s largest and most representative multi-religious coalition advancing common action for peace since 1970. Headquartered in New York and accredited to the United Nations, Religions for Peace works through affiliated inter-religious councils in 70 countries in six continents


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Religions et conflits

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Conférence Mondiale des Religions pour la Paix

Des responsables religieux de haut niveau agissent pour construire la paix au Proche Orient,
Ils prennent des mesures pour renforcer le dialogue entre chrétiens et musulmans,
Ils demandent l’établissement d’institutions participatives en Birmanie



Des responsables du Proche-Orient de religions différentes créent un conseil pluri-religieux affilié à Religions pour la Paix pour faire progresser le processus de paix

(NEW YORK, 7 décembre 2007)— Le Comité exécutif du Conseil mondial de Religions pour la Paix, composée de responsables religieux de haut niveau représentant toutes les principales traditions religieuses, s’est réuni à Alexandrie les 5 et 6 décembre 2007. Il a annoncé de nouvelles initiatives pluri-religieuses en réponse aux problèmes mondiaux les plus urgents.

Ces responsables religieux ont ratifié la création dernièrement annoncée de l’organisme pluri-religieux de Religions pour la Paix au Proche Orient dénommé Conseil de Responsables religieux du Proche Orient et la formation récente du Conseil inter-religieux de Palestine de Religions pour la Paix destiné à faciliter le très délicat dialogue mondial entre chrétiens et musulmans. Ils ont renouvelé leur appel à un dialogue constructif et à la mise en place d’institutions participatives en Birmanie en offrant leurs services au gouvernement du Myanmar pour aider à construire une paix juste. La Conférence mondiale des Religions pour la Paix (“Religions pour la Paix”) est, au niveau mondial, le principal regroupement pluri-religieux et le plus représentatif.

Le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de Religions pour la Paix, a déclaré : “En agissant en commun à propos de trois problèmes critiques—le vivre enemble en Terre sainte, le dialogue islamo-chrétien et les aspirations pacifiques du peuple birman à une forme participative de gouvernement, les communautés de croyants du monde exercent une autorité morale.”

Lors de leur réunion de fin d’année tenue à Alexandrie les 5 et 6 décembre, douze membres du Comité exécutif de Religions pour la Paix ont élaboré une position commune sur des questions mondiales d’une actualité brûlante.

Le Rév. Leonid Kishkowsky, qui en est le modérateur, a souligné que “les actions entreprises par des responsables religieux d’une telle diversité démontrent la force et la pertinence de la coopération pluri-religieuse sur les problèmes les plus importants de la communauté mondiale.”

La Commission a publié trois déclarations officielles sur le Proche Orient, le dialogue islamo-chrétien et la Birmanie dont on trouvera des extraits ci-dessous .

Proche Orient

« De nouvelles initiatives sont en cours pour construire la paix au Proche Orient. Des solutions concrètes aux questions des frontières d’un futur Etat palestinien, de l’avenir de Jérusalem et des droits des Palestiniens au retour peuvent et doivent être trouvées. »

On lit ce qui suit dans la première déclaration : « Nous, Comité exécutif de Religions pour la Paix, invitons les responsables politiques palestiniens et israéliens à faire des pas audacieux vers une paix juste et durable. Nous invitons aussi les autres Etats, ceux de la région et ceux qui assistent le processus de paix, en particulier les Etats Unis, à redoubler d’efforts pour soutenir un processus de paix fondé à la fois sur de justes principes et sur les réalités concrètes. (...) Si une solution politique dépend d’un réglement équitable des aspirations politiques légitimes des Juifs et des Arabes en Terre sainte, nous responsables religieux, savons aussi qu’une paix véritable et la réconciliation demanderont une participation active des communautés de croyants. (...) Nous exprimons notre gratitude pour la création récente du Conseil interreligieux de Palestine au sein de Religions pour la Paix Nous nous sentons profondément encouragés par l’engagement qu’ont pris des responsables religieux d’instituer un Conseil de Responsables religieux du Proche Orient affilié à Religions pour la Paix conçu de manière à faciliter la coopération multi-religieuse pour la paix dans toute la région. Nous sommes solidaires de ces organes pluri-religieux et nous engageons à les aider, à les soutenir et à les renforcer en vue d’une action concrète pour la construction de la paix. »
Voir texte intégral.

Le dialogue islamo-chrétien

Aux termes de la seconde déclaration, « le Comité exécutif de Religions pour la Paix, réunie à Alexandrie les 5 et 6 décembre 2007, se félicite de la lettre ouverte aux responsables chrétiens intitulée “Une parole commune entre vous et nous” qui a été publiée le 11 octobre sous la signature de 138 responsables musulmans.

Cette lettre arrive à un moment crucial des relations islamo-chrétiennes et témoigne d’un esprit positif et constructif. Elle passe en revue les Ecritures saintes de l’Islam et du Christianisme afin de faire ressortir les ressemblances dans la compréhension de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. Ces convictions sont à l’origine de valeurs profondément soutenues et largement répandues dans beaucoup d’autres grandes traditions religieuses : le devoir de prendre soin de tous et d’œuvrer à la paix, à la justice, à la droiture et à la défense de l’environnement.

Que nos religions restent réellement différentes n’empêche pas qu’elles puissent et doivent se réunir et coopérer sur la base de cet engagement moral convergent. (...) Conscient du fait que l’appel au dialogue contenu dans cette lettre s’adresse d’abord aux responsables chrétiens et musulmans, le Comité exécutif de Religions pour la Paix se propose comme pouvant faciliter les processus, basés sur cette lettre et les réactions qu’elle a provoquées, susceptibles de faire progresser le dialogue et l’action commune. »
Voir texte intégral.

La Birmanie

Dans la troisième déclaration, on lit : « Nous voyons un motif d’espérance dans la prise de contact du gouvernement birman avec le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Myanmar, avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme au Myanmar et avec Daw Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix et chef de la Ligue nationale pour la démocratie.

Ces actes préliminaires doivent cependant mener à une action continue pour la paix. Nous invitons les Nations Unies et les institutions régionales comme l’ASEAN à faire usage de tous les instruments à leur disposition pour encourager un dialogue pacifique et significatif entre le gouvernement et tous les secteurs de la société birmane. Nous, Comité exécutif— de Religions pour la Paix, offrons nos bons offices à ces organisations et au gouvernement birman pour les aider à prendre les mesures nécessaires à l’établissement d’une paix juste. »
Voir texte intégral

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Transmis le Déc 15, 2007 - 11:27 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Déclaration du Comité exécutif de “Religions pour la Paix”
sur la construction de la paix au Proche Orient.

Alexandrie | 6 décembre 2007


De nouvelles initiatives sont en cours pour construire la paix au Proche Orient. Des solutions concrètes aux questions des frontières d’un futur Etat palestinien, de l’avenir de Jérusalem et des droits des Palestiniens au retour peuvent et doivent être trouvées.

Nous, Comité exécutif de “Religions pour la Paix”, invitons les responsables politiques palestiniens et israéliens à faire des pas audacieux vers une paix juste et durable. Nous invitons aussi les autres Etats, ceux de la région et ceux qui assistent le processus de paix, en particulier les Etats Unis, à redoubler d’efforts pour soutenir un processus de paix fondé à la fois sur de justes principes et sur les réalités concrètes.

Prendre les dispositions politiques nécessaires pour construire la paix demandera beaucoup de courage et de volonté politique de la part des Israéliens et des Palestiniens. Ce courage et cette volonté existent mais demandent à être soutenus et encouragés de toutes les manières.

Comme les responsables religieux à haut niveau du Conseil des Institutions Religieuses de la Terre Sainte l’ont noté récemment : “Les Palestiniens aspirent à la fin de l’occupation et à ce qu’ils estiment être leurs droits inaliénables. Les Israéliens rêvent du jour où ils pourront vivre en sécurité individuellement et collectivement.
Ensemble, ont-ils ajouté, nous devons trouver le moyen d’atteindre ces objectifs.”

Aojourd’hui, les deux communautés doivent entreprendre de rompre le cercle vicieux de la violence et donner des expressions tangibles de bonne volonté propres à construire la confiance. Nous appelons les gouvernements et les populations d’Israël et de la Palestine à résister à toute tentative violente de la part des extrémistes pour prendre en otage le processus de paix, et à s’armer du grand courage nécessaire pour susciter la confiance. Nous notons avec appréciation les nombreux efforts qui se font en ce sens à la base.

Si une solution politique dépend d’un réglement équitable des aspirations politiques légitimes des Juifs et des Arabes en Terre sainte, nous, responsables religieux, savons aussi qu’une paix véritable et la réconciliation demanderont une participation active des communautés de croyants. Les croyants juifs, chrétiens et musulmans sont profondément attachés à la Terre sainte. L’héritage spirituel de ces trois communautés a formé l’histoire de cette terre, et la vitalité de leur foi est en elle-même une force irremplaçable pour promouvoir une paix juste et réconcilier des communautés profondément blessées par des décennies de violence et de conflit.

Nous sommes pleinement solidaires des signes courageux et réconfortants qui se manifestent au sein des communautés de croyants en Terre sainte.

Concrètement, les responsables religieux ont identifié le respect des lieux saints comme étant une de leurs premières priorités. Ils sont unanimement convaincus que tous, responsables politiques et communautés de croyants, doivent agir pour assurer l’intégrité et l’indépendance des lieux de culte et pour les protéger contre les actes de profanation, les attaques et les dégradations. Les responsables religieux tiennent particulièrement à faire en sorte que leurs propres lieux saints ne soient pas utilisés abusivement à des fins opposées aux aspirations pacifiques de leur religion respective. Nous nous engageons à soutenir leurs initiatives en ce sens.

Nous croyons à la coopération entre les religions en Terre sainte comme un moyen sans égal et irremplaçable de construction de la paix.

C’est pourquoi nous en appelons aux gouvernements en cause et à tous les responsables du processus de paix politique pour qu’ils reconnaissent l’importance des initiatives interreligieuses et en tiennent compte d’une manière appropriée. Simultanément, nous insistons pour que les responsables religieux de Terre sainte intensifient les efforts qu’ils font pour faciliter la communication et la collaboration entre leurs commuautés en vue de construire la compréhension et la confiance, de soulager les souffrances et de guérir les blessures profondes.

A cet égard, nous enregistrons avec une particulière satisfaction la création du Conseil des Insitutions religieuses de Terre sainte. Nous exprimons notre gratitude pour les efforts pluri-religieux qui se déploient en Israël, y compris le Conseil interreligieux de Coordination d’Israël, et pour la création récente du Conseil interreligieux de Palestine, l’un et l’autre affiliés à “Religions pour la Paix” Nous nous sentons profondément encouragés par l’engagement qu’ont pris des responsables religieux d’instituer dans le cadre de “Religions pour la Paix” un Conseil de Responsables religieux du Proche Orient conçu de manière à faciliter la coopération multi-religieuse pour la paix dans toute la région. Nous sommes solidaires de ces organes pluri-religieux et nous engageons à les aider, à les soutenir et à les renforcer en vue d’une action concrète pour la construction de la paix.

Au niveau mondial, en tant que responsables du regroupement le plus vaste et le plus représentatif de responsables religieux travaillant ensemble à la paix, nous nous engageons, en signe de solidarité, à accepter l’invitation que nous font nos collègues de Terre sainte de tenir notre réunion dès que possible à Jérusalem, ville sainte aux yeux de trois grandes traditions religieuses.

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Transmis le Déc 14, 2007 - 11:21 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Déclaration du Comité exécutif de “Religions pour la Paix”
sur le dialogue pacifique et les institutions participatives en Birmanie

Alexandrie | 6 décembre 2007


La famille de “Religions pour la Paix”, répandue dans le monde entier, est rassemblée par la conviction que tout acte commis contre les communautés religieuses sous l’autorité du gouvernement du Myanmar atteint aussi toutes les communautés de croyants du monde. Nous apprécions la déclaration faite le 25 septembre 2007 par le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de “Religions pour la Paix” appelant les communautés de toutes religions à se tenir aux côtés des moines bouddhistes dans leur protestation pacifique.

Nous voyons un motif d’espérance dans la prise de contact du gouvernement birman avec le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Myanmar, avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme au Myanmar et avec Daw Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix et chef de la Ligue nationale pour la démocratie. Ces actes préliminaires doivent cependant mener à une action continue pour la paix.

Nous invitons le gouvernement du Myanmar:

- à engager un dialogue pacifique avec toutes les parties en vue de promouvoir des institutions participatives,
- à faire usage de l’expérience et des ressources des Nations Unies, de l’ASEAN et d’autres institutions internationales et régionales comme médiateurs et facilitateurs pour faire progresser le dialogue pacifique et la marche vers des institutions participatives,
- à s’abstenir de l’usage de la force à l'égard de toute protestation pacifique,
- à accorder aux représentants des Nations Unies et de l’ICRC un accès libre et complet aux lieux de détention et à relâcher les manifestants encore détenus et les prisonniers politiques.

Nous invitons les Nations Unies et les institutions régionales comme l’ASEAN à faire usage de tous les instruments à leur disposition pour encourager un dialogue pacifique et significatif entre le gouvernement et tous les secteurs de la société birmane. Nous, Comité exécutif— de “Religions pour la Paix”, offrons nos bons offices à ces organisations et au gouvernement birman pour les aider à prendre les mesures nécessaires à l’établissement d’une paix juste.

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Transmis le Déc 14, 2007 - 11:07 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


ISRAELIENS ET PALESTINIENS
« D’UNE SEULE VOIX, LA TOURNEE FRANCAISE »



Projection du film et concert exceptionnel au conservatoire de Sarcelles.

L’association sarcelloise d’amitié franco-algérienne (l’ASAFA), le consistoire israélite d’Ile de France de sarcelles et la ville de Sarcelles sont heureux de présenter la projection événement du film


« D’une seule voix "pour la paix

ainsi que deux artistes venu d’Israël « Hezy Levy »
et de Palestine « Atef Okasha ».



Du 14 au 31 mai 2006, « D’une seule voix » réunissait une centaine de musiciens israéliens et palestiniens dans toutes les grandes villes de France pour une série de quatorze concerts exceptionnels pour un même message de dignité, de respect mutuel et d’espérance.


Il s’agissait pour eux de présenter au public français une autre image que celle de la violence et de la haine, généralement associée au Proche Orient, de montrer et de démontrer l’existence d’une autre réalité. De ce point de vue, la culture, tout particulièrement la musique, langage universel, tient un rôle de tout premier plan.

Un DVD présente la tournée « D’une seule voix », dans un document filmé comprenant des captations de différents concerts et des moments de la vie des musiciens (filmés en France mais également en Israël et dans les Territoires palestiniens). Il permet de faire partager ce témoignage artistique et humain - et de le faire vivre.

Aujourd’hui, les organisateurs de cette tournée, Anne Dieumegard et Jean Yves Labat de Rossi (ainsi que le réalisateur de ce film Xavier de Lausanne), vous offre 58 minutes de ce grand moment à travers une projection à sarcelles :



Le Dimanche 2 Décembre 2007 à 15h. (Entrée gratuite)

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE (avenue pierre Langevin 95200 Sarcelles)



Après cette projection, Mr Labat de Rossi et Mme Dieumegard répondront aux questions et nous feront part des détails de cette rencontre multiculturelle autour d’une collation.

Contact:
Leila Abdiche
06 25 59 80 82
leila.abdiche@hotmail.fr

Transmis le Nov 23, 2007 - 11:23 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

De hauts responsables religieux musulmans et chrétiens de Palestine
instituent un conseil interreligieux sans précédent



New York, 7 novembre 2007.

Le Conseil des Institutions religieuses de Terre Sainte, animé par de hauts responsables juifs, chrétiens et musulmans, a pris l’engagement de promouvoir la paix au Proche Orient et s’est voué à la protection des sites tenus pour saints par chacune des trois communautés.

Dans un communiqué, les membres du Conseil déclarent : “Nous, croyants de ces religions, avons été placés sur cette terre, juifs, chrétiens et musulmans. Il est de notre responsabilité de trouver la bonne manière de vivre ensemble dans la paix plutôt que de nous combattre et de nous entretuer”

Le Conseil a commencé à se réunir le lundi 5 novembre à Washington avec des responsables religieux américains et des représentants du gouvernement des Etats Unis. Les membres du Conseil ont déclaré :
“Chacune des trois communautés devrait traiter les lieux saints des autres d’une manière qui respecte leur intégrité et leur indépendance, et éviter tout acte de profanation, d’agression ou de déprédation."


Trois co-présidents de Religions pour la Paix sont au nombre des fondateurs du Conseil. Ils faisaient partie de la délégation de dix membres qui a rencontré les officiels américains. Ce sont le grand rabbin David Rosen, président de la £commission juive internationale pour les consultations interreligieuses, Sa Béatitude Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, et le sheikh Tayser Rajah al-Tamimi, juge suprême des tribunaux de la Sharia en Palestine.


Le sheikh Tamimi a dit : “Toutes nos religions doivent être irrévocablement engagées à construire ensemble une paix juste.”

Le rabbin Rosen a dit : “La paix ne se réalisera en Terre sainte que lorsque les aspirations politiques et religieuses légitimes des juifs, des chrétiens et des musulmans seront réconciliées grâce à un dialogue et une coopération honnêtes.”

Le travail du Conseil a été facilité par M. Trond Hakkevig, envoyé du Comité de l’Eglise de Norvège pour les affaires œ*****éniques et internationales. Le gouvernement norvégien est l’un des principaux soutiens du Conseil.

Ce même lundi, les hauts responsables religieux palestiniens se sont mis d’accord pour aller plus loin en créant un Conseil interreligieux / Palestine de Religions pour la Paix, formé des plus hauts responsables musulmans et chrétiens palestiniens. Ils se sont engagés à travailler ensemble à promouvoir la paix par la coopération pluri-religieuse en Palestine et à l’extérieur de ses frontières.

La Conférence mondiale des Religions pour la Paix (“Religions pour la Paix”) est le rassemblement multi-religieux mondial le plus vaste et le plus représentatif, travaillant depuis 1970 à promouvoir une action commune pour la paix. Elle a son siège à New York et est accréditée auprès des Nations Unies. Elle agit au travers de conseils religieux qui lui sont affiliés dans soixante-dix pays sur six continents.


Transmis le Nov 22, 2007 - 07:41 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsLa CMRP et les Moines birmans

Sommaire

Les religions du monde en appellent au dialogue pacifique et au fonctionnement participatif des institutions de la Birmanie.

“Religions pour la Paix” transmet trois mille messages de soutien aux moines bouddhistes de Birmanie de la part de croyants de diverses religions.

Une délégation pluraliste de responsables religieux rencontre la présidence de l’ASEAN



New York, 19 novembre 2007. Des représentants de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix (WCRP), rassemblement multi-religieux le plus représentatif et le plus vaste du monde, ont remis à Singapour à la présidence de l’Association des Etats de l’Asie du Sud-Est mille messages de soutien aux moines bouddhistes de Birmanie de la part de personnes de religions différentes venant de presque cent pays.

Une délégation de “Religions pour la Paix” représentant les diverses traditions religieuses du monde a rencontré le 17 novembre à Singapour Mme Yu-Foo Yee Shoon, ministre d’Etat pour les Affaires étrangères, présidente en exercice de l’Association des Etats de l’Asie du Sud-Est
(ASEAN) qui vise à promouvoir le développement économique et à faire progresser la paix dans la région. L’ASEAN, dont la Birmanie fait partie, tient son treizième sommet à Singapour jusqu’au 22 novembre 2007.

La délégation, formée de responsables religieux bouddhistes, chrétiens et taoïstes, comprenait le Révérend Maître Lee Zhiwang, co-président du Conseil mondial de Religions pour la Paix et président de la mission taoïste de Singapour, le Frère Michael Broughton, provincial des Frères des Ecoles chrétiennes, président de l’Université Saint-Joseph et membre de l’Organisation inter-religieuse de Singapour, M. Lawrence Chong, modérateur du Réseau asiatique inter-religieux des Jeunes, et le Révérend Kyoichi Sugino, responsable de la mise en place et de la coordination des conseils inter-religieux au Secrétariat international de la WCRP.

Les messages de soutien provenant de toutes les parties du globe faisaient suite à une campagne mondiale lancée par “Religions pour la Paix” en réaction à la répression violente exercée en septembre contre des manifestants paisibles par les autorités birmanes. Ces messages pluri-religieux, adressés au général birman Than Shwe, condamnent la violence, et ils demandent au gouvernement de Birmanie de relâcher les manifestants arrêtés et d’ouvrir un dialogue avec les communautés de croyants et d’autres groupes du pays. Les signataires comprennent de
hauts responsables religieux, des groupes inter-religieux, des réseaux de femmes croyantes et des groupes de jeunes ainsi que des fidèles individuels de diverses religions venant de tous les pays.


Des organisations appartenant au réseau mondial de la WCRP ont elles aussi publié des déclarations, organisé des manifestations ou tenu des veillées de prière pour soutenir les communautés religieuses de Birmanie.

Le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de la WCRP a publié la déclaration suivante pour accompagner les messages de soutien:

“Donnant l'exemple d'une manifestation puissante de coopération inter-religieuse, des personnes de religion différente, leurs communautés et des responsables religieux prennent la parole pour soutenir les habitants de la Birmanie et leurs communautés religieuses.

“Religions pour la Paix” s’oppose profondément à la manière dont le gouvernement militaire birman a réagi à des protestations pacifiques. “Religions pour la Paix” et les communautés de croyants dans le monde entier sont gravement inquiets du sort des moines bouddhistes pris pour cible par ce gouvernement.

« Toute action menée contre les communautés religieuses de Birmanie est une action menée contre toutes les communautés de croyants dans le monde.

« “Religions pour la Paix” fait appel au gouvernement birman pour qu’il renonce à la violence, qu’il relêche toutes les personnes arrêtées à la suite des protestations récentes, qu’il fasse connaître immédiatement le lieu et les conditions de détention des manifestants emprisonnés, qu’il mette à leur disposition une assistance humanitaire à travers la Croix Rouge et le Croissant Rouge, qu’il rétablisse et respecte le caractère sacré des ordres religieux et de leurs lieux de culte, qu’il libère tous les prisonniers politiques, et qu’il ouvre un dialogue pacifique avec les communautés religieuses et d’autres groupes afin de promouvoir le fonctionnement participatif des institutions du pays.

« La communauté internationale doit coopérer d’urgence en vue d’assurer une sortie de crise pacifique en Birmanie. Les Etats qui ont des relations étroites avec ce pays devraient faire usage de leur influence auprès des autorités birmanes pour que soit lancé le long processus de guérison et que le peuple birman ait la possibilité de choisir librement son avenir.

« Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le Conseil de sécurité des Nations Unies et les organisations régionales telles que l’ASEAN doivent faire usage de tous les instruments à leur disposition pour favoriser un dialogue paisible et constructif entre les militaires et tous les secteurs de la société birmane, y compris la communauté bouddhiste, tous les groupes ethniques et la Ligue nationale pour la Démocratiequi est dans l'opposition. »

En présentant les pétitions à Mme le Ministre Yu-Foo, le Rév. Kyoichi Sugino a exhorté les gouvernements membres de l’ASEAN à travailler avec “Religions pour la Paix” pour aider à la bonne marche du dialogue concernant la Birmanie à travers les canaux pluri-religieux

Fondé en 1970 comme organisation internationale non-confessionnelle, le réseau mondial de “Religions pour la Paix” comprend un Conseil mondial de hauts responsables religieux de toutes les religions du monde, incluant des bouddhistes, des chrétiens, des hindous, des Juifs, des Musulmans et des représentants des religions autochtones, des organisations inter-religieuse locales dont plus de soixante-dix au niveau national et quatre au niveau régional, ainsi que des réseaux affiliés de jeunes croyants et de femmes de religion.



Transmis le Nov 22, 2007 - 07:25 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Religions for Peace
Calls on Myanmar Government to Exercise Restraint
and Enter Peaceful Dialogue

“The World’s Religious Communities Stand with the Buddhist Monks of Myanmar in their Peaceful Protest.”



(NEW YORK, 25 September 2007)—Dr. William F. Vendley, Secretary General of Religions for Peace, the world’s largest and most representative multi-religious coalition, today issued the following statement calling on the military government of Myanmar to exercise restraint and enter into peaceful dialogue with Myanmar’s religious communities and other groups:


“The Buddhist religious community of Myanmar, demonstrating immense courage, has taken to the streets in peaceful protest seeking political and economic reforms.


Transmis le Oct 01, 2007 - 10:45 PM Suite du texte (2191 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Nouvelles du Secrétaire Général de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix


Iraq at a Crossroad


The heinous attack on one of Iraq’s most revered Shiite shrines has been met with almost universal condemnation, and Religions for Peace joins in that condemnation. Clearly the attack on the al-Askari mosque in Samarra was designed to further exacerbate sectarian fear and stoke a cycle of violence among Iraqi religious communities. In this most deplorable situation, it is heartening that many Iraqi religious leaders—Shiite and Sunni Muslims and Christians—have called with a single voice for restraint and rejected the path of retaliation. In some parts of Iraq, religious leaders marched together to demonstrate their solidarity against the bombing and appeal to an end to sectarian violence.

Two days prior to the attacks, senior Iraqi religious leaders offered another urgently needed signal of Iraqi multi-religious cooperation. Religions for Peace, with two partner organizations, convened fourteen senior Iraqi religious leaders at the United Nations to focus on an “Iraq for all Iraqis.” These religious leaders forged plans to advance multi-religious cooperation in Iraq and to advance cooperation with religious communities beyond Iraq. The Alhakim Foundation and the Center for Dialogues: Islamic World—US—the West were equal partners with Religions for Peace in this event.

The meeting at the United Nations follows upon a series of Religions for Peace Iraqi multi-religious gatherings dating back to an historic meeting in Amman, Jordan, in May 2003, just a month after the occupation of Baghdad. At that meeting, Iraqi religious leaders were supported by the international Co-Presidents of Religions for Peace coming from all continents of the world. Since then, Religions for Peace has convened Iraqi religious leaders in Iraq, United Kingdom, Japan, Jordan, South Korea, and Norway over the past four years and partnered with them in humanitarian projects focusing on war-injured children.

The Iraqi religious leaders were united in their recognition that they need a mechanism that can facilitate cooperation among all religious sects and provide a unified response to extremist religious ideologies that support indiscriminate violence against persons and the destruction of religious sites. They also recognized the need for international multi-religious cooperation. This echoed an earlier mandate given to Religions for Peace to help Iraqi religious leaders build an Iraqi-led Religions for Peace council in Iraq.

The Iraqi religious leaders were frank in their views that Iraq stands at a crossroads. Sectarian violence—aided and abetted by religious extremists from both within and beyond Iraq—threatens to rend the fabric of the country. Iraq’s brilliant legacy of religious tolerance must provide a base for a new social compact. This compact must respect and protects diverse group, provide shared values to negotiate differences and forge a national identity based on shared interests. To achieve this new “Iraq for all Iraqis” will require irreplaceable leadership from Iraq’s religious communities. They are ready to lead, but they urgently need our support. They need the support of religious leaders in their own region—spanning important states as diverse are Saudi Arabia and Iran. They also need the support of religious communities from around the world.

Multi-religious cooperation in Iraq can spell success in Iraq, in the region and the world at large. We are all at a crossroads.

In peace,
Dr. William F. Vendley
Secretary General
P.S. Please permit me to share with you the following article regarding the “Iraq for All Iraqis” conference held at the United Nations.


Iraqi Sunni and Shiite leaders meet to propose solutions to Iraq's sectarian violence


The Associated Press

Tuesday, June 12, 2007
UNITED NATIONS: As their country struggles with increasing sectarian violence, some Iraqi religious and political leaders met to reaffirm their commitment to building a tolerant, multiethnic nation, declaring that the ties that bind all Iraqis "will not be broken."
Sunni and Shiite leaders gathered at U.N. headquarters for a two-day conference that ends Tuesday to discuss ways to ease the sectarian tensions that have resulted in much of the violence in Iraq. Iraq's U.N. mission sponsored the event, entitled "Iraq for all Iraqis."
"We have gathered here in New York, religious leaders and scholars, to discuss the vital issues of reconciliation and re-establishing the fraternal ties that have historically bound the people of Iraq together, which, however strained they may become, are not broken and will not be broken," said Iraq's deputy U.N. ambassador, Feisal al-Istrabadi.
Many of the leaders, who are theologians and imams in Iraq, have participated in a series of similar dialogues since May 2003, when they began working with Religions for Peace, an international religious coalition, to create an inter-religious council. They have met in Iraq, England, Jordan, South Korea, Japan and Norway over the past four years.
Mustapha Tlili, director of New York University's Center for Dialogues, which co-sponsored the event, urged the leaders to reach a "new political consensus."
"The old consensus was conceived in and enforced by violence," he told the group.
The new consensus, he said, must be based on "shared values, shared objectives, shared interests, shared identities, and framed by mutual respect, a spirit of reconciliation and a strong commitment to peace — a strong commitment to an 'Iraq for all Iraqis.'"
"In Iraq, we have a great heritage of cooperation, of coexistence," said Sheikh Khaild al-Mullah, head of the Sunni Islamic Scholars movement in the southern city of Basra.
Though Shiites and Kurds suffered injustices under Saddam, al-Mullah said most Iraqis were committed to a united, peaceful future.
"Despite all these deadly blows, the Iraqi structure was still united after the fall of the regime and the rebirth of a new Iraq," he said.
At a luncheon on religious tolerance on Monday, the U.S. ambassador to the U.N., Zalmay Khalilzad, also touched on the issue of combatting religious extremism, calling it the "central issue affecting the future of the world."
Khalilzad, who served as ambassador to Iraq for two years before taking up the U.N. post in April, said he thought the violence there "is less about clashes between communities than about extremists in each camp seeking to foster sectarian conflict as a tactic to achieve their own dominance."
"The failure of governments to deliver, either in terms of transparency or in terms of security, social and economic progress, lead to a kind of despair that fuels extremism," he added.
The leaders at the conference at U.N. headquarters seemed to agree that extremism was born out of a social and economic breakdown.
While the violence that wracks the country served as background to their remarks, they rarely mentioned security and focused instead on the need to strengthen civil institutions and invest in education, the arts and health care.
They proposed plans for national reconciliation that called for regional autonomy within a united Iraq and spelled out the need for aid, especially to the least developed areas of the country.
William Vendley, secretary-general of Religions for Peace, told the leaders that religion has a unique role to play in bringing peace to Iraq, and urged them to not allow extremists to wield it as a tool of war. "But, and this is said with respect, they are not enough. Religion, too, must play its own unique, and I would argue, irreplaceable role."
"Today we must all recognize that our religions — all of them — are being hijacked," Vendley said. "Cooperation among the religions is the way forward, to overcome the hijacking of religions. By coming together, by standing together, respecting our differences, we can be our true selves."



Transmis le Juin 17, 2007 - 11:23 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsReligions for peace – challenging terrorism and extremism
Statement from the European Council of Religious Leaders/Religions for Peace

Birmingham, United Kingdom
12-14 February, 2007


The European Council of Religious Leaders – Religions for Peace gathered in Birmingham 12 to 14 February 2007 explored the issue of the situation of Muslims in Britain, convinced thatexperiences in this country have relevance for many other European contexts. Muslims are the largest religious minority in Britain, as in many other European countries. Whereas some of the challenges facing the Muslim community are unique, others are shared by all religious minorities.
Our meeting was generously hosted by the Sikh community Guru Nanak Nishkam Sewak Jatha, and we also had the honour of visiting the local Hindu community. We appreciate and learn from the many local initiatives for dialogue, both formal and informal.

Transmis le Fév 22, 2007 - 09:32 PM Suite du texte (5419 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Réunion des responsables religieux irakiens, en décembre 2006


Dernières nouvelles du Secrétaire général


Les 5 et 6 décembre 2006, la Conférence mondiale des Religions pour la Paix a réuni à Oslo dix responsables irakiens de haut niveau sunnites, chiites et chrétiens pour soutenir leur engagement à l’égard des violences inter-sectaires qui s’intensifient. Dans leur Déclaration d’Oslo, les participants ont notamment dit : « Nous nous sommes réunis à Oslo pour aboutir à la réconciliation nationale et au consensus en Irak, pour arrêter les principes de la justice et de la fraternité, et pour procurer à tous les Irakiens la sécurité et la stabilité. »


Transmis le Déc 14, 2006 - 12:28 AM Suite du texte (3866 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits


Déclaration du Secrétaire général de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix sur l’escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban et entre Israël et le Hamas en Palestine.
24 juillet 2006




Des actes de violence entraînent les populations d’Israël, du Liban, de Palestine et des Etats voisins vers un abîme de destruction. Des innocents sont tués, de l’infrastructure civile est détruite, et les flammes de la haine sont attisées. Il faut qu’aujourd’hui cette violence cesse. Elle tue des innocents, fait subir de profondes souffrances et cause d’immenses dégâts. Elle renforce les extrémistes et affaiblit les modérés. Elle ne produira pas de sécurité réelle ni ne conduira à une paix durable.

Transmis le Juil 28, 2006 - 08:22 PM Suite du texte (2061 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

CONFERENCE VENDREDI 24 MARS 2006

Salle des Fêtes de DIEULEFIT à 20 heures 30


OUI A LA PAIX
NON AU FONDAMENTALISME RADICAL


par Ghaleb BENCHEIKH
Président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix , CMRP – France


et Jean DUMAS
Pasteur, membre du Conseil de la Conférence pour la Paix.



Ghaleb BENCHEIKH, docteur ès sciences, est également de formation philosophique. Outre la présidence de la Conférence des Religions, il est l'animateur de l'émission Islam sur France 2 le dimanche matin.
Il est l'auteur de "La laïcité au regard du Coran " (Presses de la Renaissance), de "Alors, c'est quoi l'islam " (même éditeur), et "l'Islam et le judaïsme en dialogue ", avec Philippe Haddad (L'Atelier).


Jean DUMAS, pasteur retraité à La Paillette-Montjoux, a été responsable du dialogue oecuménique au plan régional. Il a co-animé un Centre Oecuménique à Lille.
Membre actif au sein de la Conférence des Religions, il a dirigé un travail collectif sur "nos fondamentalismes ". Il est l'auteur de "l'Arc-en-ciel des religions" (chez Labor et Fides).



Eglise réformée du Pays de Dieulefit



Transmis le Mar 20, 2006 - 12:09 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Les femmes de la CMRP se donnent rendez-vous à Kyoto


Les femmes assurent plus de 80% des services fournis par les communautés religieuses quelle que soit la religion concernée. Discrètement, elles font vivre leurs communautés en assurant l’éducation des enfants, la transmission de la culture religieuse, l’entretien des lieux de cultes, les œuvres de charité et de solidarité, la réconciliation .
Pour ces raisons-là, la CMRP a misé sur elles comme agents de paix et de réconciliation entre les communautés religieuses.

- Depuis 1998, les femmes ont un programme spécifique à elles dans le cadre des activités de la CMRP sans les empêcher de contribuer à tous les programmes de l’éducation à la paix jusqu’à la résolution des conflits.

- En 1999, lors de l’Assemblée internationale à Amman, les femmes CMRP ont tenu leur pré-assemblée qui a réuni 120 femmes représentant plusieurs pays et diverses religions. Elles ont élu à cette occasion, un comité de coordination les représentant au conseil d’administration de la CMRP et prenant en charge un programme femmes croyantes pour la paix.

- En 2001, ce programme a mis sur pied un réseau de 700 organisations de femmes appartenant à des religions différentes et des associations interreligieuses de femmes pour former le « Global Network of Religious Women Organisations », un réseau pour la promotion de la culture de paix qui contribuent à l’œuvre de la CMRP.

- En 2002, grâce à ce programme le comité des femmes croyantes pour la paix en Afrique a vu le jour et depuis, il participe à la résolution des conflits, à la réinsertion des enfants soldats dans la vie sociale, à la lutte pour protéger et soigner les enfants atteints du sida et à la promotion du développement économique des femmes.

- En 2003, un groupe de femmes CMRP en Europe ont lancé le projet d’un comité de coordination de femmes croyantes en Europe, œuvrant pour la paix et la réconciliation, prenant exemple sur les femmes bosniaques qui retissent les liens sociaux et intercommunautaires déchirés pendant la guerre 92/95 ; en effet, la majorité des femmes adhérant aux chapitres nationaux européens de la CMRP sont fortement impliquées dans les programmes de l’éducation pour la paix.

La prochaine assemblée internationale de la CMRP se tiendra à Kyoto entre le 25 et le 28 Août 2006. Les femmes tiendront leur pré-assemblée les 24-25 Août sous le thème “Confronting Violence and Advancing Shared Security” « Faire face à la violence et faire progresser notre sécurité à tous ».


Pour plus d’information, contactez Mehrézia LABIDI-MAIZA, administrateur de la CMRP.
E-mail : tradlabidi.fib@wanadoo.fr




Transmis le Jan 08, 2006 - 11:41 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Communauté Sant'Egidio


MARCHE POUR LA PAIX


Dimanche 1er janvier 2006

PAIX SUR TOUTES LES TERRES – "Pacem in terris"



A l'occasion de la journée mondiale pour la paix,
la Communauté Sant'Egidio organise une marche pour rappeler toutes les terres qui, au Nord et au Sud du monde, attendent la fin de la guerre, "mère de toutes les pauvretés".

LA MARCHE PARTIRA A 17H DU PARVIS DE NOTRE DAME
Si vous souhaitez participer à la marche pour la Paix ou vous renseigner sur son organisation, n'hésitez pas à nous contacter :
Communauté Sant'Egidio : 01 40 29 97 70
Email : santegidio@aol.com
www.santegidio.org



Transmis le Déc 31, 2005 - 12:33 AM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Discours de l' Iman et théologien Omar MAHASSINE ,
fondateur du groupe de la CMRP GIP-78,
lors de la prière du vendredi 09 juillet 2005
à la salle de prières de Carrières sous Poissy.



Indignation


Les attentats de Londres ont profondément choqué. Une fois de plus, des gens ordinaires, des personnes innocentes ont payé le prix de cet acte barbare et lâche. Quels qu’en soient les auteurs, quels qu’en soient les mobiles, notre condamnation doit être forte et sans équivoque, notre soulèvement contre ces actes odieux doit être sans ambiguïté.

Transmis le Juil 13, 2005 - 07:21 PM Suite du texte (2021 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsRéaction de Ghaleb Bencheikh
Président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix - France
Suite aux évènements du 7 juillet 2005


Suite aux événements tragiques survenus à Londres ce matin, je réagis comme citoyen, homme de foi et au nom de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix. J'ai appris comme vous que des attentats sanglants, ignominieux, inqualifiables ont eu lieu dans le métro londonien. C'est un acte lâche, abject, inacceptable et qui heurte la conscience humaine. Il révolte tout esprit sain. Comme homme croyant, je suis effondré.
Je voudrais vous dire ma consternation, ma tristesse, ma compassion pour les familles des victimes. Que le Dieu Clément et Miséricordieux les accueille en son Sein. Et surtout, je voudrais affirmer qu'aucune cause si noble soit-elle, n'autorise le massacre des innocents. Aucune révolte, si légitime soit-elle, n'implique la terreur aveugle.

On ne peut pas et on ne doit pas se prévaloir d’un idéal religieux pour semer la haine et la violence. Nous devons être, qui que nous soyons, à commencer par ceux qui prétendent être au service d'une transcendance, résolument du côté du droit, de la justice et être au service d'une paix véritable, durable, honorable. Ce genre de comportement ignoble n'est que folie meurtrière. Il dénature toute résistance. Les illuminés exaltés, autoproclamés seuls procurateurs de Dieu, défenseurs exclusifs de ses droits ne cessent de tout bafouer. Ils auront résolument notre désapprobation unanime.

La Révélation de Dieu qui est un enseignement de miséricorde, de bonté, d'amour, d'entraide, et de solidarité est totalement pervertie, avilie par ce genre de conduite. Elle ne trouvera en aucun cas le moindre écho ni la moindre résonance dans nos cœurs ni dans nos esprits.

Une fois le temps de l’indignation et de la condamnation marqué, il faut que, tous, nous nous attelions avec détermination, par la réflexion et par l’action, à éliminer toutes les causes nourricières de la subversion terroriste.


Ghaleb Bencheikh
Président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix




Transmis le Juil 11, 2005 - 10:49 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Déclaration de Gunnar Stalsett (évêque luthérien d'Oslo)
Modérateur du Conseil Européen de Responsables Religieux,
Co-président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix
Suite aux attentats de Londres




A Sa Grâce Mgr Richard Chartres, évêque (anglican) de Londres

En ma qualité de modérateur du Conseil Européen de Responsables Religieux, dont Votre Grâce est un membre respecté, j’exprime mes sincères condoléances à ceux qui ont perdu des êtres chers dans l’attentat terroriste d’hier à Londres. Nous rejoignons dans la prière les croyants de partout pour soutenir ceux qui ont été atteints ou qui vivent dans la peur. Nous remercions Dieu pour les hommes et les femmes courageux qui travaillent à aider les victimes. Nous disons notre solidarité avec tous les responsables qui défendent authentiquement la dignité humaine et les droits de l’homme pour tous.


Transmis le Juil 09, 2005 - 07:41 PM Suite du texte (1458 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Le président du comité exécutif de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix présente ses condoléances après les attentats de Londres.




8 juillet 2005

Amman (Jordanie) - Son Altesse Royale le prince El-Hassan bin Talal, président du comité exécutif de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, le plus grand rassemblement de responsables religieux et de leurs fidèles dans le monde, a dénoncé les attentats inadmissibles de Londres en déclarant : « Je condamne fermement l’assaut violent porté contre les habitants de Londres. », et il a ajouté : « Tout musulman sincère et bien informé de sa religion est en union avec cette condamnation. »

Transmis le Juil 09, 2005 - 07:28 PM Suite du texte (2886 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

CONSTRUIRE LA PAIX PAR LA COOPÉRATION PLURIRELIGIEUSE





L'ECRL (European Council of Religious Leaders) est le premier organisme pan-européen qui soit composé de responsables choisis dans les communautés ou les structures de toutes les religions implantées et reconnues sur le continent. Sa création est due à une initiative de membres du CA de la CMRP (Jacqueline Rougé et Michel Cardon) qui ont organisé la première réunion en mars 2002 à Paris. Comprenant actuellement une trentaine de membres, il est dirigé par l'Archevêque Gunar Stälsett assisté du Grand Rabbin Sirat et du Grand Mufti Mustafa Ceric et fait partie de la WCRP-Europe.

Le secrétaire général est M. Stig Utnem .







Le Conseil européen des responsables religieux pour la paix s’est réuni à Louvain (Belgique) du 7 au 10 novembre 2004.

Les membres du Conseil (European Council of religious leaders : ECRL) ont réitéré leur engagement à la coopération plurireligieuse pour une paix juste et pour la stabilité en Europe.

L’ECRL s’offre comme partenaire aux institutions européennes, convaincu qu’un tel partenariat est essentiel pour faire face aux défis que l’Europe doit affronter dans ses transformations actuelles.

Cette réunion du Conseil, était la troisième depuis sa fondation en 2002.

La capitale de la Belgique, Bruxelles, symbolise aujourd’hui pour bien des Européens et beaucoup de pays la nouvelle Europe en train de se construire. Au cours de la réunion, des responsables religieux de haut niveau appartenant à diverses traditions religieuses et provenant de nombreuses parties de l’Europe ont continué à

dialoguer. Les représentants d’institutions politiques responsables du maintien et du renforcement de la paix, de la démocratie et de la stabilité en Europe, telles que l’Union européenne, le Conseil de l’Europe, l’OTAN et le Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est, ont pris une part active à ce dialogue.



Une offre de partenariat

L’ECRL accueille avec satisfaction l’élargissement de l’Union européenne qui s’est réalisé le 1er mai 2004 avec l’entrée de dix nouveaux Etats membres. Des négociations sont en cours avec d’autres Etats en vue de leur adhésion. Parmi eux figurent des pays des Balkans ainsi que la Turquie, le premier qui ait une population en majorité musulmane. Cette transition apporte à la fois des défis et de nouvelles chances pour l’avenir. L’ECRL considère que, pour le succès de ce processus, l’Union européenne a besoin de partenaires dans la société civile. Le Conseil lui offre son partenariat et s’engage à travailler avec l’Union et ses institutions comme le prévoit une déclaration adoptée à cette réunion. L’ECRL noue entre les églises, les

mosquées, les synagogues, les temples et les gurudwaras d’Europe des réseaux qui transcendent les frontières nationales à travers toute la région et qui sont en relation avec le reste du monde.

L’ECRL presse l’Union européenne de mettre en place un mécanisme pour un dialogue effectif, ouvert et transparent avec les communautés de croyants, conformément à l’article 52 de sa nouvelle constitution. Ce mécanisme devrait être inclusif, participatif et non compétitif ; il devrait viser à aider l’Union à mieux comprendre les sentiments religieux dominants dans les diverses régions et les différentes traditions de l’Europe. Il devrait être un lieu d’échange d’idées et d’initiatives en vue de la paix et de la stabilité. L’ECRL est prêt à servir comme l’un des partenaires majeurs de cette entreprise.

L’ECRL condamne les actes de violence récemment commis en Europe, dont des assassinats, ainsi que tout acte de violence. La violence commise au nom de la religion est une violence contre la religion. Haïr au nom de Dieu, c’est haïr Dieu lui-même.



Symboles religieux

L’ECRL déplore l’interdiction des objets et symboles religieux tels que foulards islamiques, calottes juives, grandes croix chrétiennes et turbans sikhs dans les écoles publiques. L’ECRL estime que le port d’une tenue religieuse prescrite ne devrait être considéré comme une atteinte aux principes laïcs d’aucun Etat. L’ECRL estime qu’une telle interdiction menace la liberté individuelle de pratiquer sa religion et qu’elle est donc en contravention avec les droits humains universels.

Les membres de l’ECRL ont pris note avec inquiétude de la croissance de l’antisémitisme, de l’islamophobie et d’autres manifestations du racisme en Europe. L’ECRL soutient le travail du Centre européen sur le racisme et la xénophobie (EUMC) ; il recommande que toutes les communautés de croyants engagent des actions positives pour combattre le racisme, notamment par des programmes d’éducation et des échanges de jeunes.

Les responsables religieux de haut niveau des pays de l’Europe du Sud-Est avaient été spécialement invités à cette réunion de l’ECRL. Au cours de la rencontre, ils ont mené un dialogue actif en vue de marcher dans la voie de la vérité, de la justice et de la réconciliation dans leurs propres pays.



Réconcilier les Kosovars

L’ECRL encourage le Conseil interreligieux de Bosnie-Herzégovine et le Conseil interreligieux du Kosovo à poursuivre leur engagement de travailler à guérir les cicatrices laissées par la guerre et à construire une paix juste. Il y a là de profondes leçons à recevoir : les leçons amères qu’enseigne la brutalité des conflits ethniques récents ; les leçons d’espoir nées du courage avec lequel se forge une paix durable.

L’ECRL encourage de même les communautés de croyants et diverses autres parties en Bosnie-Herzégovine à contribuer à la mise en place dans ce pays d’une commission pour la vérité et la réconciliation.

L’ECRL encourage en outre la communauté internationale, en particulier le Conseil de l’Europe et l’UNESCO, à poursuivre leurs initiatives pour la reconstruction des monuments et sites religieux du Kosovo. Le Conseil invite ces organismes à étendre leur aide à la communauté musulmane de Serbie.

L’ECRL accueille aussi avec satisfaction la croissance et les progrès d’un réseau de responsables religieux de l’Europe du Sud-Est poursuivant le dialogue, l’échange d’expériences et la recherche des moyens de forger la paix, la stabilité et la sécurité dans toute la région.

____________________________________________



DÉCLARATION SUR LA SITUATION AU KOSOVO



Déclaration relative à la situation présente au Kosovo

Les frustrations et l’insatisfaction qui grandissent au sein des deux communautés serbe et albanaise du Kosovo ont été clairement perçues lors de la réunion du Conseil européen des responsables religieux/religions pour la paix.

Les responsables religieux de l’Europe du Sud-Est étaient présents ainsi que des représentants des institutions politiques de l’Europe et des personnalités européennes

invitées. Au terme de discussions approfondies, franches et fructueuses, l’ECRL est parvenu aux conclusions suivantes : la communauté internationale a été prise au dépourvu par la violence à caractère ethnique qui, en mars 2004, a fait de nombreuses victimes et causé la destruction de maisons et de sites religieux. Elle n’avait pas compris l’intensité des frustrations de la population, et elle avait manqué à son devoir de défendre les droits de la minorité. Une grave absence de progrès économique, un manque de direction politique claire et la pression exercée sur le groupe minoritaire ont contribué à cette situation.

L’ECRL reconnaît les souffrances passées de la population albanaise et les souffrances présentes de la population serbe.



Mobiliser les religieux

Le fait que seulement un petit nombre de réfugiés serbes et de réfugiés d’autres communautés non albanaises aient pu revenir continue d’être pour le Conseil un sujet de

grave préoccupation. Pour que soient créés le climat et toutes autres conditions nécessaires au retour des réfugiés et des personnes déplacées, il est essentiel que les Eglises et les groupes religieux, les communautés locales et les instituions internationales s’acquittent tous de leurs responsabilités.

L’ECRL réclame respect et protection de tous les droits humains, conformément aux principes démocratiques et au droit international, y compris les droits fondamentaux à la vie, à la liberté de se déplacer, à la justice, à la propriété, à l’emploi et à la dignité humaine.

L’ECRL note avec satisfaction les initiatives prises par la communauté internationale représentée par la Mission des Nations unies au Kosovo (UNMIK), par l’Unesco, par le Conseil de l’Europe et à travers les Institutions provisoires de gouvernement autonome (PISG) en vue de préparer la restauration des sites culturels et religieux endommagés en mars 2004 au Kosovo. Tout en comprenant la nécessité de définir le cadre de cette reconstruction, nous regrettons la longueur de ce processus qui a fait que rien n’a encore été réalisé sur le terrain. La frustration qui en résulte au sein de la communauté serbe est compréhensible, mais nous demandons que se rétablisse immédiatement la coopération entre toutes les parties et les communautés intéressées.

Les sites religieux sont des lieux de paix dotés d’un caractère symbolique sans équivalent pour le passé, le présent et l’avenir de chaque communauté de croyants et de la société tout entière. Reconstruire les sites islamiques et chrétiens qui ont été détruits par la guerre, la violence et la haine au cours des années récentes donnerait l’espoir au Kosovo d’un avenir commun dans lequel les minorités seraient bien accueillies et leurs droits protégés.

Le Kosovo a un besoin profond d’efforts interreligieux concrets manifestant un engagement pour la réconciliation. Pour y parvenir, l’ECRL recommande que soit immédiatement redonné vie à la Commission de travail du Conseil interreligieux du Kosovo aux niveaux local et régional avec la participation de représentants des Eglises et de la communauté musulmane afin d’identifier et de discuter des questions d’intérêt commun.



Les membres de l’ECRL appellent les responsables religieux du Kosovo à reconnaître et à affirmer notre responsabilité partagée devant Dieu et devant nos frères et sœurs de toutes les communautés. Nous sommes tous conscients de l’obligation morale que nous avons de travailler ensemble à l’établissement d’un nouveau climat de dialogue, de confiance mutuelle et de coopération sincère.





Transmis le Mai 31, 2005 - 11:11 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational

A l’occasion de la réunion des Nations Unies sur le traité de prolifération des armes nucléaires, le Comité exécutif de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix a adopté le 6 mai 2005 la déclaration suivante, qui a été portée à la connaissance de tous les gouvernements des Etats membres des Nations Unies.




Déclaration du Comité exécutif
de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix



STOP A LA PROLIFERATION DES ARMES NUCLEAIRES




Nous, membres du Conseil des gouverneurs de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, invitons les gouvernements participant à la Conférence sur le Traité de Non-prolifération à prendre des mesures urgentes pour promouvoir la sécurité commune.

L’existence des armes nucléaires fait peser des dangers immenses et incalculables sur la paix, la sécurité et notre environnement commun. Les efforts entrepris de longue date par la communauté internationale pour mettre un terme à la prolifération des armes nucléaires sont actuellement mis en péril ou rendus plus complexes par des tendances très préoccupantes : quelques-uns uns des Etats disposant de l’arme nucléaire ont réduit leur arsenal stratégique, mais ils continuent d’entretenir un grand nombre d’armes nucléaires stratégiques et tactiques, et ils poursuivent des recherches sur des systèmes nucléaires nouveaux. Trois Etats qui n’étaient pas tenus par le Traité de non-prolifération se sont dotés d’armes nucléaires sans avoir apparemment encouru de pénalités. D’autres Etats ont ou passent pour avoir en cours des programmes d’armement nucléaire. Et l’on craint beaucoup que des acteurs non-étatiques cherchent à disposer d’armes nucléaires.

Nous appelons les gouvernements représentés à la Conférence sur le Traité de Non-prolifération à réaffirmer les engagements déjà pris en vue d’aboutir au désarmement nucléaire, à préserver les dispositions favorables des arrangements en vigueur et à mettre en œuvre des options nouvelles pour faire en sorte que le régime international de non-prolifération redevienne un instrument faisant progresser le monde vers plus de paix et de sécurité pour tous.

En tant que responsables religieux, nous sommes convaincus qu’empêcher la prolifération des armes nucléaires ne peut être accompli que dans un cadre réaliste et compréhensif conçu de manière à assurer à tous une sécurité globale. Aucun Etat, aucun groupe d’Etats ne peut être durablement en sécurité s’il n’existe pas un tel cadre visant à garantir la sécurité de tous les Etats.

Au moment où nous invitons les gouvernements à faire preuve d’imagination et de volonté politique pour avancer vers un régime efficace et compréhensif de non-prolifération, nous nous engageons nous-mêmes à agir. Nous représentons des traditions religieuses différentes, mais nous sommes unis dans une volonté commune de faire progresser les valeurs morales qui peuvent inspirer des relations justes entre les individus, les communautés et les Etats. Nous travaillerons au sein de nos communautés respectives à édifier les bases morales de la justice, de la paix et de la sécurité.

6 mai 2005.


Transmis le Mai 14, 2005 - 08:01 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

CONFERENCE MONDIALE DES RELIGIONS POUR LA PAIX



Informations du Secrétaire Général



Tirana (Albanie), 18 mars 2005 — Les responsables religieux d’Albanie signent un texte de portée historique intitulé : “Déclaration d’engagement

moral partagé” pour promouvoir la tolérance religieuse.



Les responsables religieux d’Albanie signent un texte de portée historique intitulé : "Déclaration d’engagement moral partagé" pour promouvoir la tolérance religieuse.







Les responsables religieux de la communauté musulmane albanaise, de l’Eglise orthodoxe, de l’Eglise catholique et de la communauté Bektashi ont signé le 18 mars 2005 une "Déclaration d’engagement moral partagé".

Ces responsables religieux d’Albanie, dont les communautés ont beaucoup souffert pendant la guerre froide, ont déclaré conjointement reconnaître leurs différentes traditions religieuses, réaffirmer les valeurs morales qu’ ils partagent et s’engager à collaborer pour que se développe en Albanie une société civile active. Ils ont aussi demandé aux autorités nationales compétentes de protéger la liberté religieuse.

Au cours de la cérémonie de signature, sous la présidence de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix et en présence de hautes personnalités nationales, y compris les représentants de nombreuses ambassades étrangères, les responsables religieux ont présenté la Déclaration comme un don aux populations albanaises. Ils se sont engagés à travailler ensemble au développement de la société civile et au progrès de la liberté religieuse.

Le Premier ministre de l’Albanie, S. E. Fatos Nano, a fait part de son soutien à cette initiative multi-religieuse en indiquant qu’à son avis, "ces responsables religieux ont bien plus d’importance pour l’Albanie qu’aucun détenteur de l’autorité politique".

Cet événement a marqué une étape importante dans le processus engagé depuis un an, avec l’appui de Religions pour la Paix, pour conforter l’autorité morale des chefs des communautés de croyants d’Aalbanie. Au nom des responsables religieux du pays, l’archevêque orthodoxe Anastasios a dit son appréciation du partenariat noué avec Religions pour la Paix et noté que les efforts multi-religieux de coopération engagés aux niveaux de la nation, de la région et du monde entier se renforcent mutuellement. Religions pour la Paix, organisation multi-religieuse la plus importante du monde, a facilité dans toute l’Europe du Sud la création de conseils multi-religieux orientés vers l’action. En novembre 2004, son Conseil européen a provoqué la tenue à Bruxelles d’une réunion majeure de responsables religieux d’Europe du Sud pour parler d’harmonie religieuse dans la région.

Les responsables religieux d’Albanie méritent de vives félicitations. On trouvera ci-dessous le texte de leur Déclaration.


DECLARATION D’ENGAGEMENT MORAL PARTAGE



(traduction non officielle d’après le texte anglais)

Le 18 mars 2005.



• Vu la co-existence prolongée, pacifique et féconde des communautés de croyants traditionnelles en Albanie,

• Ayant à l’esprit qu’après que nous avons souffert ensemble de presque cinquante ans de prohibition totale de la religion et des institutions religieuses, les idées et les valeurs de nos traditions de foi ont pu survivre au prix d’immenses sacrifices,

• Reconnaissant, dans l’action de grâces envers Dieu, que cette période de répression est maintenant derrière nous, et que la vie religieuse peut de nouveau fleurir en Albanie sous ses diverses formes en reprenant sa place héréditaire au sein d’une société démocratique,

• Mais reconnaissant aussi la présence de désaccords religieux dans des conflits ethniques, sociaux et politiques sévissant dans bien des parties du monde et même dans notre région,

Nous, les communautés traditionnelles de croyants en Albanie - Communauté musulmane, Eglise (orthodoxe) autocéphale d’Albanie, Eglise catholique et Communauté Bektashi - nous sentons invitées à montrer le chemin de l’avenir, et avons décidé de rendre publique la déclaration commune suivante :


Nous reconnaissons et nous acceptons que nos communautés diffèrent entre elles, et que chacun de nous se sent appelé à observer sa propre religion.

En même temps, nous reconnaissons que nos traditions religieuses et spirituelles professent en commun de nombreuses valeurs, et que ces valeurs partagées peuvent servir de base authentique à l’estime mutuelle, à la coopération et à la vie en commun dans la liberté sur tout le territoire de l’Albanie.


Nous, Communauté musulmane, Eglise orthodoxe, Eglise catholique et Communauté Bektashi, sommes fiers de notre histoire de co-existence multi-religieuse pacifique en Albanie. Nous proclamons que la dignité de la personne humaine et la valeur de l’être humain sont un don de Dieu. Chacune à sa manière, la foi de chaque communauté nous appelle au respect des droits humains fondamentaux de toute personne. La discrimination et la violence à l’égard d’individus ou la violation de leurs droits de base sont contraires, selon nous, non seulement aux lois d’origine humaine mais aussi à la loi de Dieu.


En notre qualité de représentants de nos communautés de croyants respectives, nous disons notre conviction qu’après avoir reconstruites celles-ci, nous sommes maintenant entrés dans une nouvelle phase de défis. Ces défis exigent de nous de renouveler et de renforcer nos efforts pour promouvoir entre nous les bonnes relations traditionnelles ainsi que le dialogue et la coopération, tout en accent uant le rôle de nos communautés comme institutions importantes de notre société. Avec la présente déclaration, nous prenons les engagements suivants :

• Nous continuerons de prier et d’agir pour la tolérance, la co-existence et la paix, au sein de nos communautés respctives et dans la société albanaise tout entière. Nous nous engageons aussi à continuer de promouvoir un climat de paix dans nos communautés en insistant auprès des responsables sur le fait que la prédication ne doit pas provoquer la haine religieuse.

• Nous poursuivrons un effort général d’éducation à la compréhension et au respect de nos différentes traditions religieuses, pour que l’ignorance et la peur ne nourrissent pas la discrimination et la violence. A cette fin, nous devons veiller à ce que les programmes et les manuels scolaires traitent chaque tradition religieuse d’une manière égale et ouverte.

• Nous resterons prêts à coopérer avec d’autres organisations civiques et sociales pour des activités correspondant à une préoccupation commune.

• Nous continuerons à coopérer, par des réunions réciproques, au maintien et à la promotion de la compréhension interreligieuse en Albanie et dans la région.

• Nous continuerons à nous engager à trouver les moyens de fournir une assistance à tous ceux qui souffrent dans notre société.

De plus, nous, Communauté musulmane, Eglise orthodoxe, Eglise catholique et Communauté Bektashi, invitons les autorités civiles aux niveaux local et national :

• à veiller à ce que les responsables religieux et tous leurs représentants qualifiés puissent exercer librement leur mission ;

• à défendre les communautés de croyants traditionnels contre toute personne ou tout groupe qui, à l’intérieur ou à l’extérieur de cette communauté, tenterait de faire un mauvais usage du nom, des biens, des sceaux et des symboles d’une communauté ; dans des cas de ce genre, nous croyons nécessaire que l’Etat, conformément au droit, intervienne avec fermeté pour le bien des communautés en cause ;

• à favoriser le développement d’une société civile vigoureuse par l’adoption de lois, de règlements financiers et d’autres mesures appropriées créant le contexte nécessaire pour que prospèrent les communautés de croyants et les autres organisations civiques ;

• à réaliser de nouveaux progrès dans la voie de la promotion et de la pratique de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit ;

• à s’employer à résoudre la question du statut juridique des religions et celle de la restitution des biens des communautés de croyants qui ont été nationalisés ou expropriés dans le passé ;

• à élaborer des pratiques tendant à ce que les médias n’encouragent pas les divisions, la méfiance et l’hostilité entre les populations, mais qu’ils puissent contribuer à la construction d’une société démocratique saine ; à cet égard, nous invitons aussi les médias à être équitables et respectueux dans le traitement de sujets religieux.

Enfin, nous invitons la société albanaise tout entière à revenir aux valeurs de la foi, de la protection de la vie et de la dignité humaine.

Traitons les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent.





Valerie A. Nash

Chief of Staff, Office of the Secretary General
World Conference of Religions for Peace

Church Centre to the United Nations
777 United Nations Plaza, 9th Floor
New York, New York 10017

Tel: (212) 687-2163, Ext. 26
Fax: (212) 983-0566

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Transmis le Mar 29, 2005 - 08:26 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational




Déclaration du Conseil d’administration de Religions pour la Paix
relative à la violence au Darfour, rendue publique le 22 septembre 2004
et remise ce même jour à New York au Secrétaire général des Nations unies et aux représentants de tous les Etats membres du Conseil de Sécurité.



Nous, membres du Conseil d’Administration de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, le plus vaste rassemblement mondial de représentants de communautés de croyants travaillant ensemble à la paix, adressons un appel à la communauté internationale pour qu’elle s’engage dans une action persévérante en vue d’empêcher que de nouveaux décès se produisent en quantité dévastatrice parmi les dizaines de milliers de Soudanais de la région du Darfour et parmi ceux qui se sont enfuis de l’autre côté de la frontière avec le Tchad. Il est impératif d’agir immédiatement. Religions pour la Paix prie instamment les Nations unies de prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder autant de vies humaines et de moyens d’existence que possible.


Aux termes du communiqué conjoint négocié en juin entre M. Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies et le gouvernement soudanais, celui-ci s’est engagé à prendre des mesures spécifiques pour mettre fin aux violences dans la province de Darfour, mesures incluant le désarmement de la milice Janjaweed et des autres groupes armés irréguliers qui terrorisent la population locale. Cependant, des rapports dignes de foi indiquent que des combats, des actes de violence et des attaques contre les civils continuent de mettre en péril la sécurité des habitants du Darfour et font que les personnes déplacées et les réfutgiés au Tchad ont peur de revenir dans leurs villages. Pour que les dispositions clé du communiqué conjoint relatives à la sécurité et au cessez-le-feu soient mises en application, Religions pour la Paix recommande que soient prises toutes les dispositions juridiques indispensables, y compris la mise en place d’inspecteurs et de la force de protection en cours de discussion au sein de l’Union africaine.


Les gouvernements des pays qui disposent des ressources nécessaires sont dans l’obligation morale de fournir une aide logistique, financière et autre pour assurer la sécurité des civils soudanais. Religions pour la Paix prie instamment, en outre, les principaux acteurs de faire appel aux responsables religieux qui sont engagés pour la paix et qui ont l’autorité morale dont on a un si urgent besoin pour aider à résoudre cette tragédie humanitaire. Comme nous l’avons constaté par expérience au Libéria, en Bosnie, au Kosovo et en Sierra Leone, quand les religions s’unissent sur la base d’engagements moraux partagés, des divisions qu’on aurait cru insurmontables peuvent être dépassées.


Pour une solution durable du conflit du Darfour, la Conférence mondiale des Religions pour la Paix prie instamment tous les groupes en présence de respecter l’accord de cessez-le-feu signé en avril 2004 et de mobiliser toutes les parties en cause pour négocier un règlement d’ensemble. Nous appelons les Nations unies à continuer leur action. Nous nous félicitons des efforts en cours de l’Union africaine,. Nous nous déclarons prêts à les assister à travers le Conseil africain de responsables religieux fonctionnant sous notre égide.


Transmis le Sept 23, 2004 - 07:41 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational







Lettre du Modérateur et du Secrétaire général de la WCRP aux communautés de croyants de Russie











Le meurtre d’enfants russes dans une école de Beslan en Ossétie du Nord produit en nous des sentiments de peine inexprimable, d’indignation morale et de résolution inébranlable.










Transmis le Sept 23, 2004 - 07:33 PM Suite du texte (2986 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational



DERNIÈRES INFORMATIONS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ("Secretary General’s Update")



Dr. William F. Vendley, août 2004




Notre monde traverse une période de confusion et de grande tension. On se méfie et on s’inquiète, de beaucoup de côtés, de ce que l’action unilatérale de certains affaiblit les organisations multilatérales dont nous dépendons tous pour disposer de normes communes en matière de paix et de sécurité. A la douleur que causent les conflits ouverts en divers lieux du monde s’ajoute maintenant la crainte du terrorisme qui menace de polariser encore plus notre famille humaine. Tandis que, partout dans le monde; le terrorisme est presque unanimement rejeté et qu’on ne lui reconnaît aucun fondement moral, beaucoup sont profondément troublés par des politiques qui, conçues pour lutter contre le terrorisme, risquent au contraire de le légitimer aux yeux de ceux qu’il séduit le plus.


En Irak, les gens sont pris dans le jeu de forces antagonistes comprenant le terrorisme, une occupation de fait, la résistance et des interprétations contradictoires de l’auto-détermination. Cependant, en dépit d’une insécurité croissante, les responsables religieux irakiens continuent de se mobiliser à travers les Religions pour la Paix pour s’opposer à ceux qui abusent de la religion pour semer la haine et pour faire progresser un consensus moral grandissant sur les conditions nécessaires à une auto-détermination irakienne authentique. C’est une tâche extrêmement difficile. Nos confrères religieux irakiens méritent que nous leur accordions de partout dans le monde solidarité et soutien.



Action commune de responsables religieux irakiens menée à travers "Religions pour la Paix"


Quoique leurs positions politiques et religieuses soient très différentes, un groupe remarquablement représentatif de responsables religieux shiites, sunnites et chrétiens s’est réuni à Kyoto à la fin de juillet.Ils se sont engagés à travailler ensemble pour à les enfants victimes de la guerre en Irak, sans considération de leur identité ethnique ou religieuse. Ils ont déclaré que leur rencontre de Tokyo avait été l’occasion "de surmonter nos blessures et nos chagrins, en donnant aux souffrances du pays priorité par rapport aux nôtres".


Cette réunion faisait suite à une invitation du Comité exécutif de Religions pour la Paix et était hébergée par Religions pour la Paix / Japon. Pendant leur séjour, Religions pour la Paix / Japon leur a fait rencontrer Mme Yoriko Kwaguchi, ministre des Affaires étrangères du Japon, et les responsables d’autres institutions importantes susceptibles de devenir les partenaires de Religions pour la Paix / Irak. Impressionnés par ce qu’ils avaient découvert à Hiroshima des dévastations subies par cette ville et de sa reconstruction, les responsables religieux irakiens ont dit à Mme Kawaguchi qu’il ne pourrait y avoir en Irak de reconstruction matérielle sans une reconstruction sociale.


La ministre s’e st dite convaincue du rôle crucial que les responsables religieux avaient à jouer pour reconstruire l’Irak. Elle a souligné que de nombreux gouvernements sont de plus en plus conscients de l’importance qu’a pour la paix la coopération multi-religieuse.


L’engagement pris par les responsables religieux irakiens de travailler ensemble à l’aide aux enfants victimes de la guerre est de la plus haute importance, et cela pour deux raisons. La première et la plus évidente est qu’il est effectivement possible d’aider beaucoup d’enfants ayant subi d’h orribles blessures du fait de la guerre. L’autre est qu’en coopérant dans un domaine non politique affectant toutes les fractions de la société irakienne, ces responsables donnent l’image d’une solidarité authentique que tous les Irakiens peuvent accepter, quelles que soient leurs différences. Approfondir aux dimensions du pays tout entier une solidarité fondée sur des valeurs partagées est la clé du progrès vers l’auto-détermination des peuples de l’Irak.


Ce que les responsables religieux irakiens ont fait au Japon s’inscrit dans la ligne de ce qu’ils ont déjà fait avec la Conférence mondiale des Religions pour la Paix. S. A. R. le prince Hassan bin-Talal, modérateur du Conseil de la Conférence, a déjà servi d’hôte à beaucoup de réunions de ce genre, et cela dès à peine quelques semaines après l’entrée des troupes d’occupation à Bagdad. De plus, nos courageux collaborateurs ont travaillé avec eux pour apporter une aide humanitaire essentielle pendant la période la plus critique d’après la guerre.




Le Comité exécutif fait savoir que la huitième Assemblée mondiale de la WCRP se tiendra à Kyoto.

Le Comité exécutif international a annoncé que Kyoto serait le site officiel de la huitième Assemblée mondiale qui doit se tenir du 26 au 29 août 2006. Ce lieu a une signification historique car c’est à Kyoto qu’a eu lieu en 1970 la première assemblée mondiale de la Conférence ondiale des Religions pour la Paix. Depuis cette date, "Religions pour la Paix" est à l’origine de la création de 55 sections nationales et de quatre conseils interreligieux régionaux (pour l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’A mérique latine), agents de la coopération multi-religieuse. L’organisation a des activités dans tous les continents et dans quelques uns des endroits les plus troublés du monde. Il semble approprié que des représentants du réseau mondial de la famille des Religions pour la Paix reviennent à Kyoto, berceau de notre mouvement, pour donner une nouvelle vigueur à notre coopération en vue de la paix avec la justice.





Valerie A. Nash
Chief of Staff - Office of the Secretary General
World Conference of Religions for Peace
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Transmis le Sept 23, 2004 - 07:25 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits
de HRH Prince El Hassan bin Talal

Modérateur de la Conférence Mondiale des religions pour la Paix.




Transmis par le Dr William Vendley, Président.


2 août 2004



Après tant de messages sortant du coeur, mes propres condoléances attristées vont aux familles et aux communautés endeuillées de nos frères chrétiens de l'Irak à la suite des agressions dont leurs saintes églises ont été victimes aujourd'hui. Chrétiens comme Musulmans, nous ne sommes que trop conscients du contexte dans lequel tant de centaines d'Irakiens innoncents ont déjà été tués illégalement. Qu'il n'y ait aucun doute que cette circonstance tragique marque une nouvelle escalade de l'effort des extrémistes pour provoquer une guerre religieuse. C'est un blasphème particulièrement odieux contre l'esprit de l'Islam et le caractère propre de l'Irak.

En ma qualité de modérateur de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, j'ai suscité il y a quelques mois à peine une réunion de responsables religieux irakiens. J'avais alors ressenti de l'espoir. Ces hommes pleins de bonté, professant des croyances multiples, ont forgéun lien entre eux pour que l'Irak ait une société solide et en paix Ils ont établi un Conseil interreligieux qui, reconnu et soutenu alors par les autorités, aurait pu faire appel à la force des réseaux de relations entre leurs fidèles respectifs, ces réseaux d'amitié, de convictions morales, de charité et de bonne volonté qui font vivre la société civile. Reconnaître et soutenir ces forces religieuses positives en Irak était et est encore une nécessité curuciale.

Au Proche Orient, aujourd'hui, le sens le plus fondamental de qui nous sommes et de ce que nous voulons être a reçu une blessure profonde de la part de traîtres à notre passé et à notre avenir. Nous sommes fiers des communautés chrétiennes de notre régions. Elles habitaient cette terre brûlée de soleil des siècles avant le premier Califat musulman, avant la Grande Bretagne et les Etats Unis. Depuis l'instauration du pouvoir islamique, elles ont cherché chez nous un refuge contre l'intolérance d'autres puissances chrétiennes. Jusqu'à maintenant, elles ont vécu à l'abri du respect que les Musulmans portent au prophète Jésus et à la révélation chrétienne.

De mémoire d'homme, aucun Irakien n'a jamais attaqué une église. Si un Irakien devait définir ce qui caractérise son pays, il citerait la diversité durable et vivante des formes de foi entre le Tigre et l'Euphrate. La communauté musulmane internationale a toujours été justement fière de la protection accordée par nous aux minorités religieuses qui vivaient et se réjugiaient parmi nous.

J'ai oeuvré au processus de paix entre la Jordanie et Israël. J'ai vu les destructions de l'existence humaine qui nous ont à tous déchiré le coeur à Sarajevo. J'ai travaillé à haut niveau pendant des décennies dans des sociétés mixtes. J'ai rappelé maintes fois que, par elle-même, la guerre contre quelque chose, c'est les canons sans le beurre, le bâton sans la carotte.

Sans une action positive pour bâtir la paix, nous ne verrons plus que le retour de toutes les sociétés à des fractures ethniques et sectaires jusqu'à ce que le sang répandu crie vers le ciel pour demander justice mais que, de derrière les sacs de sable, personne n'entende.

L'agression écoeurante commise en Irak contre des communautés chrétiennes paisibles qui comptent sur le bon ordre musulman est un défi direct au message sacré du Coran et à l'exemple donné par le prophète Mohammed lui-même. C'est l'indice le plus clair, s'il en fallait un, que les auteurs de ce crime ne sont en rien des croyants, mais le rebut le plus bas d'une bande irreligieuse assoiffée de pouvoir, n'ayant à la bouche des mots volés dans les saintes Ecritures que dans le seul but de convaincre des gens crédules qu'il s'agit d'un choc de religions et non de simple politique.

Chaque jour de terreur met la société civile en accusation pour ne s'être pas préparée. Chaque jour de terreur, avec ses images de larmes et de sang partout répandues, fait progresser le programme des extrémistes qui est d'étendre toujours plus loin le sombre filet d'impuissance, de ressentiment, d'angoisse, de crainte, de désespoir et d'accusations au moyen duquel, dans le monde arabo-musulman, ils paralysent l'opposition constructive et s'acquièrent un soutien dans la confusion.

C'est pourquoi je continue à me demander pourquoi on ne construit-pas en temps de paix des ramparts contre la violence. Malgré nos avertissements incessants, nous n'avons jamais reçu des politiciens une réponse satisfaisante. Mais bientôt il sera trop tard pour bâtir ces défenses.

Quelle que soit la culture dans laquelle nous vivons, combien de temps croyons-nous pouvoir continuer à trouver des raisons aux actes des criminels et des ambitieux qui sont parmi nous dans le fait que nous serions éternellement les seules victimes ? Quand allons-nous commencer à nous écarter d'un statu quo en décomposition rapide pour avancer vers le seul modèle concevable, l'application transparente et responsable des normes internationales ? Il nous faut faire ce saut. Il est tellement à courte vue et si dangereux de languir à la merci de la paresse et de la lâcheté, de peur de s'exposer à la critique des médias. Ce n'est pas assez d'exprimer une espérance avec de belles paroles, de sauver la face une fois encore... A quoi cela peut-il sevir à l'heure où notre monde se déchire ?


Transmis le Sept 02, 2004 - 08:40 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

DERNIERES INFORMATIONS DU SECRETAIRE GENERAL

Dr. William F. Vendley, 15 mai 2004





Les groupes religieux ont des caractéristiques sociales, morales et spirituelles n’appartenant qu’à elles qui sont essentielles pour surmonter les défis d’aujourd’hui. Outre les organisations qui en relèvent (et qui incluent les églises, les temples et les mosquées, les hôpitaux et les écoles), les croyants eux-mêmes sont une ressource puissante. Leur identité religieuse s’accompagne d’un sens de leurs responsabilités envers les plus vulnérables, ce qui les rend participants à une alliance planétaire de bénévoles à l’avant-garde de l’aide humanitaire, non seulement en cas de conflit, d’épidémies mondiales et de catastrophes, mais aussi quotidiennement, là où ils sont, pour le bien commun.
“Religions pour la Paix” mobilise les ressources inemployées des religions dans quelques uns des lieux les plus épineux du monde. Notre activité récente dans les Balkans témoigne une fois de plus du fait que les religions sont beaucoup plus fortes quand elles agissent ensemble que lorsque elles interviennent isolément.

Le CERL/CMRP visite la Serbie et le Kosovo pour relancer le processus de paix.

Réagissant aux heurts qui se sont produits à la mi-mars au Kosovo et qui ont fait dix-neuf morts, chassé de chez eux des milliers de victimes et saccagé des sites religieux, une délégation du Conseil Européen des Responsables Religieux de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix (CERL/CMRP) s’est rendue à Belgrade et à Pristina en avril pour y rencontrer les responsables religieux et aider à faire baisser les tensions entre les communautés serbe et albanaise. Cet organisme pluri-religieux de haut niveau a condamné les violences récentes, qui sont l’incident le plus grave survenu au Kosovo depuis la fin officielle des hostilités en 1999 ; il a offert son aide aux responsables musulmans, catholiques et orthodoxes locaux ; il a adressé un appel à tous les Kosovars pour qu’ils rejettent la violence et s’emploient solidairement à la construction d’une paix durable. Au cours de cette visite, qui a eu lieu du 27 au 29 avril, Angela Oliver et Emily Coffman Krunic, de notre département de la transformation des conflits, et moi-même nous sommes joints à cette délégationn, qui était conduite par Sa Grâce Gunnar Stalsett, évêque d’Oslo, co-président du CERL et par le métropolite Emmanuel (France).

A Belgrade, la délégation a rencontré Sa Sainteté le patriarche Pavle de l’Eglise orthodoxe serbe, le mufti Hamdija Jusufspahic de la communauté musulmane et des représentants de l’archevêque catholique Hocer. Le mufti a accompagné la délégation dans les ruines de la bibliothèque et de la mosquée récemment incendiées où nous avons vu, au milieu des cendres, les restes à demi calcinés de manuscrits anciens et de livres saints, y compris des Corans. Une musulmane essayait de sauver quelques uns de ces ouvrages. Le mufti nous a dit comment des voisins serbes et juifs avaient essayé sans succès de dissuader un groupe d’environ deux mille personnes de mettre le feu à cette bibliothèque et à cette mosquée en représailles des actes de violence intervenus au Kosovo. Il était particulièrement reconnaissant à l’évêque orthodoxe serbe qui avait essayé personnellement de calmer cette bande d’émeutiers, et il a dit : “Je ne sais pas qui est responsable de cet incendie criminel, mais je sais bien qui a tâché de nous aider.” Il a remis à l’évêque Stalsett un Coran brûlé dédicacé.

Sa Sainteté le patriarche Pavel a exprimé son chagrin de la violence et des pertes de vies humaines. Il était profondément troublé du vandalisme et des destructions subies au Kosovo par des édifices religieux orthodoxes.
Il a fourni à la délégation des éléments d’information sur les églises et les monastères incendiés et détruits au Kosovo. Il a donné sa bénédiction et promis son soutien aux efforts de la délégation tendant à soutenir les responsables religieux locaux et à encourager le dialogue au Kosovo.

La délégation s’est rendue ensuite au Kosovo où nous avons rencontré Sa Grâce l’évêque de Raska-Prizren, Kosovo et Metoxija, le mufti Ternava, chef de la communauté musulmane du Kosovo, et S. Exc. Marko Sopi, évêque catholique de Prizren. Malgré les risques et les difficultés qui empêchent pour le moment ces responsables de se réunir, les marques de solidarité reçues de leaders européens de haut niveau ont renforcé leur détermination de rester fidèles au processus pluri-religieux. Chacun d’eux a confirmé son engagement à œuvrer au Kosovo pour un avenir pluri-ethnique et pluri-religieux.

Dans sa rencontre avec la délégation, le mufti Ternava, président de la communauté islamique Kosovar, a rappelé que 218 mosquées avaient été détruites au Kosovo au cours du conflit de 1999, et il a exprimé son appréciation de la visite de la mission du CERL/CMRP. Il s’est dit prêt à parcourir les rues de Pristina avec l’évêque Artemije et l’évêque Sopi en signe de solidarité.

Lors d’un entretien subséquent, l’évêque Sopi s’est référé à une déclaration qu’il avait faite à ses diocésains, condamnant la violence et exprimant ses regrets à la population serbe. Il avait demandé à son clergé de lire cette déclaration aux fidèles lors des célébrations pascales.
L’évêque Sopi s’est dit convaincu de la nécessité du Conseil interreligieux du Kosovo et de l’opportunité d’une reprise des réunions de sa commission de travail.

La rencontre finale avec Sa Grâce l’évêque Artemije de l’Eglise orthodoxe serbe a eu lieu dans le monastère de Gracanica, actuellement gardé par les troupes de l’OTAN et de la KFOR. Le P. Nektarija, membre actif du Conseil interreligieux du Kosovo, assistait à cette rencontre. L’évêque a accepté les condoléances de notre délégation pour les évènements de la mi-mars au cours desquels, en quarante huit heures, trente cinq églises et monastères ont été détruits, six cents habitations serbes incendiées et quatre mille personnes déplacées. Il a déclaré qu’il était toujours favorable à un Kosovo pluri-ethnique et pluri-religieux. Il était fermement convaincu que cela ne pourrait se réaliser que si les conditions d’un véritable dialogue étaient réunies. Après cette rencontre, la délégation a visité l’église orthodoxe serbe d’Obilic qui avait été incendiée en mars afin de se rendre compte des effets de la violence.

Au cours de son séjour, la délégation s’est aussi entretenue avec la mission des Nations Unies au Kosovo et avec l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe en exprimant sa préoccupation du fait que des lieux de culte sous la protection de l’ONU avaient été attaqués.
Nous avons en outre incité les représentants de ces organisations à inclure des responsables religieux dans la mise en place des institutions nécessaires et dans la mise en œuvre du droit au retour, de telle sorte que le processus de détermination du statut politique du Kosovo puisse progresser.

Etant donné le point délicat où se trouve le processus de paix au Kosovo, le comité exécutif du CERL/CMRP a proposé d’en faite le sujet principal de la prochaine réunion plénière de ce Conseil, qui doit avoir lieu à Bruxelles en novembre 2004. Les responsables religieux du Kosovo ont accepté l’invitation qui leur a été faite d’assister à cette réunion, et la CMRP s’est engagée à faciliter leur participation.








Transmis le Mai 27, 2004 - 05:57 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational

DERNIERES INFORMATIONS DU SECRETAIRE GENERAL
(«Secretary General’s Update»)

Dr. William F. Vendley
15 avril 2004


La souffrance des hommes s’accroît tandis que la violence et l’injustice menacent la famille humaine de polarisation. Mais il existe des raisons d’espérer. Tout autour de la terre, des hommes et des femmes de foi -représentants du réseau mondial des Religions pour la Paix - mobilisent leurs immenses ressources d’ordre social et spirituel en vue de travailler ensemble pour le bien de tous. J’aimerais partager avec vous l’expérience des membres de Religions pour la Paix au Cambodge et en Ouganda, deux exemples du rôle vital que notre Organisation joue quotidiennement dans le monde.

EN OUGANDA

Les responsables religieux d’Ouganda demandent que cessent les violences; ils apportent leur aide aux enfants victimes de la guerre et du SIDA.

Au cours de ce qui a été qualifié de tragédie humaine, plus d’un million d’habitants de la région d’Acholi, au nord de l’Ouganda, ont dû s’enfuir de chez eux ; des milliers d’enfants ont été enlevés, et des civils sans nombre ont été massacrés. Il en est résulté de graves traumatismes, surtout pour les femmes et pour les jeunes.

Le Conseil interreligieux d’Ouganda (Religions pour la Paix), qui comprend des responsables de haut niveau de l’Eglise catholique, de l’Eglise épiscopalienne d’Ouganda, de Conseil suprême musulman ougandais et de l’Eglise orthodoxe ougandaise, s’est associé à l’Initiative des responsables religieux d’Acholi en vue de plaider pour que se termine un conflit qui dure depuis presque vingt ans. Leur première action commune officielle a été de publier un appel conjoint à la communauté internationale pour qu’elle exerce une pression sur le gouvernement ougandais et sur les rebelles.

S’adresser aux belligérants et mobiliser les leaders sur place sont les éléments clé de la stratégie du Conseil interreligieux d’Ouganda pour la solution du conflit. Pour y parvenir, une délégation comprenant trois représentants du Conseil, l’archevêque Odama, l’évêque Onono Onweng et le cadi Musa Khalil se sont rendus à Acholi. Ils y ont rencontré des acteurs de la société civile locale et fait un appel radiodiffusé aux belligérants pour qu’ils mettent un terme à la violence, particulièrement à celle qui s’exerce envers les enfants, les femmes et les autres non-combattants. La délégation a aussi rendu visite aux institutions religieuses qui fournissent une aide humanitaire aux groupes les plus vulnérables. Lors de sa visite à l’organisation «Soutien aux enfants» de Gulu, elle a rencontré des enfants qui avaient été enlevés et dont beaucoup avaient été victimes de graves abus. Certains de ces enfants sont très jeunes, car ils sont nés en captivité de mères violées ou contraintes au mariage par les rebelles. D’une manière à la fois symbolique et concrète, le Conseil interreligieux d’Ouganda et l’Initiative des responsables religieux d’Acholi ont fourni de l’aide à ces enfants, sans égard à leur appartenance tribale ou religieuse.

Cette visite du Conseil interreligieux dans une région en proie au conflit a eu un autre effet important : les responsables religieux locaux et les autres leaders de la société civile se sont engagés à suivre cet exemple et à lancer ensemble une campagne pour la solution du conflit.

AU CAMBODGE

Les responsables religieux du Cambodge travaillent à promouvoir la paix et à guérir les blessures tandis que le pays progresse vers la démocratie.

Le Conseil interreligieux du Cambodge, membre de Religions pour la Paix, est à l’avant-garde d’une action interreligieuse dynamique en vue d’aider à la reconstruction d’un pays dévasté par la guerre. Depuis la création du Conseil en 2002, les responsables de haut niveau bouddhistes, musulmans et chrétiens qui le constituent ont pris appui sur les impératifs moraux qu’ils ont en commun pour se saisir des défis urgents auxquels le pays est affronté. Le Conseil a gagné en stature et en crédibilité à partir de ses interventions lors de la marche vers les élections de 2003, étape critique du passage du Cambodge à la démocratie. Alors que les tensions s’aggravaient, le Conseil a mobilisé son réseau de responsables religieux et les a aidés à travailler ensemble pour éviter la violence qui avait marqué les élections locales de l’année précédente. Un geste décisif a été l’appel commun qu’ils ont diffusé tous ensemble en direct sur les ondes de Radio Free Asia pour l’unité du pays et pour un processus électoral sans violence. Ils ont tenu ensuite une réunion à haut niveau de responsables religieux, de leaders politiques et d’autres acteurs de la société civile dont le résultat a été l’envoi au gouvernement d’un message proposant diverses mesures pour que les élections se déroulent dans la paix.

La restauration des traditions religieuses interdites par les Khmers Rouges est essentielle pour que le Cambodge surmonte entièrement les blessures du passé. En janvier, une délégation pluri-religieuse du Conseil interreligieux a rendu visite à plusieurs communautés bouddhistes et musulmanes en leur apportant des livres et d’autres formes d’aide.

Le programme d’action du Conseil contient aussi des projets concrets pour remédier aux dévastations causées par la guerre en matière d’environnement. Pour lutter contre les effets à long terme de la déforestation, le Conseil a pris l’initiative de journées de plantation d’arbres, qui ont mobilisé des milliers de villageois et d’enfants des écoles. Le succès de cette opération a montré le potentiel d’une action interreligieuse menée à la base, dans ce pays caractérisé par sa diversité ethnique et religieuse. Le Conseil est à l’avant-garde, également, de ce qui est à faire en matière de SIDA ; il apporte une aide aux orphelins victimes des effets du SIDA et aux autres enfants vulnérables. Des plans sont en cours d’élaboration pour reproduire ailleurs ces deux actions vitales et pour leur donner plus d’extension.

Le Conseil interreligieux du Cambodge se préoccupe également d’identifier au sein des groupes religieux autochtones, des femmes influentes pouvant venir renforcer sa Commission des femmes, pour le suivi du soutien actif qu’il apporte au Programme de mobilisation des femmes dont la première réunion régionale s’est tenue à Phnom Penh en novembre 2003.

Il est réconfortant et encourageant de savoir que, malgré les conflits et les défis nombreux du monde actuel, les membres de Religions pour la Paix travaillent activement à la construction de la paix et à la promotion de la dignité humaine. Nous félicitons nos collègues de l’Ouganda et du Cambodge. Ils méritent que nous les soutenions.


Valerie A. Nash
Office of the Secretary General
Religions for Peace
777 United Nations Plaza
New York, New York 10017
Tel: (212) 687-2163, ext. 26
Website: www.wcrp.org


Transmis le Mai 07, 2004 - 12:12 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational

S.A.R. le Prince El Hassan bin Talal de Jordanie condamne les attentats perpétrés en Turquie contre des synagogues.


Amman (Jordanie), 18 novembre 2003.

Au nom de la Conférence mondiale des religions pour la paix, son Altesse royale le prince El Hassan bin Talal a rendu publique aujourd'hui la déclaration suivante dans laquelle il condamne les attentats commis à Istambul contre des synagogues.

« Les attentats méprisables commis cette semaine contre deux synagogues en Turquie sont des actes de brutalité que condamnent tous les hommes de religion, qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans. Nous partageons la peine des victimes, de leurs familles, de leurs communautés et du peuple turc tout entier.


Transmis le Déc 14, 2003 - 11:35 PM Suite du texte (2088 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational
Déclaration du Secrétaire général WCRP

Bagdad, 18 mars 2003

Depuis l'Irak un appel urgent : Ne renoncez pas à la paix !

Malgré l'imminence de la guerre, les rues de Bagdad sont aujourd'hui remplies d'enfants innocents, de jeunes et de vieux, calmes et pleins de dignité. Auprès d'eux, on ressent toute la force d'une aspiration à la paix que rien ne peut étouffer. Cette soif de paix est partagée par les croyants du monde entier.


Transmis le Mar 20, 2003 - 10:37 AM Suite du texte (1683 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational



De : "Bill Boltz" bboltz@wcrp.org
Date : 21 Nov 2002 12:19:03 -0500

Déclaration de HRH Prince El Hassan bin Talal
Moderator, WCRP


Comme croyant musulman, j'ai prié pour que le siège du théâtre de Moscou se termine pacifiquement. J'avais conscience du fait qu'était au moins donné, aux observateurs que nous étions de ce nouvel exemple de l'inhumanité de l'homme pour son semblable, du temps pour prier pour les innocents enfermés contre leur gré dans ce bâtiment, ce qui n'était pas le cas pour les victimes de l'attentat de Bali, il y a à peine un mois, ou pour celles de New York il y a un an. En tant que Musulman, je me suis de nouveau senti profondément blessé de ce que les auteurs de ce crime aient l'audace de se dire musulmans. Quelle injure faite aux hommes de foi et de raison de partout !


Transmis le Fév 21, 2003 - 05:41 PM Suite du texte (6522 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational


Janvier 2002

NOUVEAU DIRECTEUR DU PROGRAMME RELATIF AU DESARMEMENT



La Conférence mondiale des religions pour la paix est heureuse d’annoncer la nomination du Dr. Arun Elhance comme directeur de programme sur le désarmement et la sécurité. Il était précédemment associé et vice-président en exercice de l’Académie internationale de la Paix à New York. Avant cela, il dirigeait au Conseil de la Rechrche en sciences sociales le programme sur les changements de l’environnement mondial et sur la paix internationale et la sécurité. Il a également été professeur associé de géographie économico-politique et membre du corps professoral pour le programme sur le contrôle des armements, le désarmement et la sécurité internationale à l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign.

Le Dr. Elhiance a reçu en 1991 de l’Institut de la paix des Etats Unis le prix Jennings Randolph pour son travail sur la politique de l’eau dans le Tiers Monde : conflits et coopération dans les bassins fluviaux internationaux. Grâce à sa formation universitaire pluridisciplinaire en sciences naturelles, en mécanique de l’ingénieur, en recherche opérationnelle et en géographie économico-politique, il a consacré ses recherches et ses publications à la sécurité en matière d’environnement, aux mesures de renforcement de la confiance, à la production des armes et au désarmement, aux conflits et à la coopération sur les ressources transfrontières et à l’impact de la géographie sur les questions internationales.

Le Dr. Elhance a été employé comme consultant par les Nations Unies et leurs institutions spécialisées, par plusieurs gouvernements, par la Banque mondiale et d’autres agences de développement et par des ONG nationales et internationales.


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Transmis le Fév 10, 2003 - 06:45 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational


RENCONTRE DES RESPONSABLES RELIGIEUX EN MACEDOINE

Au cours de l’été et du début de l’automne 2001, la Conférence mondiale des Religions pour la paix a poursuivi son action tendant à réunir les responsables religieux de Macédoine en vue de les soutenir dans leurs effors pour calmer les tensions qui ont dominé le pays cette année.

Transmis le Fév 10, 2003 - 06:20 PM Suite du texte (1100 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational

28 août 2001

A LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES, LES RELIGIONS POUR LA PAIX

SE PRONONCENT POUR UN CONTROLE RIGOUREUX DES ARMES LEGERES.



Continuant à jouer un rôle de leader parmi les organisations non-gouvernementales en matière de désarmement et de sécurité, la Conférence mondiale a coopéré avec le Réseau international d’action sur les armes légères (IANSA) pour faire valoir les préoccupations des ONG lors de la Conférence sur le commerce illicite des armes légères qui s’est tenue à New York du 9 au 20 juillet. Avec le Conseil œ*****énique des Eglises, la WCRP a pris l’initiative d’un service interreligieux mettant l’accent sur les victimes des armes à feu dans le monde entier.


Transmis le Fév 10, 2003 - 05:50 PM Suite du texte (1066 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflitsInternational


Religions pour la Paix patronne aux Nations Unies un colloque sur les enfants dans les conflits armés.

Religions pour la paix a participé le 5 juin 2001, avec de nombreux autres sponsors, à un colloque sur “Les enfants dans les conflits armés, une responsabilité pour tous”, tenu au siège des Nations Unies à New York. En présentant ce thème aux participants du colloque, diplomates, responsables politiques, leaders économiques et religieux, M. Olara A. Otunnu, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants dans les conflits armés, a souligné que les religions ont un rôle essentiel à jouer pour protéger les jeunes contre le risque d’être impliqués dans les conflits comme combattants ou comme victimes de meurtres, de viols, de mutilations ou d’autres atrocités.
Mgr. Martino, représentant du Saint-Siège auprès des Nations Unies, et le Dr. Vendley, secrétaire général de Religions pour la paix, ont également pris la parole.
Des témoignages particulièrement émouvants ont été présentés par des enfants du Kosovo, de Sierra Leone et de Colombie : certains ont été enlevés et incorporés de force dans des unités combattantes ; d’autres ont dû fuir des zones de combat ; des fillettes ont été violées et contraintes de subir des avortements.
Une semaine plus tard, le 11 juin, Religions pour la paix et d’autre membres du comité des ONG religieuses accréditées aux Nations Unies se sont réunis dans le cadre de la troisième session du comité préparatoire de l’assemblée générale extraordinaire des Nations Unies sur les enfants. Ils se sont efforcés d’identifier les défis auxquels les religions ont à faire face et les expériences positives dont elles peuvent faire état s’agissant de fournir aux enfants une vie saine, de leur procurer un enseignement de qualité, de les protéger contre les abus, l’exploitation et la violence, de combattre le SIDA et de mobiliser des ressources en leur faveur.


Transmis le Fév 03, 2003 - 06:42 PM Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International

RÉFLEXIONS SUR LA TRAGÉDIE DE BALI



SAR le prince El Hassan Bin Talal, modérateur de la Conférence mondiale pour les Religions et la Paix


17 octobre 2002


Compassion, indignation, tristesse, colère, méditation... L'horrible attentat de Bali ramène à l'esprit les sentiments contradictoires que nous éprouvions presque tous l'an dernier après les événements du 11 septembre 2001. Comme modérateur de la Conférence mondiale sur les religions et la paix (WCRP), je me tourne avec affection vers les familles et les êtres chers de ceux qui sont morts lors de cette nouvelle insulte à notre humanité commune. Au moment où je me sens pris de colère envers les auteurs de ce nouveau carnage, je suis réconforté par la pensée que ces hommes mauvais rendent le reste des humains plus conscients des liens existant entre nous au sein d'une unique famille humaine, et qu'ils fortifient notre résolution de nous opposer à ceux qui ont l'audace de perpétrer de tels crimes envers de simples civils.
Le travail significatif de la WCRP témoigne de cette volonté. Compagnons de spiritualité, mais aussi d'humanité, nous continuerons à faire progresser notre engagement en vue d'un avenir meilleur pour tous.

Transmis le Oct 26, 2002 - 09:51 PM Suite du texte (2563 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU REGROUPEMENT INTERRELIGIEUX LE PLUS IMPORTANT

RÉCLAME UNE GRANDE PRUDENCE DANS L'EMPLOI DE LA FORCE ARMÉE.

IL SE DIT PROFONDÉMENT PRÉOCCUPE A PROPOS DE LA DOCTRINE DE L'ACTION MILITAIRE PRÉVENTIVE.

IL DEMANDE QUE L'IRAK SE CONFORME AUX RÉSOLUTIONS DU CONSEIL DE SÉCURITÉ.




New York, 18 octobre 2002.



Le Dr. William F. Vendley, secrétaire général de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, le plus important groupement des grandes religions qui travaille dans les domaines de la transformation des conflits, des droits de l'homme et du développement, a rendu public aujourd'hui la déclaration suivante :



Transmis le Oct 26, 2002 - 09:50 PM Suite du texte (2550 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International
Les Religions pour la paix au Proche-Orient

Déclaration du Comité exécutif international de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix

L’angoisse des innocents qui souffrent et le cri de ceux qui aspirent à la paix dans la justice en Terre Sainte serrent le cœur des peuples du monde entier. Nous qui représentons les religions du monde, nous sommes unis dans le rejet de la terreur, du meurtre délibéré de personnes innocentes, qu’il soit perpétré par des individus ou par des Etats.

Transmis le Juil 24, 2002 - 11:42 PM Suite du texte (3496 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International
La paix au Proche-Orient

Prince Hassan bin Talal président du Comité exécutif Conférence mondiale des Religions pour la Paix



2 mai 2002

La Terre sainte, berceau de trois grandes religions monothéistes, est abreuvée du sang de morts innocents. La peur, la souffrance, l’angoisse des gens chassés de chez eux par la force et les destructions massives accablent les vivants. Les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, tous enfants d’Abraham le père de la Foi, sont pris dans des actes de violence sans précédent. Les lieux saints, sanctuaires de paix, n’échappent pas au conflit. L’endroit où est né Jésus, l’église de la Nativité, est le lieu d’un affrontement armé.



Transmis le Juil 23, 2002 - 11:41 PM Suite du texte (3111 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International

LE PRESIDENT DU COMITE EXECUTIF DE LA CONFERENCE MONDIALE DES RELIGIONS POUR LA PAIX RECLAME LA FIN DU SIEGE ET DES “ACTES DE VIOLENCE SANS PRECEDENT”



Amman (Jordanie) , 2 Mai 2002

S. A. R. le prince El Hassan bin Talal, président du Comité exécutif de la Conférence mondiale des religions pour la paix (WCRP), a réclamé aujourd’hui la levée pacifique du siège de l’église de la Nativité et la protection de tous les lieux saints. Dénonçant la violence qui s’est emparée de la Terre sainte, y compris le lieu même de la naissance de Jésus, le prince Hassan a rappelé que les trois religions abrahamiques “prônent toutes la paix dans la justice, toutes trois définissent avec soin le cadre de la légitime défense, mais aucune n’admet qu’un sang innocent soit versé, pour quelque raison que ce soit”

Transmis le Juil 23, 2002 - 11:34 PM Suite du texte (2372 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Rejeter le terrorisme, promouvoir la paix dans la justice : la réponse des religions



Déclaration du Comité exécutif de la Conférence Mondiale des Religions pourla Paix New York, 24 octobre 2001



Nous, membres du Comité exécutif de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, nous sommes réunis à New York avec des chefs religieux du monde entier pour trouver des motifs communs d’ agir contre le terrorisme et la violence et de travailler à la paix avec la justice.

Transmis le Juil 23, 2002 - 11:22 PM Suite du texte (7176 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

International

DECLARATION DES LEADERS RELIGIEUX DE L’EUROPE DU SUD-EST

(extraits du texte adopté le 27 novembre 1999, en marge de la Septième Assemblée mondiale de la WCRP, par vingt-sept responsables de haut niveau, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs et musulmans des divers pays de l’Europe du Sud-Est)




Hommes religieux, nous devons affirmer que dans chacune de nos traditions, la vie humaine est sacrée. Toute violation des droits de toute personne est inacceptable et doit être condamnée. Toutes nos traditions religieuses cherchent à promouvoir la plénitude de la vie par la paix, la justice, la compassion et l’amour. Malheureusement, l’expérience récente de l’Europe du Sud-Est est pleine de conflits qui les ont déniés à beaucoup. (...)





Transmis le Juin 23, 2002 - 05:26 PM Suite du texte (5511 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable
Religions et conflits

Trente et unième Conférence générale de l’UNESCO (Paris, 15 octobre - 3 novembre 2001)



Intervention de la Conférence mondiale des religions pour la paix dans le débat général



par Jacqueline Rougé, Coprésidente de WCRP - International :


Monsieur le président, Madame la présidente du Comité exécutif, Monsieur le Directeur général, Mesdames et Messieurs,



Au moment même où les orateurs qui se succèdent à cette tribune ne manquent pas d’exprimer leur horreur pour des crimes que leurs auteurs ont l’impudence de présenter comme des actes religieux, il se tient à New York une assemblée extraordinaire solennelle de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix au nom de laquelle je parle ici. Le nom même de cette ONG dit assez son refus d’une telle perversion du sentiment religieux.



Transmis le Juin 22, 2002 - 11:17 PM Suite du texte (2474 octets de plus) Envoyez cette article à un ami Format imprimable